Cette capacité à augmenter massivement les sources de données est incroyable pour tout type d'entreprise qui a besoin d'informations, et évidemment nous voulons que ces informations soient stockées et utilisées depuis Box, ajoute-t-il.
Selon Aaron Levie, il ne faut pas rejeter ces marchés simplement parce qu'ils manquent de glamour. L'attention des acteurs du secteur doit se porter sur les compagnies d'assurance, les équipes de secours, les entreprises de l'énergie, du pétrole et du gaz notamment, et d'autres industries aux besoins similaires.
Le PDG a rappelé qu'à ses débuts, l'ordinateur était plutôt utilisé pour des applications militaires, jusqu'à ce qu'on crée des usages professionnel et personnel. On commence à voir une transition similaire avec les drones. Nous sommes l'internet de 1993 avant le moteur de recherche, le téléphone portable avant l'iPhone explique-t-il. Les premières utilisations qu'on voit aujourd'hui ne sont peut-être pas celles qui vont vraiment créer un changement profond.
Les obstacles à la commercialisation des drones sont cependant énormes actuellement en termes de réglementations et de lois concernant la protection de la vie privée, la sécurité, le trafic d'objets aériens, entre autres. Mais le potentiel est indéniable, estime le PDG, pour certaines industries qui pourraient s'équiper en drones armés de capteurs.
Le système mobile de laser défensif de Boeing, le HEL MD, vient de passer une nouvelle série de tests. Il s'est montré capable de détruire ses cibles malgré des conditions météorologiques difficiles (brouillard, pluie, vent), connues pour poser problème aux armes à énergie dirigée. Autre innovation, il n'est pas contrôlé par un système de visée complexe, mais par une manette Xbox reliée à un ordinateur portable !
Boeing vient de tester avec succès le fonctionnement de son démonstrateur mobile de laser à haute énergie (High Energy Laser Mobile Demonstrator, ou HEL MD) dans des conditions météorologiques difficiles. Les tests ont eu lieu en collaboration avec l'armée des Etats-Unis, sur la base aérienne d'Eglin, en Floride. [...]
Intel ne se contente pas de booster les performances des PC, tablettes et smartphones en développant tous les ans une nouvelle génération de microprocesseurs. Il travaille aussi sur l’amélioration de l’expérience utilisateur, avec la promesse notamment de supprimer les mots de passe et les fils. Nous voulons éliminer non seulement les fils des liaisons de transmission de données, mais aussi des liaisons d’énergie pour le rechargement de batterie, précise Kirk Skaugen, vice-président et directeur général de l’activité PC Client Group.
A l’IDF, l'évènement, qui réunit ses développeurs, partenaires et clients, à San Francisco, du 9 au 11 septembre, il a présenté de nombreuses innovations technologiques dans ce sens. Zoom sur trois d’entre elles.
La caméra 3D RealSense est une technologie 100% Intel. En combinant deux caméras traditionnelles et un détecteur infrarouge, elle peut mesurer la profondeur et capter ainsi des objets en 3D.
L’une des applications à l’étude chez Intel vise à doter l’ordinateur d’une interface gestuelle. On peut ainsi par de simples gestes de la main et sans toucher l’écran ni le clavier contrôler à distance la machine. Cette interface est censée non seulement simplifier l’interaction avec le PC, mais améliorer aussi l’expérience des jeux vidéos en les rendant plus immersifs et plus proches de jeux avec une console de salon.
Intel planche sur une application qui détecte votre visage et vous dit si vous êtes triste ou joyeux. Il travaille aussi sur la mesure à distance du rythme cardiaque par la détection de la couleur de la peau. Cette technologie a le potentiel pour être utilisée comme moyen d’identification biométrique, en remplacement des mots de passe. Selon Intel, plus de 60 applications différentes sont en cours de développement par des partenaires. Pour la démonstration, la technologie se présente sous la forme d’un périphérique séparé. Les constructeurs de PC et tablettes sont encouragés à l’intégrer dans leurs machines, comme Dell le fait sur sa tablette Venue 8 7000 Series qui sera commercialisée à la fin de l’année. Son intégration coûte environ 99 dollars. Intel met à la disposition des développeurs un kit afin de créer des applications pour cette technologie.
Le WiDi (transmisison video sans fil) a été lancée il y a 5 ans par Intel pour faciliter la transmission sans fil de photos et vidéos du PC ou de la tablette vers l’écran du téléviseur, et inversement.
Elle s’appuie sur le Wi-Fi. Intel la met maintenant à l’heure de l’ultra haute définition qui offre une résolution d’image 4K (3940 x 2160 pixels), quatre fois la haute définition actuelle. Pour cela, la machine comme le téléviseur doivent disposer du Wi-Fi de dernière génération (norme 11 ac) offrant un débit supérieur à 1 Gbit/s et un temps de latence de seulement 68 millisecondes.
Un téléviseur 4K compatible avec WiDi est prêt à être lancé par LG. D’autres sont attendus chez Samsung, TCL, Sony ou Toshiba en 2015. Pour les postes télés existants, Intel propose un périphérique de la taille d’une clé USB mais qui se branche sur le port HDMI du téléviseur. Ce module est réalisé par la société Actiontec au prix de 69 dollars.
