Les éditions Penguin Books, à l'origine du projet proposent donc le marque-page Tweet for a Read qui lance un compte à rebours lorsque le lecteur ferme son livre. Intelligent, le marque-page va enregistrer la date de la dernière fois que le livre a été ouvert grâce à un capteur de lumière. Si au bout d’une semaine, son possesseur a délaissé le livre, il lui envoie un tweet pour le sommer de reprendre sa lecture.
La plage. L'air du large, les embruns, les coquillages, le bruit des vagues… et les hordes de touristes se disputant de précieux mètres carré de sable. L'affluence peut transformer ce lieu rêvé en zone hostile, plus bondée qu'une rame de RER B aux heures de pointe. Avec cette hantise : perdre le petit dernier entre deux parasols et voir votre rêve estival transformé en cauchemar.
Pas de panique : des fabricants d'objets connectés ont pensé à vous et façonné des appareils permettant de pister votre petit dernier, histoire de le laisser gambader en liberté… surveillée.
Au dernier CES, le salon de l'électronique de Las Vegas, la marque GeoPalz a dévoilé l' Ibitz for kids. Ce pavé coloré à scotcher aux baskets ou aux vêtements de votre enfant résiste à l'eau, et est doté d'une fonction de géolocalisation. Ce n'est pas son seul atout : il est fourni avec une application qui permet aux parents d'assigner des activités à leur bambins, comme un nombre de pas à effectuer chaque jour ou un programme d'exercices physiques à accomplir. Le tout fonctionne sur le principe de la gamification, avec des récompenses à débloquer pour les enfants. Précisons que le même style d'objet est disponible pour surveiller… un animal de compagnie.
Il dispose d'une puce GPS et d'une connectivité wifi, pour suivre son enfant minute par minute au mètre près. En appuyant sur un bouton, il peut être mis en contact instantanément par téléphone avec l'un de ses géniteur. Un père ou une mère inquiets peuvent évidemment effectuer l'appel dans l'autre sens à tout moment.
D'autres fabricants d'accessoires connectés vont probablement se positionner sur ce marché dans les prochains mois. Nivea avait donné le ton en mai en offrant aux lecteurs d'un magazine brésilien un bracelet connecté détachable. Mis au poignet d'un enfant, il permettait de s'assurer que celui-ci ne s'éloignait pas trop de la serviette de bain de ses parents… Le succès de cette opération marketing (récompensée par un Lion d'or à Cannes) va peut-être donner l'idée à Nivea, ou à un autre fabricant, de produire ce type d'accessoire, en version jetable ou pas.
Une spécialiste de la robotique du MIT a créé le robot de maison Jibo, un assistant personnalisé capable d'interactions plus chaleureuses qu'une tablette. Il reconnaît les voix et les visages, répond à des questions, peut raconter des histoires, prendre des photos... Une version physique humanisée de Siri, en somme.
Le projet Jibo vient de lever près de 600 000 dollars sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo. La campagne de financement promet la livraison d'une première version en 2015, avant un lancement public en 2016.
HUMANISER LA TECHNOLOGIE
Pourquoi développer un nouvel assistant personnalisé en plus de Siri, Google Now, Blackberry et autres ? Le robot Jibo se veut une version humanisée, et une représentation physique d'un assistant intelligent. Le robot a vocation, selon le site, à devenir partie intégrante de la famille.
Et si la technologie vous traitait comme un être humain ? Et si elle vous aidait comme un partenaire, et non pas comme un outil ? C'est l'objectif de Jibo, affirme la créatrice Cynthia Breazeal, chercheuse au MIT. Sur la vidéo de présentation du projet, Jibo ressemble étrangement à Eve, le compagnon du gentil robot Wall-e dans le dessin animé Pixar du même nom.
Les créateurs semblent miser avant tout sur un aspect social, avec un robot qui pourrait devenir le compagnon intelligent de personnes âgées par exemple. L'équipe a déjà établi un partenariat avec un hôpital américain pour accompagner les enfants malades.
Jibo fonctionne avec une application dédiée sur iOS et Android. Il est équipé de deux caméras haute résolution, peut reconnaître les visages, prendre des photos et permet des vidéos conférences à plusieurs. Jibo peut également faire pivoter sa tête pour suivre le mouvement des individus. Il répond aux questions et fait des suggestions selon les préférences de chaque individu, grâce à des algorithmes d'intelligence artificielle. Ainsi, il peut proposer à un utilisateur de commander son plat préféré à son retour du travail par exemple. Il permet aussi de lire des messages à voix haute, et de raconter des histoires de façon interactive.
La créatrice prévoit encore plus de possibilités, avec la reconnaissance des expressions faciales, ce qui pourrait permettre au robot d'ajuster ses suggestions et son comportement selon l'humeur de ses utilisateurs. Des fonctionnalités qui dans l'ensemble se rapprochent de celles d'un assistant comme Google Now, mais avec plus d'interactivité et plus d'intelligence émotionnelle. La maison connectée du futur ne devrait pas être froide et informatisée, résume la créatrice qui a doté son petit compagnon robotisé d'émotions.
L'arme anti-solitude a un prix. Pour les supporteurs de la campagne de financement participatif, Jibo devrait être disponible pour 500 dollars, soit environ 369 euros. Les développeurs qui voudront créer des applications dédiées, pourront s'en procurer un exemplaire prévu à cet effet pour 600 dollars.
