Il a même réussi l’exploit de se développer à vitesse grand V en Russie, en plein conflit ukrainien.
Lancé là-bas en février, il y a déjà attiré 250 000 personnes. De quoi attiser l’intérêt des investisseurs et obtenir leur confiance… Reste aujourd’hui à la jeune pousse à choisir les marchés sur lesquels se développer. Elle regarde du côté de la Turquie, de l’Inde, du Brésil ou de l’Europe de l’Est. Il y a trois conditions pour qu’un marché nous intéresse, détaille Frédéric Mazzella. Il faut que les distances à parcourir dans le pays se situent entre 200 et 400 km, il faut une bonne pénétration du mobile et il faut des incitations pour les conducteurs à partager leurs trajets.
CRÉDIBILITÉ ET VISIBILITÉ
Nous ne sommes pas une réussite soudaine. Nous avons près de dix ans et nous sommes déjà très matures en termes d’organisation, d’objectif, de structuration, de robustesse, de qualité de service, d’équipe. Nous sommes prêts à absorber cette internationalisation. Mais le patron de Blablacar le sait : l’imposante levée de fonds de ce mois de juillet 2014 va donner davantage de visibilité à la jeune pousse auprès du grand public, la crédibiliser davantage, ainsi que son secteur d’activité, auprès du marché.
Le covoiturage a longtemps été considéré comme une simple alternative, mais nous montons un véritable réseau de transport, insiste le fondateur.
De quoi séduire plus facilement de nouveaux pays, mais aussi des partenaires comme Google ou Facebook. Blablacar occupe d’ailleurs depuis quelques jours tout un étage dans le même immeuble qu’une autre étoile du numérique français, Criteo. À quelques centaines de mètres des bureaux parisiens de Google et de Twitter.
Nous débutons aujourd'hui notre série d'été consacrée à des success story du numérique stoppées en plein élan. Aujourd'hui, Violin Memory, spécialiste du stockage de masse en mémoire flash, qui a connu une entrée en bourse mouvementée et peine à se relancer.
C'était l'une des start-up les plus prometteuses de la technologie de stockage de données en mémoire flash. Créée en 2005 à Santa Clara (Californie), Violin Memory s'est positionnée comme l'un des leaders de cette industrie en pleine croissance… avant de traverser de violentes turbulences.
DE LA GLOIRE…
En 2009, la démocratisation de la technologie de stockage massif en mémoire flash, sous l'impulsion de grosses sociétés comme Sun Microsystems ou EMC, ouvre un espace à des acteurs alternatifs innovants.
Violin Memory, créé en 2005, est l'un de ces nouveaux entrants mis en lumière. Les baies de stockage flash qu'il conçoit sont prisées des entreprises et data-centers, car plus rapides, plus réactives, plus fiables que des systèmes traditionnels. Et la différence de prix avec des solutions classiques est amenée à diminuer au fil du temps, la technologie devenant de plus en plus répandue.
Violin Memory parvient sans trop de difficultés à lever des fonds pour financer son développement. En 2010, Toshiba investit plusieurs millions de dollars dans la compagnie. Violin est alors vu comme un game changer, un acteur capable de disrupter le secteur du stockage de masse. Début 2011, la start-up est déjà parvenue à lever 110 millions d'euros. Don Basile, PDG de Violin, affirme alors que l'entreprise est en voie de devenir une billion dollar company, une entreprise dont la valorisation dépasse le milliard de dollars.
Le rythme avec laquelle nos revenus augmentent va contribuer à faire de Violin la société de stockage au rythme de croissance le plus élevé de ces dix dernières années, prophétise-t-il. En septembre, Violin évoque déjà une possible entrée en bourse et des acquisitions. Quatre banques prestigieuses (JP Morgan, Deutsche Bank, Bank of America Merrill-Lynch et Barclays) sont mandatées pour explorer cette option.
