UTILISER LES DONNÉES POUR AJUSTER LES PRIX
Pour anticiper la demande en conducteurs à certains horaires (heures de pointes) et dans certains lieux, Lyft utilise les big data. Selon Logan Green, le PDG, les analyses de données permettent d'optimiser les performances. En effet, au lieu de planifier les horaires des conducteurs, Lyft a choisi de simplement leur communiquer la rémunération qu'ils peuvent anticiper en fonction des lieux et des créneaux horaires. Nous sommes transparents sur les données en interne, afin de laisser les conducteurs s'auto-réguler, explique-t-il.
Par ailleurs, grâce aux données, Lyft a aussi pu augmenter la rétention d'utilisateurs. En analysant les données, la start-up a constaté que les utilisateurs sont prêts à payer plus cher aux heures de pointes, plutôt que de ne pas avoir accès à un véhicule du tout. Pour garder les utilisateurs, on s'est rendus compte qu'on devait avoir des conducteurs disponibles tout le temps, ajoute le PDG.
Lyft espère pouvoir continuer grâce aux données à anticiper de mieux en mieux les besoins et déterminer avec précision où les conducteurs doivent aller en priorité.
LES TAXIS PEUVENT S'ADAPTER AU MONDE DES DONNÉES
Par ailleurs, toujours selon le patron de Lyft, le débat taxis versus VTC semble considérer, faussement, que l'industrie des taxis agit comme une entreprise ou une seule entité organisée.
On parle d'eux comme s'il s'agissait d'une entreprise cohérente, mais il s'agit d'une union, avec des régulations.
De nombreuses industries [traditionnelles] deviennent des plates-formes qui utilisent des données et de la technologie. Les taxis s'en sortent, pour l'instant, et répondent à des besoins qu'on ne peut pas nécessairement satisfaire, comme quand un professionnel a besoin d'une voiture de première classe pour la journée. Les taxis sont aussi les seuls à être autorisés à récupérer des passagers dans la rue, donc ils vont continuer à dominer sur ce terrain, estime Logan Green.
Ils vont tenter d'utiliser la technologie de plus en plus, poursuit-il. Selon lui, il y a une opportunité pour créer un nouveau marché pour toutes les start-ups qui voudraient aider les taxis à s'adapter à la technologie et leur donner des outils. L'une d'entre elles, Flywheel, est une application qui permet de trouver et commander un taxi depuis son mobile. Logan Green n'est pas inquiet pour autant : cela introduit plus de compétition sur le marché, et offre une meilleure expérience pour les clients. Maintenant le service va continuer à s'améliorer. Et dans cette bataille des données, Lyft veut être en pole position.
La guerre des brevets entre Apple et Samsung se concentre désormais sur un seul champs de bataille. Le géant sud-coréen de l'électronique a annoncé ce mercredi 6 août que les deux groupes avaient décidé d'abandonner leurs poursuites judiciaires réciproques... sauf aux Etats-Unis.
PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS EN JEU
Samsung et Apple sont convenus de renoncer à tout contentieux entre les deux entreprises en dehors des Etats-Unis où les enjeux se montent à plusieurs centaines de millions de dollars, a indiqué Samsung dans un communiqué.
Quand un champion français se positionne pour racheter un acteur étranger, Bercy applaudit. Suite à la confirmation par Iliad, maison mère de Free, du dépôt d'une offre de rachat visant à mettre la main sur le quatrième opérateur américain, T-Mobile US, le ministre de l'Economie, Aranud Montebourg, s'est fendu d'un tweet dans lequel il souhaite, au nom de la France, bonne chance à Xavier Niel - alias @Xavier75 - dans sa tentative de conquête de l'Ouest.
Dans son tweet de soutien à Xavier Niel pour racheter T-Mobile, Arnaud Montebourg revient donc carresser dans le sens du poil le trublion des télécoms français. Une initiative que lui a peut-être soufflée Fleur Pellerin, son ancienne colocataire spécialiste du numérique au ministère du Redressement productif, partie au Quai d'Orsay depuis le remaniement d'avril dernier. L'actuelle secrétaire d'Etat au commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l'étranger avait en effet tweeté dès le 31 juillet un message de soutien à l'entrepreneur français.
Admiration, surprise, curiosité et scepticisme : voici les réactions dominantes des éditorialistes américains après l'annonce de l'offre d'Iliad de racheter l'opérateur américain T-Mobile. Xavier Niel plaît par son audace, et l'offre qu'il oppose à celle de l'autre opérateur américain Sprint pourrait bien bouleverser la donne sur le marché des télécoms américains, estiment les influenceurs.
