Cependant, VMware a constaté que la plupart de ses clients utilisant Horizon dans des entreprises, n'exploitent pas uniquement la norme VDI. Au lieu de cela, la plupart mélangent des VDI, des PC de bureau et des portables traditionnels. Ainsi, dans les versions haut de gamme de Horizon 6, qui devrait être commercialisé en juillet prochain, VMware a ajouté un certain nombre de logiciels maison pour gérer les déploiements non VDI. Les versions Advanced et Enterprise de ce logiciel incluent maintenant un outil de gestion des images virtuelles, physiques et personnelles, qui fournit aux administrateurs un moyen de gérer les applications proposées aux utilisateurs. Au lieu d'installer le logiciel directement sur un PC de bureau ou une machine virtuelle, l'administrateur peut choisir de mettre le logiciel dans un container, qui peut ensuite être mis à jour chaque fois que nécessaire.Dans cette configuration, les applications client-serveur peuvent être exécutées à partir du datacenter, tandis que les logiciels qui nécessitent un accès local peut résider sur la machine du salarié, dans un container qui peut également être mis à jour, si nécessaire, lorsque le PC est en ligne. Les administrateurs peuvent également utiliser VMware Mirage pour construire les images du système d'exploitation qui peuvent être utilisés dans une solution VDI ou exécuter sur une machine physique.
Cette évolution du logiciel de VMware arrive également avec une interface de navigateur, appelé espace de travail, où les utilisateurs peuvent accéder à l'ensemble de leurs applications, si elles sont disponibles en tant que service cloud, sur site ou chez un partenaire, ou via vCloud Hybrid Service. Cet espace de travail peut être s'avérer fort pratique pour les utilisateurs qui accèdent à leurs applications à partir de leurs propres dispositifs et pour les utilisateurs qui ont besoin de plusieurs postes de travail pour mener à bien leurs tâches.Les versions Advanced et Enterprise de Horizon 6 sont en outre les premières à intégrer un portail d'accès à des applications en libre-service, avec un emplacement unique pour gérer les autorisations et les connexions. La version avancée du logiciel est également livrée avec Virtual SAN, qui optimise le stockage pour les postes de travail virtualisés en utilisant au mieux les ressources locales. Selon l'éditeur, Virtual SAN peut aider à réduire le coût des déploiements VDI en minimisant la nécessité de recourir à des réseaux SAN externes pour abriter les containers et les images VDI. Enfin, ceux qui utilisent VMware vCenter Operations peuvent maintenant suivre l'activité des machines sur le datacenter.
La disponibilité de VMware Horizon est prévue pour le deuxième trimestre 2014 et les licences démarrent à 205 euros par utilisateur simultané.
Parmi les évolutions dans la dernière version de Windows Phone 8, disponible pour les développeurs, l'affichage a été adapté à la taille de l'écran, et permet d'avoir six Live Tiles (tuiles d'informations), au lieu de quatre, grâce à sa résolution de 1080p. Microsoft veut rendre ainsi la navigation plus conviviale. Ce troisième update contient également le support du processeur quad-core Qualcomm 8974.La dernière version propose aussi une fonction «Driving Mode», qui désactive toutes les notifications lors de la conduite, afin d'éviter d'être déconcentré. Les notifications apparaissent dès que l'automobiliste s'est garé. De plus, l'utilisateur peut définir des messages-types pour prévenir son interlocuteur de son indisponibilité.La récente mouture de Windows Phone 8 se veut plus maniable, avec un lecteur vocal qui facilitera les appels, l'écriture de message ou la navigation sur internet, aux personnes mal-voyantes.
Enfin, les appareils bénéficieront d'une meilleure gestion du stockage, qui permet de jongler entre les données temporaires ou à conserver. L'on peut voir en un coup d'oeil quelles applications occupent combien de place. Le programme bêta, pour les développeurs vient de démarrer. Ils pourront adapter leurs apps à cette mise à jour en s'inscrivant sur le site de Microsoft.
Sur un marché des tablettes qui va s'assagir, les terminaux sous Windows devraient représenter 25% des expéditions en 2014 annonce IDC. Le système d'exploitation de Microsoft devrait profiter de la popularité des appareils « 2-en-1 ».
En 2014, le marché des tablettes devrait « seulement » croitre de 19,4% annonce IDC après avoir revu sa prévision à la baisse de 3,6%. En 2013, sa croissance était de 51,6%. Selon le cabinet d'études, les fabricants devraient ainsi écouler 260,9 millions d'unités. Mais si les ventes de tablettes vont moins croître sur le marché grand public, elles devraient accélérer leur croissance sur le BtoB. En 2014, ce secteur devrait représenter 14% des expéditions de tablettes contre 11% en 2013. Cette tendance devrait notamment profiter à Microsoft.