En 2012, l'enthousiasme pour Violin ne redescend pas. Les venture capitalists se battent pour entrer dans le tour de table. En juin, le journal économique Forbes assure que Violin Memory est l'entreprise qui possède le plus gros potentiel dans le computing. Wired écrit que Violin est en passe de jouer le requiem du disque dur. La demande d'entrée à la Bourse de New-York est déposée en septembre 2012 et les banques chargées de mener l'opération tablent sur une valorisation à 2 milliards de dollars.
Il faut dire que son concurrent Fusion-IO avait mené l'une des introductions en bourse les plus réussies de l'année 2011.
… AUX DÉBOIRES
C'est donc confiant que Violin Memory arrive en Bourse. Patatras : à son premier jour de cotation, le 27 septembre, le titre perd 21%, finissant la journée à 7,11 dollars seulement. L'entreprise parvient tout de même à lever 160 millions de dollars. Mais les revenus croissants évoqués par la passé par Don Basile ne sont pas là ; en réalité, Violin n'a cessé de perdre de l'argent depuis sa création. L'arrêt d'un important contrat avec HP l'a fragilisée. Elle brûle la moitié de la somme levée en bourse en quelques semaines. Le 22 novembre, Violin Memory annonce des résultats trimestriels très mauvais, et le titre chute de nouveau en bourse. Le CEO Don Basile est débarqué en fin d'année, face à la fronde d'actionnaire activistes s'estimant dupés ; son COO en fera de même quelques jours plus tard. Pas sûr que l'entreprise puisse se relever de cette mauvaise passe.
ET MAINTENANT ?
Une nouvelle équipe arrive aux commandes de Violin Memory début 2014, avec pour objectif de relever l'entreprise. Le nouveau PDG Kevin de Nuccio multiplie les signatures de partenariats avec de gros acteurs comme Microsoft pour tenter de rassurer le public et les marchés. Il est surtout chargé de bâtir une stratégie viable.
Violin Memory évolue dans un contexte difficile : les géants du secteur développent leurs propres matériels en mémoire flash ou rachètent des start-up. Résultat : Violin devient l'un des derniers indépendants de ce marché. Mais pour combien de temps ?
Le petit dispositif fabriqué par une imprimante 3D se fixe sur le smartphone, qui devient ainsi un microscope dermatologique ou dermatoscope. Il grossit des images de la peau 60 fois. Le dispositif contient 2 Leds, une petite batterie, et une plaque de verre sur laquelle une gouttelette de polymère sert de lentille grossissante. Très peu cher et facile à fabriquer (sans moule), ce type de microscope pourrait rendre de grands services pour des télédiagnostics, car l’image prise sur le terrain peut être immédiatement envoyée par le smartphone.
Les chercheurs ont eu cette idée un peu par hasard, en observant des gouttes de PDMS répandues par accident sur une plaquette de verre. Mais ils ont ensuite mis au point un procédé simple pour contrôler la forme de la gouttelette, et donc sa focale.
Pour mettre en forme la goutte, ils ont utilisé la force la plus universellement répandue?: la gravité. La plaquette sur laquelle la goutte est déposée (100 microlitres) est immédiatement retournée, et c’est la compétition entre la force de gravité et la tension de surface qui donne sa courbure à la goutte.
Celle-ci, en suspension, est alors placée 15 minutes dans un four à 70 °C pour cuire le polymère. L’opération est répétée - en superposant des gouttes - jusqu’à obtenir la focale voulue. Avec ce procédé, l’équipe australienne est parvenue à obtenir un grossissement maximal de x160, pour une résolution de 4 microns. L’étape suivante sera de paralléliser le procédé de fabrication, afin de l’accélérer. Un groupe allemand s’est montré intéressé, affirment les chercheurs.
Dans une interview au quotidien Dagens Industri, le Premier ministre finlandais Alexander Stubb accuse les innovations du groupe américain Apple et son fondateur Steve Jobs d'avoir pris les emplois de deux industries naguère florissantes en Finlande : les hautes technologies et la papeterie.
Dans une interview au quotidien Dagens Industri, le Premier ministre finlandais Alexander Stubb accuse les innovations du groupe américain Apple et son fondateur Steve Jobs d'avoir pris les emplois de deux industries naguère florissantes en Finlande : les hautes technologies et la papeterie.
