Carl Icahn n'a pas révélé le montant de sa participation, qui serait de 6% selon la chaîne de télévision CNBC. D'autres actionnaires, représentant près de 18% du capital, ont également exprimé leur opposition à l'offre avec à leur tête le fonds Southeastern Asset Management, deuxième actionnaire du groupe avec une participation de 8%.
Southeastern, dirigé par le financier Mason Hawkins, veut voir Dell lancer un rachat d'actions ou vendre l'entreprise par appartements.
ACTUS REUTERS Stephen Elop, le directeur général de Nokia, a vu sa rémunération réduite de 45% en 2012, reflétant ainsi la baisse de 22% du cours de Bourse du fabricant finlandais de téléphones mobiles pendant cet exercice, selon un avis à la Bourse de New York.
Nokia avait débauché Stephen Elop en 2010 chez Microsoft en lui assignant pour mission de redresser le groupe, mais il encore perdu depuis des parts de marché face à Samsung et Apple.
Le directeur général a gagné au total 4,33 millions d'euros en 2012, contre 7,94 millions en 2011. Son salaire de base a pourtant augmenté de 59 500 euros à 1,08 million, mais il a reçu moins d'actions et d'options, et aucune prime.
Le groupe américain prévoit désormais un bénéfice par action compris entre 28 et 32 cents, alors qu'il avait communiqué précédemment une fourchette de 24-32 cents.
Pour le chiffre d'affaires, la fourchette visée passe à 2,80-2,91 milliards de dollars au lieu de celle de 2,69-2,91 milliards annoncée en janvier.
Les analystes prévoyaient en moyenne un BPA de 31 cents et un chiffre d'affaires de 2,80 milliards pour TI au premier trimestre, selon le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.
Le titre du fabricant de puces a fini à 35,20 dollars sur le Nasdaq jeudi avant cette annonce, en hausse de 0,17% sur la séance.
Google met la pression sur les autorités californiennes pour que son projet de véhicule autonome se passe de tests en conditions réelles avant d'être autorisé à circuler. Pour le géant américain, les simulations informatiques sont suffisantes.
Si les tests sur route de la Google car – le véhicule autonome de la firme de Mountain View – n'ont pas encore démarré, le prototype roule déjà… sur les routes virtuelles d'un programme de simulation informatique mis au point par Google. The Guardian explique que Google a conçu un programme de simulation "à la Matrix" intégrant l'ensemble des routes de Californie. Ses prototypes ont déjà parcouru plus de 6 millions de kilomètres sur ces routes virtuelles, se confrontant à un panel de situation variées – comme dans la vie réelle : des voitures qui changent subitement de file, des cyclistes qui slaloment entre les véhicules, des piétons qui surgissent inopinément.
La loi californienne impose que les véhicules autonomes soient testés dans des conditions "aussi proches que possibles de la réalité". Or pour Google, la simulation est bien plus efficace que des tests dans la vie réelle. Rod Medford, chargé de la sécurité du programme de véhicule autonome de Google, a écrit aux élus californiens pour tenter de les convaincre. Le Guardian s'est procuré la lettre. "Les simulations informatiques ont en fait plus de valeur, car elles permettent aux fabricants de tester leur logiciel dans un nombre bien plus élevé de conditions et situations extrêmes que sur une piste d'essai. Google souhaiterait s'assurer que la réglementation puisse être interprétée de façon à permettre aux fabricants de remplir leurs engagements à travers des simulations générées par ordinateur".
Retrouvez notre dossier "Dix champions de la simulation"
Google s'est vu signifier une fin de non-recevoir. La Californie l'a non seulement obligé à mener des tests sur routes, mais a exigé une modification de son prototype, explique le Wall Street Journal.
Pas question de laisser des véhicules sans volant ni pédales limer le bitume : Google a donc dû ajouter ces pièces sur ses exemplaires de tests. Un nouveau réglement entrant en vigueur le 16 septembre oblige en effet tout véhicule à disposer d'équipements permettant au conducteur d'en prendre les commandes en cas d'urgence. Google a donc modifié les premiers exemplaires de ses Google cars qui devraient circuler sur des routes privées dans les prochains mois.