XAVIER NIEL, UN PIRATE
Dans un débat vidéo organisé par Bloomberg, Xavier Niel est comparé à un pirate par Benedict Evans, un investisseur de la firme américaine Andreessen Horowitz : Xavier Niel est un pirate, il s'est frayé un chemin dans le marché du mobile et des télécoms français, et il l'a renversé, maintenant il observe le marché américain et il se dit que c'est le bon endroit pour un pirate [comme lui].
Son bagout de Xavier Niel est apprécié des Américains. Il est même qualifié par le site spécialisé Quartz de Steve Jobs français. L'opérateur rebelle français Free fait une offre de 15 milliards pour l'opérateur rebelle américain T-Mobile, titre Venturebeat. Xavier Niel y est décrit comme le Richard Branson français, avec des long cheveux et une attitude rebelle et franche. Réussir cette négociation demanderait un sacré courage et un art de la vente, mais Niel pourrait bien avoir ces qualités. Pour Forbes, Niel a suffisamment d'antécédents pour obtenir le soutien de grandes banques et d'investisseurs (...) L'offre d'Iliad peut ressembler à une bataille de David contre Goliath, mais ici le plus petit des deux a gagné en lançant une pierre et en visant juste.
UN AVANTAGE SUR LE MARCHÉ AMÉRICAIN
Bloomberg businessweek, comme le reste de la presse américaine, revient sur la carrière hors norme du milliardaire français. Cette tentative du franc-tireur français de bouleverser le plus grand marché des télécoms dans l'Ouest, reflète bien le succès de Niel dans son pays (...) L'offre d'Iliad ouvre le chapitre le plus dramatique d'une carrière qui est déjà l'une des plus originales en France. Par ailleurs, Businessweek estime qu'Iliad dispose d'un avantage sur le marché américain : Iliad dispose d'un atout clé : une reprise par une société française préserverait le status quo du marché américain en conservant le même nombre d'opérateurs, ce qui est préféré par les régulateurs.
Qui se ressemble s'assemble, dit l'adage, et c'est ce que semblent penser de nombreux influenceurs qui soulignent les similitudes entre Free et T-Mobile, et surtout entre leurs deux patrons.
Un mariage qui pourrait fonctionner, entre deux franc-tireurs prêts à en découdre avec le statu quo.
Selon Bloomberg, qui a interviewé Sara Tatchio, porte-parole de Ford, ce sont environ 3 300 employés du deuxième fabricant automobile américain qui seront munis d'un iPhone avant la fin de l'année 2014. A terme, plus de 6 000 salariés recevront un iPhone pour travailler.
Ford cherche à enrayer la tendance du Byos (Bring Your Own Software), en évitant que ses employés lassés des BlackBerry n'utilisent leur propre smartphone, aux données non protégées.
Tous nos collaborateurs auront des iPhone. Cet appareil correspond davantage à nos besoins car on peut en faire un usage en entreprise comme de façon personnelle et cela de façon sécurisée. Le fait que tous les employés aient le même smartphone va nous aider à améliorer la sécurité de nos terminaux mobiles, explique Sara Tatchio.
PAS DE COÛT SUPPLÉMENTAIRE
La porte-parole ajoute qu'il n'y aura aucun coût de remplacement supplémentaire pour Ford, celui-ci équivalent au prix de remplacement des appareils BlackBerry.
Le passage à l'iPhone par Ford est un nouveau coup dur pour l'image de BlackBerry et son patron, John Chen, qui a tout fait pour que BlackBerry redresse la barre grâce à ses offres et produits ultra-sécurisés conçus pour les entreprises...
L'investisseur et entrepreneur américain Ben Horowitz, ancien patron d'Opsware, rachetée par Hewlett Packard pour 1,6 milliard de dollars en 2007, explique dans son livre The hard thing about hard things, comment et pourquoi créer une culture d'entreprise qui dure. Il prends les exemples d'Amazon, de Facebook et de sa propre entreprise pour illustrer son propos.
Une culture d’entreprise solide ne garantit absolument pas le succès d’une start-up, selon Ben Horowitz. Mais l'investisseur américain pense qu'au fur et à mesure que l’entreprise grandit, la culture peut permettre de préserver les valeurs centrales de l'organisation, d'en faire un lieu de travail agréable, et ainsi d'améliorer les performances futures. Pour que les start-up parviennent à ce résultat, il donne ses conseils pour soigner sa culture d'entreprise dans son ouvrage The hard thing about hard things, publié par HarperBusiness.
La culture d’entreprise doit être distinguée des valeurs de l’entreprise ou du niveau de satisfaction des employés, rappelle l'ancien entrepreneur. La culture d’entreprise, c’est une organisation du travail qui permet de se distinguer de la concurrence, c’est la mise en place de valeurs opérationnelles qui durent, comme “créer de beaux produits”, à la manière d’Apple. Enfin, c’est un filtre qui permet d’identifier quels employés correspondent à la mission de l’entreprise.