Steve Jobs a pris nos emplois mais c'est en train de changer, relativise le chef de gouvernement conservateur. Notre filière bois se détourne lentement mais sûrement de la pâte à papier pour aller vers les énergies vertes. Notre industrie des hautes technologies se tourne vers les jeux, ce n'est plus qu'une question de matériels comme les téléphones Nokia.
Malgré l'enthousiasme qu'a pu générer l'annonce d'une application capable de contrôler les Glass de Google par la pensée, les limitations et contraintes de l'application sont encore nombreuses. Elle nécessite de porter en plus des Google Glass, le casque Mindwave Mobile, un capteur d'ondes cérébrales fabriqué par NeuroSky. Disponible à l'achat pour 80 dollars (environ 58 euros) - une somme dérisoire face aux 1500 euros des Google Glass - le port du casque et des lunettes de réalité augmentée ne semble pas très pratique.
Par ailleurs, l'application MindRDR, la première à proposer un contrôle des Google Glass par la pensée, n'est pas approuvée par Google pour l'instant. Mais elle est disponible gratuitement et en mode open-source afin d'encourager la communauté à la développer et l'améliorer, rapporte le site spécialisé Techcrunch.
COMMENT ÇA MARCHE?
Le casque de Neurosky mesure l'activité électrique des ondes cérébrales, notamment celles liées à la capacité de concentration et à l'attention. L'application traduit ensuite cette analyse sur l'écran des Google Glass, par une ligne blanche horizontale sur laquelle l'utilisateur doit se concentrer.
Par une concentration suffisamment forte, il peut ainsi faire monter la ligne blanche et ordonner aux lunettes de prendre une photo. En se concentrant un peu plus, il peut commander le partage de cette photos sur les réseaux sociaux.
L'application vient d'être développée et ses fonctionnalités sont donc encore très limitées, comme le souligne la start-up, mais c'est la première du genre. Elle analyse également le degré d'attention pendant chaque utilisation et donne un score et une évaluation à l'utilisateur, sur sa capacité de concentration et même son état de stress.
QUELLE VIABILITÉ ?
Selon le Time, les développeurs de l'application envisagent des applications médicales dans le futur, pour permettre à des personnes gravement paralysées de communiquer sans parler.
Will Oremus de Slate semble sceptique quant à la réelle efficacité de l'application. Selon lui, la technologie du casque-capteur de Neurosky est limitée, et peut au mieux mesurer des signaux en surface du cerveau, mais certainement pas différencier les intentions de l'utilisateur.
Ce qui limite considérablement les applications potentielles d'un tel service.
La technologie sera-t-elle un jour à la hauteur, pour relever le défi de la complexité du cerveau humain?
La Commission européenne a donné le coup d’envoi de l’initiative ECSEL (Electronic Components and Systems for European Leadership) visant à soutenir l’innovation dans l’électronique.
Il s’agit d’un partenariat public-privé de 5 milliards d’euros associant l’Union européenne, des Etats membres et des industriels. Bruxelles contribuera pour 1,18 milliard d’euros dans le cadre du programme communautaire de R&D Horizon 2020, les 26 Etats participants pour 1,17 milliard d’euros et les industriels pour 2,34 milliards d’euros.
250 000 EMPLOIS EN EUROPE D'ICI 2020
Cette initiative a été annoncée, il y a un an, dans le cadre du plan européen de 100 milliards d’euros qui ambitionne de doubler la production de l’électronique et de créer 250 000 emplois en Europe d’ici à 2020. Jusqu’ici, l’innovation dans l’électronique européenne était soutenue par deux programmes associant l’Union européenne, des Etats membres et des industriels : ENIAC pour la nanoélectronique et Artemis pour les systèmes embarqués.
ECSEL combine le champ d’action des deux, avec l’objectif de favoriser les collaborations entre les différents maillons de la chaine de valeur en électronique, depuis les composants jusqu’aux systèmes qui les utilisent. Elle se démarque aussi par le souci d’aller plus loin que la R&D pure en soutenant également la mise en place de lignes pilotes de production, le stade ultime avant l’industrialisation commerciale.
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