Google, qui entend bien imposer Android Wear dans la bataille mondiale des OS pour objets connectés, s'en prend à Samsung pour ses infidélités. En effet, selon le site américain The Information, la société sud-coréenne, s'est attirée les foudres du géant du web pour avoir équipé ses montres connectées Gear 2 et Gear Fit du système d'exploitation open source Tizen.
Cette fois, c'est Google qui reprocherait à Samsung, dont la plupart des appareils fonctionnent sous Android, de mettre trop en avant le système d'exploitation (OS) open source, Tizen, faisant ainsi de l'ombre à celui de Google, Android Wear.
A première vue, ce conflit ne semble pas fondé, Samsung pouvant bien utiliser l'OS qu'il veut pour ses objets connectés. Pourtant, selon le site américaun The Information, Google ne le prend pas à la légère et son patron n'a pas manqué de convoquer son homologue sud-coréen pour une explication formelle.
Pour étayer ses arguments, le PDG de Google a reproché à Jay Y. Lee d'avoir beaucoup plus investi sur Gear 2 et Gear Fit qui tournent sous Tizen que pour son modèle précédent, fonctionnant sous Android. Niant en bloc ces accusations, Jay Y. Lee a qualifié le comportement des dirigeants de Google de tyranique et s'est refusé à toute concession.
Depuis le début du mois de juin, Samsung propose mise à jour de sa première Galaxy Gear. Cette version 2.2.0 fait disparaitre Android au profit de Tizen, pas sûr que cela apaise leurs relations.
Le premier épisode de notre série d'été sur les objets connectés et applications utiles aux vacanciers met en lumière un produit français récompensé au CES de Las Vegas : le bracelet June de Netatmo est le premier bijou connecté à mesurer l'exposition au soleil. Utile pour optimiser les séances de farniente sans se mettre en danger.
Après avoir remporté deux prix au CES de Las Vegas, le bracelet connecté pour surveiller son exposition au soleil, June de Netatmo, se met au service des inconditionnels du bronzage estival.
Le bijou connecté, dont l'ornement est un petit galet à facettes équipé de capteurs UV, communique par Bluetooth avec l'iPhone. Via l'application dédiée, téléchargeable gratuitement, il indique le taux d'exposition au soleil et conseille ses porteurs sur l'indice de crème UV le plus approprié, envoie une alerte en cas de coup de soleil imminent et calcule le taux d'exposition au soleil optimal par jour. Ainsi, June peut prévenir le vieillissement de la peau, voire des risques de tumeurs cutanées.
Vendu au prix de 95 euros, le bijou anti coup de soleil est disponible sur les étals depuis le 15 juin 2014.
Le FBI est perplexe face à l'arrivée des voitures autonomes mais pas insensible à leurs charmes multiples. Dans un rapport, déniché par The Guardian, les autorités fédérales américaines cogitent sur les conséquences de leur mise en circulation. Et le FBI ne cache pas son inquiétude face à l'utilisation frauduleuse de ces bolides sans chauffeur.
D'une part, les délinquants pourraient en user pour semer les forces de l'ordre lors de course poursuites sans s'inquiéter des commandes et pourront viser les autorités policières à leur guise.
Pire encore, les terroristes pourraient s'en servir comme arme par destination en les transformant en véhicules piégés sans sacrifier l'un des leurs.
Les piratages, les dépassements de vitesse et accidents programmés à distance... tous ces aspects semblent effrayer le FBI. Mais, d'autres points les séduisent complètement.
Aider à mieux filer : c'est LE point positif essentiel relevé par le FBI. Les algorithmes peuvent contrôler la distance entre la voiture de patrouille et sa cible, ils peuvent permettre d'éviter toute détection et réorienter la voiture de patrouille lorsqu'elle est trop près du véhicule qu'elle suit, sans pour autant lui faire perdre de vue son objectif., précise le rapport.
Le FBI estime que les voitures autonomes pourraient être approuvées par le Congrès pour une utilisation par le public dans les cinq à sept années à venir. De quoi voir venir et adapter le code de la route.
[ACTUALISE] Samsung montre ses biceps à ses concurrents dans le secteur des objets connectés. Selon le site TechCrunch, le conglomérat serait sur le point de mettre la main sur la start-up américaine SmartThings, pour un maximum de 200 millions de dollars. Si cette opération était confirmée, elle serait la plus importante jamais réalisée dans le secteur pour le géant coréen.
Actualisation du 18 août : SmartThings confirme sur son blog officiel son rachat par Samsung. La start-up va déménager pour rejoindre l'Open Innovation center Group à Palo Alto mais restera indépendante. L'intégration de SmartThings est une nouvelle étape de l'offensive de Samsung dans l'internet des objets : la firme coréenne développe notamment la plate-forme Sami et le bracelet Simband.
Samsung veut avoir une grosse part de l'appétissant marché des objets connectés, que se partagent les géants du net. Après Google, qui s'est offert la star du secteur Nest en janvier 2014, Apple, qui développe sa plate-forme de domotique HomeKit, la firme coréenne s'apprêterait à racheter la start-up SmartThings. Selon le site TechCrunch, le groupe serait prêt à débourser 200 millions de dollars pour réaliser sa plus importante acquisition dans le domaine.
Intéressés par les objets connectés ? Participez au Congrès Objets Connectés, organisé par L’Usine Digitale
Samsung mise sur une plate-forme de domotique mature, qui n'a besoin que d'un soutien marketing, affirme TechCrunch. Créée en 2012, la start-up basée dans la ville de Washington a notamment développé une application mobile qui communique avec plusieurs objets connectés, présent dans le domicile de ses utilisateurs. Température, lumière, nombre de personnes présentes…
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