« Bien qu'Android et iOS continueront de dominer le marché des tablettes, Windows devrait en occuper un peu plus d'un quart en 2014 », a déclaré Jitesh Ubrani, analyste pour IDC. Outre la percée sur le BtoB, Microsoft devrait profiter du succès des terminaux « 2-en-1 », à la fois tablette et PC portable, comme les HP Envy X2 ou le Lenovo Yoga. Selon une précédente étude du Gartner, les ventes de ces terminaux devraient progresser de 54% cette année.Parallèlement, IDC prévoit que le coût des tablettes baisse un peu moins vite en 2014. Si l'an passé, le prix moyen par terminal avait chuté de 14,6%, il devrait baisser de seulement 3,6% en 2014. Pour expliquer ce ralentissement, IDC déclare notamment que les consommateurs ont tendance à se détourner des terminaux ultra low-cost et à plébisciter des tablettes de meilleure qualité à des prix plus élevés.
Toshiba a présenté deux PC portables minces, dont un qui intègre des commandes vocales pour envoyer des messages sur les réseaux sociaux, faire des recherches sur le web ou écouter de la musique.
Toshiba a dévoilé deux ultrabooks dont un qui intègre un logiciel de reconnaissance vocale. Le Satellite E45T a été construit pour cette fonctionnalité. Il est livré avec le logiciel Dragon Assist pour la reconnaissance des instructions vocales. Toshiba a intégré deux microphones pour une meilleure perception de la voix. Le constructeur indique que le portable peut entendre les instructions jusqu'à près d'un mètre de distance. Il est livré avec la dernière génération de processeur Core i5 d'Intel, basé sur la micro-architecture Haswell qui comprend des instructions pour la reconnaissance vocale.
Concrètement, les utilisateurs pourront demander à l'ordinateur d'envoyer des messages sur Facebook ou Twitter, regarder des vidéo sur YouTube ou même jouer de la musique. Doté d'un écran 14 pouces tactiles, il pèse environ 1,8 kg pour une autonomie estimée à 7,5 h. Côté stockage, il embarque 500 Go de disque dur et 32 Go en flash. Le Satellite E45T sera disponible aux Etats-Unis à partir du 4 août au prix de 799 dollars HT. Des déclinaisons de cet ultrabook sont prévues dans d'autres pays.Toshiba a présenté également le Satellite E55T qui est doté d'un écran 15,6 pouces tactile pour un poids total de 2,2 kg et un prix de 579 dollars HT. Il fonctionne avec un processeur AMD A6 connu sous le nom Kabini. Côté stockage, il embarque un disque dur de 75 Go. Il dispose de la même autonomie estimée que le Satellite E45T. Tous les deux comprennent une résolution d'écran de 1366 x 768 pixels, soit du HD 720p. Côté connectivité et connectique, ils sont compatibles WiFi 802.11 ac, comprennent des ports USB 3.0 et une webcam.
Utiliser le tableur de Google Docs pour provoquer une attaque DDoS à l'aide des serveurs de la firme de Mountain View, c'est l'exploit qu'a publié un développeur sur son blog.
Un programmeur connu sous le nom de Chr13 a publié sur son blog une méthode permettant de lancer des attaques DDoS depuis le tableur de Google Docs. Il explique que comme le robot FeedFetcher de Google met en cache tout ce qui se trouve à l'intérieur d'un site web, on peut faire en sorte que le robot aille chercher 1000 fois un même fichier PDF de 10 Mo hébergé sur le dit site web à l'aide d'une simple commande rédigée dans le tableau de Google Docs : =image("(cliquez ici pour suivre le lien);) =image("(cliquez ici pour suivre le lien);) =image("(cliquez ici pour suivre le lien);) =image("(cliquez ici pour suivre le lien);) ... =image("(cliquez ici pour suivre le lien) suffit alors pour le hacker de multiplier les requêtes depuis Google Docs pour lancer une attaque massive sur le site web hébergeant le PDF. Selon le blogueur, en utilisant un seul ordinateur portable avec plusieurs onglets ouverts et de simples copier-coller des liens pointant vers le fichier de 10 Mo, Google a généré 240 Go de trafic en 45 minutes. Ce type de requêtes permet clairement d'amplifier à moindre coût une attaque et de générer une catastrophe.
