Intel a publié un chiffre d'affaires annuel en hausse de 24% à 54 milliards de dollars. Le fabricant de puces a décidé de remanier ses équipes de direction pour diversifier ses activités liées aux PC et aux datacenters. Amazon, Apple, Google, Microsoft, Facebook et autre Netflix seront absents de l’IFA, la grand-messe de l’électronique grand public, qui se tient à Berlin, en Allemagne, du 5 au 10 septembre 2014. Mais leur ombre planera tout au long de l’évènement. Et pour cause : les géants de l’Internet sont en train de devenir les nouvelles stars de l’électronique grand public. L’extension de la connectivité Internet à tous les équipements, de la télévision à l’électroménager, en passant par la domotique, la santé ou la voiture, les met au centre d’une révolution majeure, celle de l’Internet des objets que Hans Joachim Kamp, président du syndicat professionnel GFU, en Allemagne, appelle "électronique grand public 4.0".
L’électronique grand public 1.0 se caractérise par le règne de l’analogique et la fragmentation de l’industrie autour de fabricants nationaux, la 2.0 par la globalisation du marché et l’arrivée fracassante des constructeurs japonais puis coréens, et la 3.0 par le passage au tout-numérique. Aujourd’hui, les frontières avec les télécoms et l‘informatique tombent. La consommation de contenus audio-visuels ne se limite plus à la télévision, la radio ou la chaine hi-fi. Pas plus que l‘accès à Internet ne se cantonne au micro-ordinateur. Une convergence qui conduit le cabinet GfK à élargir le périmètre de l’électronique grand public à l’ensemble des équipements numériques destinés aux particuliers.
"Ce qui comprend non seulement les produits à usage domestique mais aussi les mobiles", précise Jürgen Boyny, directeur de l’électronique grand public au sein du cabinet allemand. Mais Hans Joachim Kamp va plus loin : "L’électronique grand public 4.0 recouvre un domaine étendu aux produits d’e-santé, appareils portables, systèmes de sécurité et tous autres ingrédients de la maison connectée."
Or les géants de l’Internet jouent un rôle important dans les mobiles. C’est le cas d’Apple, de Google, d’Amazon ou encore de Microsoft, qui a conforté ses positions dans ce domaine par l’acquisition des terminaux de Nokia en mars 2014. Ils se montrent également de plus en plus actifs dans les objets connectés comme en témoigne le rachat de Nest, spécialiste des thermostats intelligents, par Google pour 3,2 milliards de dollars, ou d’Oculus, pépite de casques de réalité virtuelle, par Facebook pour 1,5 milliard de dollars. Et s’ils ne vendent pas encore de télés, le produit emblématique de l’électronique grand public, ils sont présents sur ce segment via des décodeurs comme le boîtier Apple TV ou de périphériques comme le module Chromecast de Google. L’objectif étant, non pas de gagner nécessairement de l’argent sur la vente de matériel, mais d’étendre leur écosystème Internet à la télévision. Un modèle en rupture avec celui des acteurs traditionnels de l’électronique grand public.
"Il faut s’attendre à une redistribution des cartes, prévient Hans Joachim Kamp. Certaines marques établies ne survivront pas à un changement aussi radical.
De nouvelles marques, notamment chinoises, sont en train d’émerger. Et de nouveaux acteurs venant de domaines connexes entrent en scène comme, pour ne citer qu’un seul nom, Procter & Gamble." De quoi bousculer Sony, Panasonic, Samsung et autre LG, qui règnent aujourd’hui sur ce marché.
L’électronique grand public 4.0 se caractérise par la banalisation du matériel. La valeur ajoutée se déplace vers le logiciel, le contenu et les services, donnant l’avantage aux acteurs de l’Internet. Cette transformation a déjà fait de nombreuses victimes : Thomson, Grundig, Philips, Sanyo, Pioneer… Les acteurs traditionnels encore sur le marché (Sony, Panasonic, Sharp, Hitachi, Toshiba, LG…) tentent tant bien que mal de survivre. Seul Samsung parvient à tirer son épingle du jeu grâce aux gains d’échelle que lui procure sa position dominante dans les téléphones mobiles et téléviseurs. Ceci ne l’empêche pas de prendre au sérieux les risques de cette mutation en lançant à l’IFA une offre de contenu.
Yi Hao, le patron de TCL Multimedia, premier fabricant chinois de téléviseurs et troisième mondial, est conscient des enjeux. Depuis un an, il tente de transformer son groupe par Internet, notamment en nouant des partenariats avec Baidu (le Google chinois) et des éditeurs de jeux comme le français Gameloft. L’objectif est clair : devenir un fournisseur de services numériques sur ses postes télés. "Peut-être que la vente de téléviseurs elle-même ne nous rapportera plus d’argent, mais nous gagnerions de l’argent en vendant du contenu et des services", explique-t-il.
Aucun acteur traditionnel du secteur n’échappera à cette mutation.
D’autant que le marché vit la première étape de sa transformation par la connectivité à Internet. Selon Jürgen Boyny, de GfK, la prochaine étape est de développer la connectivité entre les produits eux-mêmes.
