Exclusivité de cette année, les visiteurs de l'IFA pourront aussi découvrir la télévision "ULED" du fabricant chinois Hisense, avec son écran ultra HD doté de la technologie Direct-LED-Backlight.
Les contenus qui donnent sens aux téléviseurs ultra HD sont aussi le sujet phare du salon. Les solutions de streaming vidéo intégré pleuvent et Panasonic va dévoiler ses téléviseurs avec serveurs SAT-IP intégrés, permettant de streamer en ultra HD sans équipement complémentaire.
Pour eux, le succès est toujours au rendez-vous. Les smartphones et tablettes occupent, cette année encore, une place centrale à l'IFA. Une bonne nouvelle pour les fabricants puisque selon un sondage mené en France, Espagne, Italie et Allemagne, 25% des personnes interrogées comptent remplacer leur smartphone d'ici la fin d'année.
Après avoir annoncé le déploiement de son réseau en Espagne en février dernier en scellant un partenariat avec Abertis (l'équivalent de TDF, anciennement TéléDiffusion de France), Sigfox passe à l'étape suivante : la signature de clients.
Ce sont des millions d'objets connectés qui utiliseront le réseau bas débit de Sigfox dans les prochains mois outre Pyrénées.
La start-up française et son partenaire local (qui a déployé la technologie Sigfox sur ses 1500 tours de communication en un peu plus de six mois) lancent un projet ambitieux avec Securitas Direct, leader de la télésurveillance en Espagne. L'entreprise va connecter les millions d'objets de surveillance installés chez ses clients, particuliers et professionnels (des détecteurs de présence ou de fumée, alarmes d'intrusion, etc.) via le réseau cellulaire dédié à l'internet des objets inventé par la pépite toulousaine.
Securitas explique avoir choisi Sigfox pour des questions de coûts et de gestion de l'énergie. La solution viendra en complément des modes de communication actuels (2G/3G) et permettra de palier d'éventuels pannes des réseaux classiques. Elle permet d'envoyer de courts messages et de simples commandes, un mode de communication parfaitement adapté à l'Internet des objets. Securitas mettra progressivement à jour le logiciel de ses équipements pour les rendre compatibles avec le réseau cellulaire Sigfox.
Avec ce contrat, qui rapportera plusieurs millions d'euros via les abonnements chaque année, la jeune pousse française franchit une nouvelle étape de son développement.
Elle pourrait rapidement intégrer le top 10 mondial des opérateurs du M2M et de l'Internet des objets.
Le "Air show" de Farnborough pourrait voir naître un nouvel avion. Enfin presque ! Airbus envisage d'annoncer, selon des sources proches du dossier selon Reuters, le lancement d'une version remotorisée de son A330 baptisée A330 NEO.
L'A330-800 NEO et l'A330-900 NEO seraient des versions modernisées de, respectivement, l'A330-200 et l'A330-300. Ils intégreront une modernisation de l'aménagement de la cabine et une augmentation de 400 milles (740 km environ) du rayon d'action grâce à une nouvelle motorisation. Airbus avait réalisé un joli coup en remotorisant son A320 en 2010.
Concernant l'A330 NEO, Airbus devrait aussi mettre en avant une diminution de 14% de la consommation de carburant de ces nouveaux modèles, équipés d'un nouveau réacteur de Rolls-Royce.
Mercurochrome veut profiter du boom des objets connectés. D'après nos confrères de LSA, le laboratoire français va lancer deux bracelets de e-santé le 12 novembre prochain : le "Coach Forme et Sommeil" et le "Coach Stress". Le premier doit permettre un suivi de son état de forme et de la qualité de son sommeil, à l'image du Pulse de Withings.
Le deuxième vise à mieux gérer son stress en mesurant le rythme cardiaque de l'utilisateur. "Selon le niveau mesuré, l’application à télécharger sur son smartphone propose alors des exercices pour mieux gérer son stress", explique la directrice marketing des laboratoires Juva Santé, le groupe qui possède la marque Mercurochrome.
Avec un prix unitaire inférieur à 40 euros, la marque française compte bien démocratiser l'utilisation de ce type d'appareils. Un mouvement déjà engagé : en France, la e-santé représenterait ainsi 64% des achats d'objets connectés selon une étude du cabinet Xerfi.
Les drones de livraison d'Amazon, ce n'est pas que du bluff ou un habile coup de com'. Le géant américain du e-commerce tente de le démontrer. L'entreprise a demandé l'autorisation à la FAA (Federal aviation administration) de mener des tests en extérieur, près de son centre de recherche et développement de Seattle. Le site regulatory.gov publie la lettre d'Amazon, dans lequel l'entreprise fait le point sur son degré d'avancement et ses motivations.
Amazon dit en être à la neuvième version de son prototype. Ces cinq derniers mois, la firme s'est concentrée sur "la fiabilité, la durée de vol, les technologies de détection et d'évitement, les capteurs et l'algorithme" de son Amazon Prime Air, dont l'objectif est de pouvoir livrer des objets "en moins de 30 minutes". Le drone mis au point par l'équipe de développement, constituée de "roboticiens de renommée mondiale, de scientifiques, d'ingénieurs aéronautiques" et même d' "un ancien astronaute", serait désormais capable de transporter des charges de 5 pounds (environ 2 kilos) à une vitesse de 80km/h.
Amazon demande au gendarme des airs américain de disposer des mêmes droits que les fabricants et possesseurs de drones qui, eux, ont le droit de faire voler leurs engins, sous certaines conditions. Les acteurs tels qu'Amazon sont contraints de mener leurs tests à l'intérieur de bâtiments ou hors des frontières américaines.
