UN SYSTÈME CLÉ EN MAIN POUR LES DÉVELOPPEURS
Les développeurs d'applications tierces n'auront à se soucier de rien, selon le réseau social qui garantit un système dans lequel ils n'auront à s'occuper ni de vendre leurs propres annonces, ni de faire le travail de ciblage ou d'évaluation des performances. Facebook s'occupe de tout. Il suffira aux développeurs d'intégrer quelques lignes de code pour créer une bannière ou de travailler avec Facebook pour créer des annonces publicitaires natives qui devront s'intégrer dans l'expérience utilisateur de l'application mobile.
Facebook annonce donc la couleur : Google, Twitter et autres rivaux n'ont qu'à bien se tenir. La bataille pour les revenus de la publicité mobile ne fait que commencer.
C’est par opportunisme industriel que le groupe Bouygues est entré au capital d’Alstom, en avril 2006. C’est encore par opportunisme, purement financier cette fois, qu’il devrait en sortir en 2014. Rien de critiquable en soi. Pour le groupe de BTP (128 067 collaborateurs, 33,3 milliards d’euros de chiffres d’affaires), les 2 milliards d’euros déboursés pour obtenir 21 % de parts d’Alstom (porté à 30 % en 2007) étaient alors un investissement de raison, motivé notamment par la perspective de créer des synergies commerciales et industrielles, pour décrocher des marchés communs, à l’international notamment.
Alstom devant fusionner avec Areva, afin de devenir un champion international de l’énergie. Une fusion empêchée par Anne Lauvergeon, alors à la tête d’Areva.
ALSTOM, UN INVESTISSEMENT PUREMENT INDUSTRIEL
Pour Bouygues, hormis quelques contrats signés en partenariat avec Alstom - comme en 2012 pour le pilote de smart city Issygrid à Issy les Moulineaux - ou la création de coentreprises Embix, dédié à l’audit environnemental des écoquartiers en 2011 et Oc’via (Bouygues construction, Colas et Alstom) pour la construction de la ligne ferroviaire Nîmes-Montpellier, l’opération a surtout pesé très positivement sur ses résultats financiers. En 2013, Alstom a encore participé à hauteur de 168 millions d’euros aux résultats nets du groupe BTP, soit 26 % des 647 millions d’euros de bénéfices, avant dépréciation à hauteur de 1,4 milliard d’euros d’actifs Alstom… Le cours de l’action ayant dramatiquement chuté. Au total Bouygues aurait déjà largement rentabilisé sa mise.
Mais si Bouygues bénéficie d’un actionnariat stable (la holding de la famille SCDM devenant 20,8 % du capital au 31 décembre 2013 et 28.4 % des droits de vote), il n’est en rien lié outre mesure à la destinée d’Alstom, dont il n’est qu’un actionnaire significatif, mais minoritaire et non contrôlant, comme l’a rappelé un porte-parole du groupe.
Et on voit mal, aujourd’hui, les raisons qui pourraient pousser Martin Bouygues, aux commandes du groupe depuis 1989, à temporiser la vente de ses parts d’Alstom, comme le souhaitent et le gouvernement et les syndicats, le temps de trouver le meilleur compromis pour l’emploi en France.
DES RAPPORTS AMBIGUS AU POUVOIR POLITIQUE
Officiellement, Martin Bouygues resterait neutre dans les tractations entre Patrick Kron avec General Electric et Siemens. Mais il a été convoqué, comme tous les protagonistes à l’Élysée. Or Martin Bouygues a des rapports ambigus avec le pouvoir politique. Lors de la dernière assemblée des actionnaires, le 24 avril 2014, il a encore publiquement critiqué la manière benoîte et sans étude d’impact, dont a été accordée la 4è licence de téléphonie mobile à Free, qui a mis à mal son activité de Bouygues Télécoms.
Et si l’actuel gouvernement a tenté de rééquilibrer les choses en lui facilitant en 2013, le déploiement de sa 4G sur ses fréquences 1 800 GHz et a soutenu de manière plus qu’appuyée son dossier au rachat de SFR pour revenir à 3 opérateurs en France, Martin Bouygues reste très circonspect vis-à-vis du régulateur public et des choix de l’État. Il y en a marre des décisions politiques sans prise en compte des conséquences pour les secteurs, a déclaré Martin Bouygues à ses actionnaires, selon le magazine Challenges.
FINANCER LE VIRAGE NUMÉRIQUE DE SES ACTIVITÉS MÉDIA-TÉLÉCOM
La manne de la vente d’une partie de ses parts d’Alstom (Bouygues pourrait garder 29 % du capital d’un Alstom Transport en cas de vente à GE) pourrait lui servir à affronter la déferlante numérique sur le marché de la télévision. Des acteurs comme Netflix et ses séries sur mesure pour chaque marché, mais aussi les multiples interfaces TV comme les Apple TV, Android TV ou Amazon Fire, voire Xbox One et Playstation 4, risquent en effet de s’interfacer définitivement entre la chaîne TF1 et sa principale source de revenus (2,5 milliards de chiffre d’affaires et 9 % du résultat net de Bouygues) : son audience.
Le groupe pourrait aussi chercher à réinvestir dans sa filiale Bouygues Télécom (4,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, mais seulement 1.7 % du résultat net), pour le développement des réseaux très haut débit, afin d’assurer son indépendance vis-à-vis des autres opérateurs, Bouygues Télécom devant actuellement passer par SFR et Numericable pour compléter sa couverture haut débit.