La marque de matériel électronique grand public Archos a annoncé, le lundi 1er septembre, la commercialisation d'un smartphone 4G au prix de 99,99 euros. Une offre qui vient concurrencer celle du franco-chinois Wiko, déjà bien placé sur le segment des smartphones à bas prix et qui avait lancé en mai dernier le Kite, un téléphone également compatible avec la norme de très haut-débit mobile, pour moins de 100 euros.
Le 27 août, LG a présenté sa deuxième smartwatch, la G Watch R. A première vue, une nouveauté marquante : son cadran rond rappelant celui de la Moto 360 de Motorola. Tournant sous Android Wear, la montre intelligente dispose d’un écran en Plastic OLED (ou P-OLED) de 1,3 pouce (3,3 cm environ).
Côté batterie, celle de la G Watch étant jugée faible, LG a légèrement amélioré celle de la G Watch R en installant une batterie de 410 mAh contre 400 mAh pour le modèle précédent.
Exposée à l'IFA de Berlin dès le 2 septembre, pour l'heure, LG n'a pas communiqué de date ou de prix de lancement.
Pour Samsung, hors de question de se laisser distancer par son compatriote LG. La firme sud-coréenne vient, à son tour, de présenter sa troisième smartwatch : la Gear S.
Doté d'un écran tactile Amoled de 2 pouces (5,1 cm), la Gear S embarque un clavier numérique pour une définition de 360x480 px. Incurvé, son écran est un clin d'oeil au bracelet Gear Fit.
Equipée d'une connexion Bluetooth et wifi, la batterie de la Gear S est elle aussi attendue au tournant. Samsung annonce une puissance de 300 mAh.
Egalement présente sur les étals de l'IFA de Berlin, la Gear S devrait être commercialisée courant octobre mais aucune date fixe, ni prix, n'ont été avancés.
A quelques jours du salon professionnel de l'électronique IFA, à Berlin, le fabricant français Archos a dévoilé, le 27 août, une pléiade de nouveautés. Deux smartphones, une tablette, une station météo, mais surtout un accessoire en laine blanche qui risque de faire fureur chez les hipsters cet hiver : le bonnet connecté avec écouteurs intégrés pour profiter de la musique embarquée sur son téléphone, les oreilles au chaud. Baptisé "Music Beany" et commercialisé au prix de 29 euros, le bonnet se connecte au smartphone via Bluetooth et sera compatible iOS, Android et Windows Phone.
Entre les écrans géants UHD plats et incurvés, votre cœur balance ?
La technologie mettra bientôt fin à ce dilemme, comme le montre Samsung avec son prototype de téléviseur Ultra HD dont l'écran se transforme pour s'adapter aux envies des spectateurs. Mais patience, le produit demeure un prototype. Un lancement commercial n'est pour l'instant pas annoncé.
C'est l'une des nouveautés exclusives du grand salon de l'électronique à Berlin cette année : un téléviseur ultra HD flexible. Samsung confirme les rumeurs en présentant sa "Curved Bendable UHD TV", équipé de LED rétro-éclairé et d'une diagonale de 105 pouces. L'écran se plie et se déplie à la simple pression d'un bouton. La courbure proposée par le géant coréen est de 4200R , décrivant l'arc d'un cercle de 4,20 mètres de rayon, optimal pour un visionnage à une distance de 3 à 4 mètres selon Samsung.
"L'intérêt de ce produit est de montrer les prouesses technologiques qu'est capable de réaliser de Samsung," admet Nicolas Ferry, directeur marketing de Samsung Electronics France, pour expliquer l'absence de prix sur cette télévision. L'écran se remet à plat, ce qui permet de prendre moins de place dans une pièce qu'un écran toujours incurvé", ajoute-t-il.
Comme les écrans incurvés de toute marque, la TV "Curved Bendable" fonctionne avec une dalle flexible. Mais Samsung se vante d'être la seule à maîtriser la technologie actuellement.
"On a un jeu de rétro-éclairage qui permet une adaptation de l'image à plat et en incurvée", explique encore Nicolas Ferry.
Samsung mise en tout cas sur les TV UHD incurvées, puisque qu'au premier semestre 2014, elles représentaient 50% de ses ventes sur cette activité. Pour le second semestre, la marque coréenne a élargi sa gamme, passant de 5 à 15 produits. Le produit star de Samsung présenté à l'IFA 2014 est la télévision UHD S9W. Sa résolution de 15 millions de pixels sur un écran de 105 pouces (presque 2,7 mètres) au format 21:9 vous emmène presque au cinéma... mais pour se sentir comme dans les salles obscures, il faudra y mettre le prix : le S9W coûte entre 120 000 et 150 000 euros.
Dans le cadre de l’IFA 2014 à Berlin, Lenovo a présenté ses nouveautés en matière d’ordinateurs et de tablettes. Au programme : un Ultrabook 2-en-1 et un ordinateur de bureau modulables destinés aux professionnels mais aussi deux tablettes "pour s’amuser en famille".
