Le premier appel à propositions ECSEL sera lancé le 9 juillet 2014 pour une enveloppe de 270 millions d’euros.
Accusé de violer des brevets déposés par LPKF Laser Electronics, Motorola doit retirer, sans délai, des étals allemands ses modèles Moto X et Moto G qui utilisent une technologie développée par l'entreprise bavaroise. Selon la BBC News, la société, fraîchement rachetée par Lenovo, aurait décidé de faire appel de cette décision.
C'est avec sévérité que le tribunal régional de Mannheim a rendu sa décision concernant l'utilisation frauduleuse de brevets par Motorola. De fait, la juridiction locale a décidé de faire interdire, avec effet immédiat, les ventes du Moto X et du Moto G sur le sol allemand et exige le versement de dommages et intérêts en réparation du préjudice commercial subi.
En cause, une plainte de LPKF Laser Electronics, une société allemande qui a déposé en Chine des brevets concernant un procédé de fabrication d’antennes wifi par laser. L'entreprise bavaroise accuse Motorola d'avoir utilisé ces brevets sans autorisation et de les avoir intégrés à ses modèles Moto X et Moto G.
L’Etat français va accorder une subvention de 400 millions d’euros à STMicroelectronics dans le cadre du programme de RD en nanoélectronique Nano 2017. Un coup de pouce qui apporte une bouffée d’oxygène au fabricant franco-italien de semi-conducteurs, en difficultés depuis deux ans.
C’est officiel. L’Etat va pouvoir accorder une subvention de 400 millions d’euros à STMicroelectronics d’ici 2017.
La Commission européenne, notifiée à la fin de l'année 2013 de ce projet, a donné son feu vert. Cette aide s’inscrit dans le cadre du programme de RD sur la nanoélectronique Nano 2017, dont le fabricant franco-italien de semi-conducteurs est pilote avec 173 partenaires de 19 pays.
Nano 2017 succède au programme Nano 2012, avec un budget total de 3,5 milliards d’euros sur cinq ans (2013-2017). La partie française se déroule sur le cluster grenoblois de nanoélectronique avec comme chef de file STMicroelectronics et la participation notamment de Soitec, d’IBM et du CEA-Leti. L’Etat a prévu d’allouer 600 millions d’euros de subvention au total pour les participants français, abondée par une contribution d’environ 100 millions d’euros des collectivités locales.
D’IMPORTANTES PERTES EN 2012 ET 2013
Pour Carlo Bozotti, PDG de STMicroelectronics, qui attendait avec impatience le feu vert de la Commission européenne, ce coup pouce apporte une bouffée d’oxygène.
Le groupe franco-italien vient de traverser une période difficile avec une perte de 1,6 milliard d’euros en 2012 et de 456 millions d’euros en 2013. Des difficultés dues à sa mésaventure dans les circuits pour mobile à travers ST-Ericsson, sa coentreprise avec Ericsson démantelée il y a un an.
Un autre industriel français, aussi en difficulté, devrait bénéficier de l’aide de l’Etat : Soitec, le fabricant de plaques de silicium sur isolant (connu sous le sigle FD-SOI pour Fully Depleted Silicon On Insulator). Cette technologie française constitue une alternative à la technologie FinFET à base de transistor 3D développée aux Etats-Unis pour poursuivre la miniaturisation comme le veut la loi de Moore. Elle est au cœur du programme Nano 2017. Elle est aujourd’hui disponible chez STMicroelectronics pour les circuits avancés en gravure de 28 nm. L’objectif est de préparer les deux prochaines générations de puces électroniques en gravure de 14 nm et 10 nm.
Avant la revente d'un smartphone, le premier réflexe de son propriétaire est de le remettre aux paramètres d'usine.
Cette réinitialisation laisse souvent croire qu'aucune donnée n'est plus contenue dans l'appareil et pourtant !
Avast Software, le spécialiste des solutions antivirus, s'est adonné à une petite expérience. Après avoir racheté 20 smartphones, tournant sous le système d'exploitation Android - via eBay - Avast a utilisé un logiciel de récupération et sauvetage des données, trouvé en ligne, et accessible à tous. Les conclusions de l'expérience sont sans appel.
DES MILLERS DE DONNÉES CACHÉES DANS LE SMARTPHONE
Ce sont plus de 40 000 photos, comprenant des photos d’enfants, de femmes ou d'hommes "dévêtus" et de selfies qui ont été retrouvées. Avast a également récupéré 1 000 résultats de recherches effectuées sur Google, 750 mails et SMS, et 250 noms, numéro de téléphone et adresses mail.
Avast est parvenue à identifier quatre des vingt propriétaires des smartphone, qui ont été avertis de l'existence et la récupération de ses données malgré la réinitialisation de leur appareil.
"Les images, mails et autres documents supprimés à partir du smartphones peuvent être exploités pour un vol d’identité, chantage, ou même à des fins de harcèlement. La vente de votre smartphone utilisé est un bon moyen de se faire un peu d’argent supplémentaire, mais c’est potentiellement une mauvaise façon de protéger votre vie privée", rappelle Jude McColgan, membre de l'équipe dirigeante d'Avast Software.
