La Commission Européenne avait laissé 4 mois à Apple afin de permettre au gouvernement irlandais de récupérer auprès de lui 13 milliards d'euros de recettes fiscales jamais versées. Le délai est arrivé à expiration mais la tâche pour récupérer les fonds pourrait s'avérer plus ardue que prévu.
Apple ne semble pas vraiment pressé de reverser à l'Irlande les 13 milliards d'euros de taxes qu'il avait « oublié » de payer entre 2003 et 2014. La Commission Européenne l'est un peu plus en revanche. En août dernier, l'institution avait ainsi bouclé une enquête fiscale de trois ans à l'encontre de la firme à la pomme, débouchant sur l'obligation pour la société américaine de reverser au gouvernement irlandais 13 milliards d'euros. Le délai de 4 mois désormais expiré, la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager est montée au créneau afin que la sanction soit bel et bien exécutée. « Le recouvrement n'est pas encore fait, mais nous avons travaillé avec les autorités irlandaises et nous voyons qu'ils avancent pour récupérer les taxes non payées », a indiqué la commissaire dans une conférence de presse donnée mardi à Dublin. « C'est une chose difficile à faire parce que cela concerne une grosse somme et nous devons rester vigilants sur la manière de la récupérer. Il n'est pas question ici de bloquer un compte et de récupérer 20 ou 30 millions d'euros. Je comprends que c'est une question compliquée qui peut prendre un peu plus de temps que le délai imparti. »
Apple a naturellement fait appel de cette décision, qualifiée par son CEO, Tim Cook, de « connerie politique absolue ». Mais l'Irlande conteste également la décision, bien que ce pays soit contraint de récupérer cette somme auprès de la société. « Le calendrier est entièrement entre les mains de la cour, alors je ne sais pas quand le moment sera choisi d'aller plus loin », a indiqué Margrethe Vestager. Lors de ses investigations, la commission a trouvé qu'Apple, au travers de ses deux filiales irlandaises, avait un taux de taxation sur les bénéfices de 0,05%, tombé en 2014 à 0,005%.
Le 9 janvier 2007, Steve Jobs, co-fondateur d'Apple, créait l'événement en présentant l'iPhone, un smartphone qui allait très vite transformer en profondeur les usages et l'accès à Internet mobile en suscitant à sa suite une déferlante de modèles concurrents.
Il y a dix ans, jour pour jour, Steve Jobs faisait sensation en lançant l’iPhone dont l’adoption rapide et phénoménale a progressivement révolutionné les usages, dans le grand public et dans l’entreprise. L’engouement pour ce smartphone, premier d’une longue série pour le fournisseur d’ordinateurs Mac, allait muer ce dernier en fabricant de téléphones portables. Quelques années plus tard, l’iPhone pèse plus de 50% des revenus d’Apple. Pour sa première apparition, le terminal était présenté par Steve Jobs comme un produit trois en un, rappelle la firme californienne en commémorant cet anniversaire : « un iPod grand écran avec des touches de contrôle, un téléphone mobile révolutionnaire et un équipement de communication Internet innovant ».
L'accès à Internet mobile permettant de consulter sa messagerie à tout moment s’est rapidement imposé aux utilisateurs d’iPhone, générant très vite parmi les développeurs un inépuisable gisement d'idées d’applications. Au fil des années, l’app store s'est peuplé de ces apps mobiles de toutes natures, allant des jeux aux logiciels conçus pour un usage professionnel. En 2014, une alliance entre Apple et IBM a notamment débouché sur la création des apps MobileFirst for iOS, pour iPhone et tablettes iPad, entièrement destinées aux entreprises, livrées dans une grande diversité de domaines et de secteurs d’activités.Pour l’iPhone, ce dixième anniversaire coïncide aussi avec la première baisse enregistrée sur les ventes du smartphone depuis son lancement en 2007. Pour Apple, l’année fiscale 2016 marque aussi le premier recul sur son chiffre d’affaires en 15 ans ce qui, pour son CEO Tim Cook, successeur de Steve Jobs, a entraîné une réduction d’environ 15% de sa rémunération annuelle totale (en fait de son bonus en numéraire lié à la performance financière du fournisseur californien). Celle-ci est ramenée à 8,5 M$ (selon la communication faite à la SEC) pour l’exercice fiscal clos le 25 septembre 2016 contre 10,3 M$ sur 2015. Mais cette rémunération ne représente de toute façon qu’une partie des revenus que Tim Cook tire d’Apple, celle-ci ne tenant pas compte de ses actions et stocks options. En 2011, le CEO a reçu un grand nombre de stock-options. Une partie d’entre elles lui étaient acquises en août dernier, valorisées autour de 135 M$, auxquelles s’ajoutent encore 3,5 millions d’actions (évaluées autour de 413 M$ au cours actuel).