Lenovo entend bien séduire les professionnels avec le ThinkPad Helix et le ThinkCentre Tiny-in-One (TIO) mais aussi le grand public avec ses tablettes : les Horizon 2s et Horizon 2e.
LE THINKPAD HELIX, L’ULTRABOOK PRO
Afin de répondre aux attentes des professionnels, Lenovo propose un Ultrabook 2-en-1 compact et léger : le ThinkPad Helix, avec ses 9,7 millimètres et 82 grammes. L’écran de 11,6 pouces pivote à 180° et est détachable. L'ordinateur devient tablette.
Lenovo mise sur la sécurité et installe notamment un lecteur d’empreintes digitales biométriques, un lecteur de carte à puce ultra-sécurisé et un système d’authentification à l’allumage. La solution Lenovo SHAREit assure, quant à elle, le transfert des contenus numériques vers n'importe quel smartphone, PC ou tablette de manière cryptée.
Le PC est équipé du processeur Intel Core M et tourne sous Windows 8.1 Pro. Lenovo annonce qu'il sera vendu avec une seconde batterie pour une plus grande autonomie d’utilisation.
Spécialement conçu pour les départements informatiques des entreprises, le ThinkCentre Tiny-in-One (TIO) est équipé d’un écran Full HD de 23 pouces, de ports audio USB 3.0 à l’avant et d’un lecteur CD/DVD en option.
Contrairement à la plupart des ordinateurs tout-en-un traditionnels, le TIO est alimenté par un mini-ordinateur détachable ThinkCentre modèle Tiny fixé à l’arrière du moniteur. Ainsi, si l’ordinateur tombe en panne, il suffit à l’utilisateur de retirer l’ancien mini-ordinateur du TIO et d’en installer un nouveau.La Horizon 2s et sa petite sœur la Horizon 2e ont été entièrement pensées pour le divertissements et les "jeux en famille", selon Lenovo.
Le modèle 2s mesure 15 millimètres d’épaisseur et pèse moins de 2 kg.
Cette tablette ultra-large de 23 pouces existe, avec les mêmes fonctionnalités en 21,5 sous le nom d'Horizon 2e.
Les deux modèles sont équipés d'un processeur Intel Core 4e génération, du système d'exploitation Windows 8.1, ainsi que de la technologie NFC. Ils embarquent également la technologie Bluetooth 4.0, pour une synchronisation rapide des appareils. La batterie intégrée offre jusqu'à 2h30 d'autonomie avec la connexion wifi activée sur les modèles 2s, et jusqu'à 3 heures sur les modèles 2e.
Cette nouvelle version, mise à disposition progressivement à partir de ce jeudi, va permettre de dissocier le fil d'actualités - un flot continu et en évolution constante de photos, de vidéos ou de commentaires publiés par les amis de l'utilisateur - en plusieurs sections, avec des fils distincts pour la musique et les photos.
Alors qu'à l'heure actuelle le fil d'actualités, peu ou prou inchangé depuis la création du site, se présente différemment selon que l'utilisateur se connecte depuis un appareil portable ou un ordinateur, son aspect sera désormais identique quel que soit le support.
Le réseau social fondé et dirigé par Mark Zuckerberg compte sur ce remaniement pour conserver ses utilisateurs, les inciter à rester actifs et interactifs sur le site mais aussi pour séduire les annonceurs, alors qu'il affronte Google sur le marché de la publicité en ligne.
Les deux géants sont confrontés aux mêmes défis et doivent gérer la transition de leurs produits vers les smartphones et les tablettes, qui s'avèrent moins lucratifs que les ordinateurs en termes de publicité en ligne.
Le réseau au plus d'un milliard d'inscrits tente également de reconquérir la confiance d'investisseurs échaudés par son introduction mouvementée en Bourse en mai dernier et de les rassurer sur ses perspectives économiques.
ACTUS REUTERS A peine entré au capital de Dell, l'investisseur activiste Carl Icahn a exigé jeudi le paiement immédiat d'un dividende spécial, se joignant ainsi à la fronde des actionnaires contre le projet de rachat du constructeur informatique par son cofondateur et le fonds Silver Lake.
Michael Dell, Silver Lake et d'autres partenaires proposent de racheter le groupe texan pour 24,4 milliards de dollars, soit 13,65 dollars par action, en vue de son retrait de la cote.
Dans une lettre au conseil d'administration rendue publique jeudi, Carl Icahn affirme que l'offre prend de court les actionnaires, sous-estime la valeur de la société et bénéficie principalement à son cofondateur.
Il préconise la distribution d'un dividende spécial de neuf dollars qui porterait la valeur de l'action, telle que calculée par lui-même, à 22,81 dollars par titre, soit un montant supérieur de 67% au prix de l'offre. Pour y parvenir, il propose une recapitalisation du groupe avec effet de levier, lui-même offrant de débloquer si nécessaire un prêt relais de 3,25 milliards de dollars.
Si le conseil d'administration ne se range pas à son point de vue, il promet "des années de procédure judiciaire pour contester la transaction et les actions des administrateurs qui y ont participé".
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