INFLUENCER LE COMPORTEMENT DES EMPLOYÉS
Ben Horowitz rappelle que la culture d'une entreprise se crée au départ à travers le comportement du fondateur et des premiers employés. Ces comportements façonnent ensuite ceux des autres qui rejoignent et font grandir l'entreprise. C'est pour cela que vous devez vous concentrer seulement sur quelques aspects culturels spécifiques, qui pourront influencer le maximum de comportements sur une longue période, explique-t-il.
L'un des experts du sujet, l'auteur Jim Collings, estime que toutes les cultures d'entreprises à succès finissent par ressembler à un culte, avec un système identitaire très fort. Selon Ben Horowitz, il faut penser à la façon dont vous pouvez provoquer les gens suffisamment pour changer les comportements au quotidien. Idéalement, il s'agit d'un aspect culturel qui sera facile à mettre en place, mais qui aura de lourdes conséquences sur les comportements.
Ben Horowitz prend trois exemples pour justifier son argumentation : Amazon, Facebook, et sa propre firme d'investissement, l'une des plus réputées de la Silicon Valley : Andreessen Horowitz.
LES BUREAUX LOW-COST
Au coeur d'Amazon, on retrouve la volonté d'offrir les prix les plus bas possibles et de servir le client avant tout.
Deux piliers que Jeff Bezos, le fondateur, a voulu inscrire dans l'ADN de l'entreprise, selon Ben Horowitz. Par exemple, chez Amazon, les bureaux sont faits de portes bon marché, achetées chez le fournisseur Home Depot, auxquelles ont été rajoutés des pieds.
Quand un employé s'étonne de ce dispositif, on lui répond que chez Amazon, il n'y a pas de petites économies, le but étant d'offrir les prix les plus bas aux clients. Une méthode choc qui selon Ben Horowitz, a le mérite d'être extrêmement simple à mettre en place. Elle permet aussi d'éviter à Jeff Bezos de perdre son temps, son énergie et ses ressources à traquer les moindres dépenses des employés : ceux-ci saisissent immédiatement le concept.
DIX DOLLARS LA MINUTE DE RETARD
Ben Horowitz et Marc Andreessen, désormais investisseurs, ont commencé par être des entrepreneurs, et ils se souviennent très bien d'attentes interminables et du manque de respect de certains investisseurs à leur égard, alors que le temps d'un entrepreneur est compté et précieux.
Afin de faire comprendre à leurs employés à quel point les entrepreneurs étaient importants pour la firme, ils ont institué une amende de dix dollars - soit un peu plus de 7 euros - par minute de retard lors d'un rendez-vous avec un entrepreneur.
ALLER VITE ET TOUT CASSER
Mark Zuckerberg croit en l'innovation, et il croit au fait qu'il ne peut y avoir de grande innovation sans une grande prise de risque, résume Ben Horowitz. D'où la fameuse devise de Facebook : Aller vite et tout casser. Elle force les employés à réaliser qu'en innovant et en fonçant, ils peuvent faire des dégâts, mais c'est le risque à prendre. Si vous préférez faire les choses bien, plutôt que d'innover, alors vous n'avez pas votre place chez Facebook, explique Ben Horowitz.
Comme Uber ou AirBnB, Snapchat pourrait atteindre une valorisation à 11 chiffres.
La start-up serait en pleine négociations avec le chinois Alibaba, selon Bloomberg, ce qui la ferait entrer dans le club fermé des pépites valant plus de 10 milliards de dollars.
ALIBABA S'INSTALLE AUX ETATS-UNIS
En avril 2014, Alibaba avait déjà injecté 250 millions de dollars dans l'application de covoiturage Lyft. En octobre 2013, le géant chinois du commerce en ligne avait aussi investi 206 millions de dollars dans ShopRunner, un service d'expédition de produits sur abonnement pour les commerçants américains.
Peu à peu le leader du e-commerce en Chine s'installe aux Etats-Unis et devient l'investisseur privilégié des pépites locales alors qu'il s'apprête à faire son entrée en bourse au New York Stock Echange (ce qui pourrait donner lieu à la plus importante introduction en bourse de l'histoire américaine).
3 FOIS PLUS QUE FACEBOOK
Fondée en 2011, Snapchat avait déjà levé 100 millions de dollars en juin dernier auprès de Lightspeed Venture Partners, Benchmark, Institutional Venture Partners, General Catalyst Partners et SV Angel.
Selon The Information, Apple préparerait la mise en place de son service de paiement mobile qui pourrait être prêt dès l'automne 2014. La solution de paiement devrait permettre d'utiliser son iPhone pour régler ses achats dans certains commerces. Apple développe ce service avec Visa.
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