Par ailleurs, même si la firme à la pomme n'a pas atteint les objectifs financiers qu’elle s’était fixé pour 2016, elle reste la société la plus valorisée en bourse affichant, en ce 9 janvier 2017, une capitalisation boursière supérieure à 631,6 milliards de dollars.L'automatisation galopante des chaînes de fabrication pour l'iPhone par Foxconn pourrait faciliter le rapatriement de la production des iPhone aux USA. Elle permettrait de combler le manque de qualification de la main d'oeuvre américaine évoqué par Tim Cook, le CEO d'Apple.
Et si Apple rapatriait une partie de la production des iPhone aux Etats-Unis ? Cette promesse de campagne de Donald Trump ne semblait pas trouver grâce au yeux du principal intéressé, Tim Cook. Le CEO de la firme de Cupertino avançait que la manœuvre serait peu pratique au regard du manque de soutien logistique et du manque de main d’œuvre qualifiée sur le sol américain. Et pourtant, la solution pourrait toutefois bien venir des robots.
Foxconn, le principal sous traitant d'Apple pour l'iPhone a déjà largement robotisé sa production. Pas moins de 40 000 robots fonctionnent déjà sur ses lignes de montage et le groupe taïwanais ne cache pas sa volonté d'automatiser entièrement sa production. D'après le directeur général du comité Automation Technology Development de Foxconn, Dai Jia-peng, dont les propos ont été recueillis par nos confrères de Digitimes, plus de la moitié des effectifs dédiés à la fabrication des iPhone a été remplacée par des robots depuis la sortie de l'iPhone 6. En avril dernier, le fabricant annonçait avoir remplacé 60 000 employés par des machines dans son usine de Kunshan, en Chine. « Ce n'est que la première phase d'un plan qui en compte trois », a déclaré le dirigeant.Celle-ci consistait à remplacer les travailleurs individuels en commençant par les postes les plus dangereux et déplaisants. La phase deux consiste en l'automatisation complète de la chaîne de production qui reste pour le moment hybride, alliant machines et humains. Cette démarche a déjà été mise en place pour d'autres produits que l'iPhone. 10 lignes de montage sont, en effet, aujourd'hui entièrement automatisées pour des PC tout-en-un et des écrans LCD. « Dans la phase 3, nous automatiserons l'ensemble de l'usine, pas uniquement les chaîne de fabrication. Nous conserverons un nombre minime de personnel humain pour le test, la supervision, la production et la logistique », explique Dai Jia-peng.
D'après nos confrères de 9to5 Mac, Apple aurait ainsi demandé à Foxconn et Pegatron (son autre sous traitant) s'ils étaient en mesure de déplacer leurs ligne de fabrication d'iPhone aux USA. Le premier a alors confirmé avoir engagé des discussions préliminaires sur le sujet avec le géant américain. Il a toutefois refusé de commenter le chiffre de 50 000 jobs possiblement créés, avancé par nos confrères. Au regard de l'automatisation galopante de ses lignes de production c'est très loin d'être étonnant.