Après avoir découvert cette faille, le développeur a recherché, à l'aide du moteur Google bien sûr, d'autres incidents de ce type, et il en a trouvé 2 autres. Interrogé sur les exploitations détournées de sa plate-forme d'indexation de sites web, Google a simplement répondu que ce n'était pas une vulnérabilité dans sa sécurité mais une forme d'attaque par déni de service. Heureusement pour bloquer ces attaques, il suffit d'insérer les balises permettant de bloquer l'indexation réalisée par le robot de Google.
Razer a annoncé hier que plus de 10 000 développeurs s'étaient inscrits à son programme de développement d'applications pour son bracelet traceur d'activité Nabu, annoncé le mois dernier au CES de Las Vegas. Et dans cette foule de postulants, il n'y a que ceux qui se sont inscrits pendant les 24 premières heures, depuis l'ouverture du programme.
À première vue, cette information a l'air d'un non-événement, le genre de buzz qu'une entreprise pourrait faire uniquement pour voir son nom apparaître dans la presse. Mais lorsque l'on commence à regarder les choses en détail, cette réaction en dit long sur la façon dont la communauté des développeurs envisage l'avenir des objets portables et comment elle évalue l'intérêt des consommateurs pour ces objets. D'autant que Razer n'est pas Google, ni Samsung, ni Sony, toutes des mégaentreprises proposant aussi des dispositifs portables qui peuvent faire tourner des applications tierces. Non, Razer vend du matériel de jeu à des gamers inconditionnels dans un secteur de niche et son nom est peu connu du grand public. Pourtant, 10 000 développeurs ont été suffisamment impressionnés par ce que Razer a dévoilé au CES pour demander les outils qui leur permettraient de créer des applications Nabu.
Le bracelet Nabu promet d'offrir un mix de fonctions intéressantes, comme le suivi d'activité, la « découverte sociale », l'affichage des notifications apparaissant sur son smartphone. Il faut voir par ailleurs que l'objet portable de Razer va se positionner dans un secteur de plus en plus encombré où l'offre de traceurs d'activité, de montres intelligentes et de bracelets hybrides risque vite de devenir pléthorique.Le marché est déjà en train d'exploser, et cela avant même que la catégorie des objets portables ne soit entrainée par un flux prometteur. Les 10 000 développeurs qui veulent se lancer dans le projet de Razer savent pour l'instant très peu de choses : quelques démos au CES, une page Web certes bien conçue et une vidéo.On pourrait dire que leur engouement valide de manière retentissante le projet de Razer, mais il peut également signifier que, dans le domaine des dispositifs portables, en cours d'avènement, tout le monde se place à égalité. Aujourd'hui, un développeur ne pense pas nécessairement qu'il a plus intérêt à parier et à investir dans Google ou dans Samsung. Le terrain est vierge, et il suffit peut-être d'avoir simplement un bon hardware, de bons outils de développement et une base d'utilisateurs passionnés, même petite.
Le lancement, lundi, de la boutique d'applications en ligne Pebble permet de dire en effet que, dans l'arène de l'objet portable, un petit joueur peut attirer beaucoup d'attention. En fait, cela pourrait payer encore plus d'être un nouvel entrant, une start-up réactive et de petite taille, si les clients les plus probables sont des utilisateurs précoces prêts à mettre leur ordinateur autour de leurs poignets.La candidature de ces 10 000 développeurs au programme de Razer est donc très significative, et peu importe si certains ont signé pour pouvoir simplement acheter le bracelet au prix réduit de 49 dollars. Nabu sera sans doute l'un des objets portables les plus étonnants de 2014, et il pourrait bien cartonner si son prix reste dans la limite du raisonnable.
La vie de l'IT est souvent faite de batailles, comme on a pu le constater cette semaine. La première a concerné Mozilla et son CEO fraîchement nommé, mais qui a vu ses positions contre le mariage gay le rattraper. Après une violente campagne sur le web et la démission de plusieurs membres de la Fondation Mozilla, Brendan Eich a finalement jeté l'éponge en démissionnant de ses différents mandats. Autre bataille mais cette fois sur le plan politique, la nomination du gouvernement de Manuel Valls a vu Arnaud Montebourg devenir ministre de l'Economie, du Numérique et du Redressement Productif. Exit donc Fleur Pellerin qui avait reçu un soutien massif des patrons du web Français. Pressentie pour devenir secrétaire d'Etat au numérique, elle pourrait prendre le secrétariat d'Etat au Commerce Extérieur, Tourisme et Affaires Européennes à la suite d'une lutte sur l'attribution de ce portefeuille entre Arnaud Montebourg et Laurent Fabius. Elle pourra soutenir certaines initiatives comme la création d'un réseau européen de MooC pour former des développeurs.