L'entreprise de e-commerce met d'ailleurs la pression sur le régulateur en laissant entendre qu'elle pourrait délocaliser son programme si le feu vert ne lui est pas accordé.
"Bien sûr, nous préférerions garder les emplois et investissements de cet important programme de recherche et développement aux Etats-Unis", glisse l'entreprise dans sa lettre, qui forme un vœu à la fin de sa missive : "un jour il sera aussi normal de voir un drone de livraison dans sa rue que de croiser un camion de livraison aujourd'hui".
Rien n'est gagné pour l'entreprise américaine car la FAA a récemment tenu à rappeler qu'à l'heure actuelle, elle était fermement opposée au vol de drones commerciaux. Des entreprises comme Amazon poussent au contraire pour que le cadre réglementaire soit assoupli, au nom de l'innovation et de la compétitivité.
La R&D prend de plus en plus de place dans l'industrie française ! C'est l'un des enseignements majeurs du classement des 100 premiers sites industriels de France que vient de révéler L'Usine Nouvelle.
Dans la liste dressée (en fonction des effectifs), on voit nettement la montée en puissance de la R&D. Le site d'Airbus à Toulouse, première usine de France, comprend dans les 13400 salariés qui travaillent sur ce site un bon nombre d'ingénieurs et techniciens dédiés à la recherche et au développement. Si l'on se concentre sur les établissements ne produisant que de la matière grise, on voit que les centres de design des constructeurs français s'imposent en tête de liste.
En attendant l'avion de ligne sans pilote, Airbus imagine l'avion sans pare-brise. L'avionneur européen a déposé un brevet en 2013 (mais rendu public en juin 2014) portant sur un nouveau concept de cabine de pilotage. Les pilotes n'auraient plus de contact visuel direct avec l'extérieur à travers une surface vitrée. Ils disposeraient d'un écran panoramique offrant une vision "augmentée" de l'environnement. Ce panneau de contrôle serait projeté ou modélisé sous forme d'hologramme grâce à un système de lasers, selon le brevet déposé par Airbus.
L'un des objectifs avancé par l'inventeur est d'améliorer la vision des pilotes en éliminant les problèmes de distorsion visuelle et en élargissant considérablement leur angle de vision. Les pilotes pourraient basculer entre plusieurs vues, et accéder à une batterie de données en plus des images.
Autre avantage de ce système : libérer de l'espace pour accueillir davantage de passagers, ce cockpit réduit (mais augmenté par les écrans) pouvant être installé n'importe où dans l'appareil (y compris sous les passagers, selon les croquis fournis par Airbus). En supprimant le pare-brise vitré, Airbus pourrait également redessiner le nez et l'avant de l'appareil pour améliorer l'aérodynamique et réduire le poids de l'appareil. Reste à convaincre les passagers du bien-fondé d'un tel concept… Airbus prévoit d'ailleurs une variante dans laquelle le cockpit conserverait sa place traditionnelle et des mini-hublots subsisteraient en lieu et place du pare-brise classique.
Pour promouvoir le confort de ses nouvelles cabines première classe et les services associés, British Airways a imaginé un dispositif pour évaluer le bien-être de ses clients en temps réel. Les passagers d'un vol Londres/New-York ont été équipés de casques mesurant en temps réel l'activité neuronale. L'objet communique en bluetooth avec une couverture équipée de fibre optique lumineuse.
Quand le passager est relaxé, les diodes s'allument en bleu ; s'il est stressé, en rouge. Si elle démontre bien le potentiel de ce type de textile connecté, l'expérience a, pour le moment, essentiellement une visée publicitaire : avec une image de ses passagers lovés dans une couverture bleue, la compagnie aérienne prouve que, dans ses avions, ses clients sont détendus !
Du data mining au service des objets connectés. John Matherly, le fondateur du moteur de recherche des objets connectés Shodan, a publié en août une carte mondiale des appareils connectés à internet : des ordinateurs aux smartphones, des centrales électriques aux réfrigérateurs, des téléviseurs aux thermostats domestiques... En représentant les zones les plus densément équipées en appareils pouvant se connecter à internet, la carte permet de se faire une idée précise sur les marchés porteurs pour l’internet des objets.
L'aéronautique bénéficie depuis 20 ans des progrès de l'électronique grand public qu'elle a adoptée, réduisant par la même des coûts de développement élevé de processeurs spécifique. Le secteur fait face aujourd'hui à un problème : les puces qui font tourner les iPhone et autres devices ont des durées de vie réduites, incompatibles avec les besoins de l'aéronautique nous explique Frédéric Falchetti, directeur technique systèmes pour Dassault Aviation.
Dans les années 90, l'accès par le grand public à de grosses puissances de calcul, avec l'adoption par tous de PC, a sonné le glas des filières de composants spécifiques à l’aéronautique militaire et civile qui s'est dotée des processeurs faisant tourner ses machines. Le recours à ces composants grand public a permis de réduire les coûts et de tirer bénéfice des gains en puissance de calcul, en consommation électrique et en dissipation thermique apportés par leurs innovations technologiques.
Mais ce modèle atteint aujourd'hui ses limites : les processeurs fabriqués par les géants du secteur que sont Samsung et Intel sont très bons pour les smartphones (Samsung fait les puces pour Apple) et ordinateurs vendus par millions d'exemplaires chaque jour. Mais cette médaille a un revers : la problématique d'obsolescence.
Les gains en puissance de calcul ont surtout été obtenus en réduisant la finesse de gravure des puces pour atteindre aujourd’hui 22 nanomètres (nm), voire moins. Il est probable que la limite physique de quelques atomes sera atteinte d’ici 2020.
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