Le conseil des ministres du 25 juin a adopté une ordonnance en vue du développement de la facturation électronique entre les personnes publiques et leurs fournisseurs. 710 millions d’euros de gains de productivité par an sont annoncés, dont 335 millions d’euros pour les entreprises.
Lors du conseil des ministres du 25 juin, une ordonnance portant sur le développement de la facturation électronique a été adoptée. Elle vise à la dématérialisation progressive de l’ensemble des échanges de factures entre les personnes publiques (État, collectivités locales et établissements publics) et leurs fournisseurs, décrit le compte-rendu du conseil.
Cette initiative s'inscrit dans le programme de "choc de simplification" administratif en faveur des entreprises, dont le projet de loi a été présenté lors du conseil par le ministre de l'Economie et du Numérique Arnaud Montebourg.
335 MILLIONS D’EUROS D'ÉCONOMIES PAR AN POUR LES ENTREPRISES
L'argument choc de cette dématérialisation des factures, c'est le gain de productivité annoncé de 710 millions d’euros par an, dont 335 millions d’euros pour les entreprises... en plus de la préservation de l’environnement.
"En rendant obligatoire la facturation électronique pour l’ensemble des administrations, c’est à moyen terme près de 100 millions de factures qui seront totalement dématérialisées chaque année", assure dans une tribune Régine Diyani, directrice de l'Agence pour l’Informatique Financière de l’Etat (AIFE), qui a conçu le projet pour le ministère des Finances.
L'Etat entend mettre en place une plate-forme technique mutualisée : un portail électronique unique à destination des entreprises et des personnes publiques afin de traiter et stocker les factures. L'entrée en vigueur effective de la dématérialisation s'étalera du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2020 selon la taille des entreprises.
Les casques de réalité virtuelle sont la nouvelle tendance à suivre pour les géants de la Big Tech.
Après l'Oculus Rift de la société Oculus VR ou le Morpheus de Sony, c'est au tour de Samsung de se lancer dans la course au casque à réalité augmentée. Le Gear VR, se présente comme une station d'accueil pour le smartphone et ressemble à... un masque de plongée. Destiné à la visualisation de contenus vidéo et au gaming, le Gear VR devrait être, officiellement, présenté en septembre 2014 à l'IFA de Berlin. Pour l'heure, le site SamMobile a dévoilé une première photo du casque.
C’est "l’anti-Google" français. Et c’est précisément ce qui a plu à son nouvel investisseur. Le moteur de recherche Qwant.com, lancé en 2013 en France et en mars 2014 en Allemagne, vient de réaliser une augmentation de capital d’un peu moins de 10 millions d’euros pour accueillir Axel Springer Digital Ventures parmi ses actionnaires. La filiale d’investissement du géant des médias allemand a pris 20 % du capital de la start-up française créée en 2011.
"Depuis 2011, nous avons investi 3,5 millions d’euros pour développer le moteur de recherche, explique Jean-Manuel Rozan, l’un des trois cofondateurs de Qwant. Il nous fallait lever des fonds pour franchir l’étape d’après."
La jeune entreprise prévoit d’ajouter des fonctionnalités à son moteur de recherche, notamment un service de messagerie sécurisé. Elle devrait recruter 25 personnes, principalement des développeurs, d’ici la fin de l’année pour mener ses projets à bien. En doublant ses effectifs au passage !
La start-up française n’a pas tapé dans l’œil du groupe allemand pour rien. En conflit ouvert avec Google depuis la lettre de Mathias Döpfner, son dirigeant, adressée au géant américain en avril 2014 dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le groupe Axel Springer espère bien favoriser l’émergence d’une alternative à Google. Et, qui sait, pouvoir un jour ne plus avoir à se plier aux conditions commerciales du moteur de recherche américain…
D’autant que Qwant a construit son service sur un principe très différenciant : celui du respect de la vie privée de ses utilisateurs.
"Tout le monde constate que l’échange de services contre les données personnelles ne va pas de soi et qu’il faut pouvoir s’en passer au moins de temps en temps", confie Jean-Manuel Rozan, qui parle de la notion de "Big Data éthique".
LE DROIT À L’OUBLI INCORPORÉ
La technologie du Français permet par exemple de faire remonter, sur une requête, toutes les informations publiques publiées par les internautes. "Mais si l’internaute les efface, on ne pourra plus l’utiliser, explique le cofondateur. Le droit à l’oubli est incorporé dans notre solution."
Pour gagner sa vie, Qwant mise notamment sur le développement d’une offre de moteurs de recherche personnalisés en marque blanche. Tel celui développé pour le Football Club de Barcelone. La jeune société compte également monétiser le trafic sur son site, en signant des partenariats avec des entreprises telles que TripAdvisor.
En 2013, Qwant a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros, pour 500 millions de requêtes enregistrées sur son site. La start-up vise 3,5 millions d’euros en 2015 et un effectif de 250 salariés d’ici 2018. Des chiffres encore bien modestes comparés aux géants du net. "Nous avançons pas à pas, souligne Jean-Manuel Rozan. La levée de fonds nous permet de continuer ce développement."
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