L'industrie automobile continue à adopter la communication machine-to-machine à un rythme effréné. Selon Andreas Kohn, de Sierra Wireless, l’ensemble des applications existantes démultiplie à l’infini les possibilités d’application dans les automobiles.
Toutes ces innovations aident l'industrie automobile à appréhender l'Internet des objets et à jouer un rôle clé dans la réalisation des opportunités qu’offre le monde connecté.
Dans le secteur automobile, les réseaux cellulaires à haut débit et les microprocesseurs machine-to-machine (M2M) encore plus puissants permettent aux équipementiers et aux fournisseurs de niveau 1 de créer des logiciels et services plus sophistiqués pour le véhicule. L’ensemble des applications existantes – des applications de géo-fencing qui lient les services numériques aux emplacements géographiques en temps réel aux systèmes d’infotainement, en passant par l’analyse prédictive et les services de sécurité – démultiplie à l’infini les possibilités d’application dans les automobiles. Toutes ces innovations aident l'industrie automobile à appréhender l'Internet des objets et à jouer un rôle clé dans la réalisation des opportunités qu’offre le monde connecté.
Mais un obstacle freine la mise en place des solutions M2M pour l’automobile : la complexité de développer des applications connectées.
UNE NOUVELLE SOLUTION EMBARQUÉE POUR CHAQUE MARCHÉ ET CHAQUE CLIENTLes solutions M2M à destination de l’automobile ont été principalement faites sur-mesure. En l'absence de norme universelle pour les communications M2M, les applications logicielles sont conçues pour répondre aux besoins du matériel et du chipset d'un fournisseur spécifique, avec une faible capacité à passer d'une plate-forme ou d’une technologie réseau à une autre. Par conséquence, les équipementiers doivent développer des solutions embarquées à partir de zéro pour chaque marché et chaque client.
Cela signifie qu’il faut consacrer de nombreuses heures d'ingénierie et d'énormes ressources financières pour construire et reconstruire les fonctions basiques M2M pour chaque nouvelle solution ou marché : intégrer des processeurs, des modems et mémoires, rassembler tous les composants logiciels pour l’application, tester et valider. Et, une fois que les fournisseurs ont choisi une plate-forme exclusive pour leur solution connectée, ils sont effectivement liés à ce fournisseur (et à ses prix et feuille de route de produits) pour le long terme.
La compatibilité des appareils et des équipements n’est qu’un des problèmes causés par le déploiement d'applications et de services d'une multitude de fournisseurs.
D'autres défis peuvent surgir quand de nouvelles applications dans les véhicules ne sont pas compatibles avec les fonctions existantes, forçant les développeurs d'applications M2M et les constructeurs automobiles à développer des services dédiés pour chaque fournisseur et sa plate-forme à partir de zéro. Par conséquent, les fabricants d'électronique automobile ont besoin de passer encore plus de temps et de ressources d'ingénierie sur l'exécution de tâches basiques d'intégration de systèmes, qui ralentissent le déploiement de nouveaux applications et services.
DES FONCTIONNALITÉS "PRÊTES À LANCER", À "CONSTRUIRE" ET À "CONNECTER"
Pour être en mesure de tirer le meilleur parti de l’opportunité de l'internet des objets, les entreprises doivent créer un écosystème M2M plus flexible qui favorise le développement rapide de nouveaux produits et services.
Les plates-formes open source offrent un excellent moyen d'atteindre cet objectif, car elles peuvent permettre une commercialisation plus rapide de nouveaux produits et services.