Intel croit beaucoup au rechargement sans fil. Il est membre actif de l’alliance Rezence (ex-AW4P), qui comprend aujourd’hui plus de 50 sociétés et qui promeut la recharge sans fil par résonance magnétique. La démonstration s’appuie sur un design de référence d’un PC portable, qui intègre un récepteur de rechargement de batterie.
Une table basse, munie d’un émetteur magnétique, fait office de support de rechargement.
Plusieurs terminaux peuvent être rechargés simultanément. Selon Intel, le rendement se situe entre 50 et 75%, jugé supérieur à celui de la technologie concurrente de rechargement par induction promue par le consortium Qi. En coopération avec AT&T, Intel a développé un adaptateur pour le smartphone Galaxy S5 de Samsung. Mais l’objectif est que cette fonction soit intégrée dans le terminal, ce qui est attendu à partir de 2015.
Myfrenchfab.com est un site où les inventeurs du concours Lépine croiseraient enfin la route de designers industriels qui les aideraient à rendre leur invention désirable et possible à fabriquer en France. Pas nouveau, me direz-vous. Aux États -Unis, le site Quirky se développe sur la même idée depuis 2009. Et en France, le site lafabriqueainnovations.com s'est lancé en juin 2013 sur le même concept, mais peine à transformer l'essai. Outre les Tatanes, des tongs personnalisables made in France déjà commercialisées ou les Médibons (chocolat pour aider les enfant à prendre un traitement) du jeune designer Thomas Panzolato, qui devraient entrer en production, le site n'a pas encore prouvé l'efficacité du modèle.
Myfrenchfab, lancé par l'industriel Fab21 avec le designer lyonnais Bertrand Barré du groupe Zebra et la société de conseils en transformation digitale Visiativ, peut-il faire mieux ?
A son ouverture, sur le site, seuls deux idées sont présentées : un balai ergonomique et un fauteuil-lit minimaliste. Mais sur le stand de la nouvelle marque d'objets design made in France, MyFrenchfab du salon Maison et Objets de septembre 2014, ce sont huit objets et meubles design, prêts pour la commercialisation, que présentaient les trois partenaires.
Outre le fauteuil-lit, imaginé par un étudiant designer lors d'un week-end design organisé par Fab 21 en avril 2014, une table pliante, ou des petites patères en tube, multicolores, Bertrand Barre a en effet dessiné pour la nouvelle marque, 2 balais au manche coudé ergonomique pour multiplier la force (un pour l'extérieur et un pour l'intérieur), mais aussi une brouette et un portant, les trois produits valorisant le plus possible le savoir-faire de Fab21 : le cintrage de tube métallique. Le designer industriel a également imaginé deux labels, l'un (un c a l'envers avec !) pour la gamme de produits étonnants (design mais accessible), l'autre (C+) pour les produits exigeants de luxe, comme deux lampes en verre soufflé, ou un portemanteau habillé de cuir, imaginé par l'architecte Gilles Dupré.
La marque ne cible pas l'entrée de gamme low cost, explique Clément Brochon, l’un des deux repreneurs de l'équipementier Fab 21, installé à Fumay (Ardennes), à l'origine du virage design de l'entreprise et de sa diversification vers l'innovation collaborative, avec son acolyte Nicolas Rey, expert en financement de l'innovation. L'idée initiale était de lancer une communauté autour du savoir-faire dans le domaine des tubes. Mais l’entrepreneur veut surtout faire de FAb21 l'usine du XXIe siècle, ouverte sur l'innovation collaborative et la fabrication numérique (dans laquelle il a investit massivement) pour le compte de tiers, en intégrant les dimensions design et distribution, pour des inventeurs indépendants, via le site MyFrenchFab, mais aussi et surtout pour des entreprises, insiste Clément Brochon. Et ouvrir, pourquoi pas, la plate-forme à d'autres industriels. Clément Brochon et Nicolas Rey sont très impliqués dans le plan objets connectés, même si FAb21 est assez loin d'Angers, où devrait être lancée la première cité industrielle des objets connectés.
Une idée née de la rencontre avec Bertrand Barré, qui peinait à faire émerger sa plate-forme d'innovation collaborative WeToos.com (plébiscite et enrichissement des idées par les internautes, rémunération des inventeurs aux Royalties...), décrite dans son ouvrage Ensemble c'est possible, publié chez Jericho Editions en septembre 2013, et annoncée publiquement lors du ID Summit de Nantes. Le site a aussi bénéficié de l'expertise du groupe Visiative, qui a développé sa plate-forme d'échange collaborative pour bureau d'étude Linkoa, raconte Clément Brochon. Reste pour les trois partenaires, à transformer l'essai, en réussissant la partie peut-être, finalement la plus délicate : la commercialisation des produits.
Le géant de l'internet continue ses emplettes dans le secteur de la santé et des biotechnologies, avec l'acquisition de Lift Labs, un fabricant de cuillères high tech. Google, qui n'a pas précisé combien il avait déboursé pour Lift Labs, précise que la société sera intégrée à sa division Google X, dédiée à des projets tels que des voitures sans conducteur et des drones.
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