Apple aurait renoncé à lancer l'iPhone 8 pour se concentrer sur une version de sa gamme d'iPhone 7S et 7S Plus. Cette nouvelle rumeur provient du blog japonais Macotakara qui cite un sous-traitant taiwanais travaillant en étroite collaboration avec la firme de Cupertino. Selon le site, le dernier smartphone d’Apple partagerait les caractéristiques des versions 7S et 7S Plus et serait doté d'un écran de 5 pouces. Il disposerait d’un double capteur photo iSight Duo similaire à celui de l’iPhone 7S Plus.D’après Macotakara, d’autres spécificités techniques seraient à l’étude, avec une finalisation prévue pour le deuxième trimestre de l'exercice fiscal 2017 d'Apple. Il y a quelques semaines, diverses sources parlaient d’un iPhone 7S ou 8 doté d’un nouveau châssis avec un dos en verre, un écran Oled incurvé et la recharge sans fil.
Travaillant depuis juin dernier sur son premier article scientifique portant sur l'apprentissage machine, Apple vient tout juste de le publier. Il décrit une technique pour améliorer la capacité d'un algorithme à reconnaître des images en se basant sur celles générées par des ordinateurs plutôt que sur de véritables clichés.
Apple est prêt à partager le fruit de certaines de ses recherches. En particulier sur l'intelligence artificielle et le machine learning dont l'activité est pilotée depuis octobre par le chercheur Russ Salakhutdinov. Confirmant sa volonté manifestée en juin de mettre dans le domaine public certaines de ses recherches dans ces domaines, la firme à la pomme vient de publier un premier article. D'autres devraient suivre dans les prochains mois.
Pour sa première recherche, Apple s'est intéressé au manque de capacités de l'intelligence artificielle pour reconnaitre des objets utilisant des images recréées par ordinateur plutôt que de véritables photographies. Une problématique cruciale dans la mesure où contrairement aux images réelles nécessitant qu'une personne décrive ou renseigne l'ensemble des éléments la constituant (arbre, vélo, chien...), ce n'est pas le cas d'une image de synthèse dont les éléments qui la composent incluent déjà des « annotations » permettant à un système apprenant de les identifier. Problème : l'image de synthèse n'est souvent pas assez réaliste par rapport à une image réelle, engendrant des problèmes de reconnaissance.Tout le travail d'Apple a donc consisté à proposer une technique permettant à un système apprenant d'améliorer la reconnaissance des éléments composant une image de synthèse. Les chercheurs d'Apple ont ainsi mis au point « Simulated+Unsupervised learning » permettant d'accroître le réalisme d'une image de synthèse afin d'en améliorer la reconnaissance par des systèmes apprenants. Pour cela, une version modifiée d'une nouvelle technique de machine learning a été utilisée, Generative Adversarial Networks, opposant deux réseaux neuronaux pour générer des images photoréalistes...
D'après une étude menée par Appthority, seulement 5% des applications mobiles téléchargées depuis l'Apple Store et installées sur des terminaux professionnels, utilisent la couche de sécurité et de chiffrement App Transport Security (ATS) proposée par Apple aux développeurs. Apple a décidé de reporter du 1er janvier 2017 à une date indéterminée, l'obligation pour les développeurs d'inclure ATS dans leurs apps.
En annonçant la généralisation de sa couche de sécurité ATS - App Transport Security - pour l'ensemble des applications mobiles poussées sur sa boutique en ligne lors de son dernier événement WWDC 2016, Apple pensait sans doute tenir entre ses mains le Saint Graal de la sécurité mobile. Sans remettre en cause son intérêt, la firme à la pomme a cependant été contrainte de mettre de l'eau dans son vin. La société a en effet été contrainte de décaler, à une date indéterminée, l'obligation pour les développeurs d'activer la brique de sécurité et de chiffrement ATS dans leurs apps. « Afin de vous donner un temps supplémentaire pour vous préparer, la date limite a été étendue et nous publierons une prochaine mise à jour lorsqu'une nouvelle date limite sera confirmée », a indiqué Apple sur son forum développeurs.