Cette approche permet le développement d'une plate-forme universelle pour les applications, où les véhicules imitent le fonctionnement des smartphones, faisant fonctionner des applications communes à travers différents types de matériel. Afin d'atteindre cet objectif, cette technologie open source doit avoir un ensemble complet de fonctionnalités :
• des fonctionnalités pré-intégrées "prêtes à lancer" qui permettent de réduire le temps de développement
• un environnement d'application open-source "prêt à construire" qui inclut tous les blocs de construction dont les développeurs ont besoin pour créer des applications automobiles avancées. Cette plate-forme doit être entièrement personnalisable pour répondre au besoin croissant de flexibilité des développeurs d'applications
• des fonctionnalités "prêtes à connecter" facilitant le déploiement, la gestion et la mise à niveau des appareils. Ces capacités permettent aux fournisseurs d’apporter de nouvelles applications connectées sur le marché beaucoup plus rapidement et à un coût beaucoup plus faible. Avec une plateforme open-source basée sur Linux, les organisations peuvent réutiliser la même application sur plusieurs plates-formes matérielles, faire évoluer facilement les services, et modifier les composants sans avoir à reconstruire l'ensemble de la solution.
Un autre facteur clé est de s'assurer que les applications et les appareils M2M embarqués puissent être utilisés efficacement dans le long terme. Compte tenu de la longévité d'une voiture, il est important de s'assurer que les investissements dans le développement soient protégés en fournissant des moyens efficaces pour gérer et mettre à jour les applications bien après que le véhicule ait quitté le concessionnaire. Les protocoles de sécurité, par exemple, ne restent efficaces que s’ils peuvent être mis à jour régulièrement. Pour être en mesure de gérer les applications et les services connectés par centaines de millions de véhicules, les constructeurs automobiles ont besoin de plates-formes flexibles et évolutives qui leur permettent de déployer les mises à jour de services et de suivre la performance de tous les appareils connectés en temps réel.
NOUVEAUX MODÈLES DE REVENUS ET DE PARTENARIATS POUR LES FOURNISSEURS AUTOMOBILES
Les plates-formes de gestion basées sur le cloud, par exemple, sont un excellent moyen de gérer et de surveiller à distance des millions d'appareils connectés et de faire évoluer l’approvisionnement des services M2M en fonction de la demande des clients. Cette approche simplifie la gestion des applications M2M et réduit les coûts de maintenance, permettant aux fournisseurs de services d'offrir des produits plus compétitifs aux clients finaux.
Ces plates-formes cloud peuvent fournir encore plus de valeur par la gestion des alertes en temps réel du trafic basées sur des demandes pré-configurées, un statut complet sur la disponibilité des places de stationnement à proximité, ou des services d’actualité et d'information.
Au-delà des avantages opérationnels, les plates-formes de développement open-source M2M ont le potentiel de créer de nouveaux modèles de revenus et de partenariats d'affaires pour les fournisseurs du secteur automobile. La technologie open source Legato, par exemple, possède un environnement de test "bac à sable", qui permet d’exécuter plusieurs applications sur le même module. Avec un fort niveau de sécurité, le bac à sable permet aux développeurs de contrôler étroitement les ressources utilisées par une application donnée, tout en s’assurant que les applications ou les services de tiers ne peuvent pas accéder aux données sensibles ou aux fonctions automobiles critiques et sécuritaires.
Par exemple, un constructeur automobile européen pourra mettre au point une unité de contrôle de la télématique (TCU) pour se conformer à la législation sur l’"eCall" de l'Union européenne, dispositif permettant aux véhicules de contacter automatiquement les services d'urgence après un accident. Un fournisseur peut utiliser Legato strictement à cette fin, et créer rapidement une solution eCall basée sur Linux qui peut s'adapter à n’importe quel marché ciblé par le fournisseur. Mais pour peu ou pas de coût supplémentaire, le fournisseur peut également utiliser la même technologie pour apporter au véhicule de nouveaux services connectés diversifiés, en toute sécurité, via la même plate-forme.
SIMPLIFIER LE DÉVELOPPEMENT ET LA GESTION DES OBJETS CONNECTÉS ET DE LEURS SERVICES
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