Il aura aussi besoin de cash pour investir en innovation afin de développer ou acquérir des services à valeur ajoutée, pour là encore concurrencer les OTP (over the top), Google, Apple et autre Facebook, qui là aussi menace la valeur ajoutée de l’activité des opérateurs.
C’est à ce prix que Martin Bouygues pourra continuer à développer son activité média et télécom (qu’il a lui même porté en 2008), dont les destins sont de plus en plus intimement liés.
Des chiffres d'affaire colossaux, plusieurs centaines de millions de clients... Les entreprises de la Big Tech brassent des milliards de dollars par an, mais combien au juste ? WorldPayZinc permet désormais de visualiser ces chiffres seconde par seconde. Ainsi, en une seconde, Apple peut gagner jusqu'à 702 dollars... et Twitter en perdre 13.
Les deux nouveaux modèles d'iPhone 6 pourraient être disponibles à la vente à partir de septembre prochain. Selon l'agence Bloomberg, les deux futurs smartphones d'Apple, qui se distingueront surtout par leur taille, vont être lancés en même temps.
Selon l'agence Bloomberg, Apple pourrait lancer prochainement deux variantes de l'iPhone 6. Une première version de 4,7 pouces ainsi qu'une phablet de 5,5 pouces. Les deux modèles seraient commercialisés en même temps au mois de septembre.
DES EMBAUCHES MASSIVES POUR DÉMARRER LA PRODUCTION
Ces deux lancements simultanés pourraientt expliquer les embauches massives dans les usines de production taïwanaises de Foxconn. La production devrait démarrer à la fin du mois de juin.
Concernant le design de l'iPhone 6, encore tenu secret, Bloomberg affirme que les bords du smartphone seront plus arrondis et plus fins que ceux de l'iPhone 5s. De son côté, Apple n'a pas confirmé ces informations.
BlackBerry se positionne sur le marché des phablet et présente son premier modèle. Officiellement présenté en septembre, l'appareil hybride entre un smartphone et une tablette devrait prendre place sur nos étals en 2015. Le fabricant canadien compte sur cet appareil, doté d'un écran de 4,5 pouces et du clavier physique caractéristique de la marque, pour relancer ses ventes.
Avec 12 milliards d’euros, Numericable et Altice signent un record d’émission d’obligations sur le marché à haut rendement, le plus risqué. Un moyen pour l’entreprise française de diversifier ses sources de financements en profitant d’une fenêtre exceptionnellement favorable sur les marchés obligataires, en quête de rendements.
C’est une opération record. Numericable et sa maison mère, Altice, ont réussi à lever 12 milliards d’euros sur le marché obligataire, placés à la fois en euros et en dollars, afin de financer le rachat de SFR à Vivendi.
C’est la transaction la plus importante sur le marché high yield (haut rendement) en Europe depuis 2007, explique Stéphanie Iem, analyste chez Allianz Global investors. La société a choisi de diversifier ses sources de financement en levant à la fois de la dette bancaire et de l’obligataire, en euro et en dollar, sur des maturités différentes. Au final, la taille de la dette bancaire a été réduite au profit du montant des obligations pour satisfaire la forte demande des investisseurs obligataires.
Numericable qui ne prévoyait d’émettre que pour 6 milliards d’euros d’obligation, a en fait obtenu 8 milliards d’euros pour des emprunts à 5 ans, 8 ans et 10 ans. Altice, de son côté, a levé 4 milliards d’euros pour une durée de 8 ans. Une levée de fonds qui fait exploser les compteurs du marché obligataire européen. Sur les 32 milliards d’euros émis sur le marché depuis le début 2014, le secteur des télécoms a représenté 8,3 milliards d’euros…
Cette émission obligataire spectaculaire pour un émetteur considéré comme risqué (les deux sont notés en catégorie spéculative) est symptomatique du mouvement de désintermédiation du financement des entreprises. Les banques fournissent un peu moins de crédit aux entreprises qui doivent aller chercher des fonds sur les marchés.
DES INVESTISSEURS AUX POCHES PROFONDES
Avec succès, car les investisseurs ont les poches profondes.
Il y a un énorme appétit sur le marché à haut rendement, confie ainsi Muriel Nahmias, conseil en financement chez Bfinance. Cette opération est symptomatique d’un marché obligataire extrêmement liquide. C’est une fenêtre historique pour les entreprises pour émettre. Le marché obligataire permet notamment des financements à long terme (jusqu’à 10 ans dans le cas de Numericable), que les banques ne peuvent plus se permettre de proposer.
Les conditions d’accès à ces financements sont par ailleurs très favorables, du fait de la forte demande des investisseurs. Les investisseurs sont à la recherche de rentabilité et de diversification de leurs portefeuilles d’investissement, et les entreprises recherchent des financements, résume Phillipe Noyard. La tranche d’obligations à 8 ans de Numericable était ainsi proposée initialement pour un coupon de 5,75 % est descendue à 5,375 % du fait de la forte demande.
Numericable et Altice ont d’ailleurs profité de cette fenêtre pour lever des fonds dont ils n’ont pas besoin dans l’immédiat, l’acquisition de SFR ne pouvant être validée qu’après l’accord des autorités européennes dans un peu plus de six mois. Ce genre d’opération est généralement financé par un prêt bancaire à court terme (bridge loan), le temps que la validation soit acquise et que l’entreprise puisse aller sur les marchés obligataires.
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