General Electric a décerné les prix de la première phase de la compétition : la team Gvax, installée à Singapour, remporte la médaille d’or.
100 000 DOLLARS DE RÉCOMPENSE
Elle a développé un programme qui calcule avec une marge d’erreur de 3,2 minutes le moment auquel l’avion atterri sur la piste, et avec une marge d’erreur de 4,2 minutes son heure d’arrivée à la porte de débarquement. L’équipe a gagné 100 000 dollars. Ce n’est pas cher payé pour un logiciel capable de réaliser des estimations 40% plus précises que les programmes utilisés actuellement. Sentant le potentiel de Kaggle, qui permet aux sociétés de réaliser d’importantes économies, des investisseurs ont investi 11 millions de dollars pour le développement de la plate-forme en 2011.
Mais toutes les compétitions du site ne sont pas à but lucratif : l’une d’entre elle propose aux développeurs de décrire les profils des passagers du Titanic les plus susceptibles de survivre au naufrage, gratuitement, pour le simple plaisir de trouver la réponse à cette question incongrue. Certaines institutions publiques de recherche proposent, elles aussi, des problèmes à résoudre sans offrir de récompense financière. Les participants (souvent moins nombreux) peuvent par exemple gagner une intervention à un colloque.
Une nouvelle source de financement pour les PME est en train de se développer. La société Unilend, spécialisée dans le crowdfunding en prêt, vient de lever un million d’euros auprès d’une douzaine d’investisseurs particuliers issus du monde de la finance et du numérique. "Nous voulons investir dans notre outil technologique, recruter de nouveaux collaborateurs et renforcer la communication autour de notre site", explique Nicolas Lesur, le cofondateur d’Unilend avec François Prioux.
Quatre recrutements sont actuellement en cours et devraient porter l’effectif de l’entreprise de six personnes actuellement à une dizaine rapidement.
La jeune start-up de la finance, créée en janvier 2013, permet à des petites entreprises de contracter un emprunt auprès d’une foule de particuliers prêteurs, moyennant un taux d’intérêt. Lancé en novembre 2013, Unilend a déjà permis à 14 entreprises de collecter autour d’un million d’euros en cumulé.
Les projets à financer sont sélectionnés en deux étapes, d’abord au moyen d’un scoring financier réalisé par la société Altarès, puis par les équipes internes d’Unilend. "Nous avons mis en ligne environ 5 à 10 % des dossiers que nous avons reçus, confie Nicolas Lesur. Nous sommes volontairement conservateurs pour garantir une certaine confiance."
UN TAUX D’INTÉRÊT FIXÉ PAR LES PRÊTEURS
Particularité du site de crowdfunding, le taux d’intérêt est fixé par les prêteurs, l’entreprise pouvant choisir les prêteurs demandant le taux le moins élevé. Sur les projets ayant déjà pu être financés, le taux varie de 7 à un peu moins de 10 %. Un peu cher ?
"Cela permet aux entreprises de diversifier leurs sources de financement, explique Nicolas Lesur. Et notre système va vite : en 48 heures nous rendons notre décision et en une quinzaine de jours, les entreprises peuvent réunir les fonds auprès des prêteurs, sans qu’aucune garantie ne soit demandée." Unilend compte déjà une communauté de 1100 particuliers désireux de prêter leur argent aux PME.
La plateforme internet se rémunère par une commission de 3 % du montant total, perçue lorsque l’entreprise atteint son objectif d’emprunt, puis par une commission de 1 % annuel sur le capital restant dû. "Nous devrions être rentable dans les deux-trois ans", souligne Nicolas Lesur. Le point mort sera atteint lorsque le montant cumulé des prêts arrangés par Unilend atteindra entre 80 et 100 millions d’euros.
"Nous nous sommes calés sur le rythme de croissance des plateformes de crowdfunding équivalentes en France et à l’étranger", explique le fondateur de la jeune entreprise qui ne cache pas avoir pris modèle sur le site britannique Funding Circle.
Le chiffre d’affaires d’Unilend devrait atteindre entre 300 000 et 400 000 euros en 2014, pour 10 à 15 millions d’euros de financement.
A terme, la société de financement participatif entend augmenter sa puissance de feu en permettant des financements de plus en plus élevé. Les prêts, qui peuvent pour l’instant être compris entre 20 et 250 000 euros, devraient peu à peu atteindre le million d’euros. D’ici trois ans, Unilend espère atteindre un chiffre d’affaires de 3 à 4 millions d’euros.
A l’occasion des "Rencontres de Cap Digital", le pôle de compétitivité du numérique a présenté Fast Track, un programme pour accélérer la croissance des start-ups. Mêlant accompagnement et financement, il réunit six acteurs publics et privés du soutien aux entreprises.
"L’accélération est le sujet principal pour les entreprises de croissance et, tout particulièrement, pour les entreprises du numérique", lance Stéphane Distinguin, le président de Cap Digital et le fondateur de Faber Novel. Le pôle de compétitivité dédié à la filière des contenus et services numériques lance, le 25 mars 2014 lors des rencontres Cap Digital, un bouquet de services pour soutenir la croissance des start-up.
Baptisé Cap Digital Fast Track, le programme d’accélération d’entreprises a été élaboré en partenariat avec plusieurs organismes publics. Il agit comme un agrégateur de services pour les entreprises. Aux aides traditionnelles de Cap Digital, s’ajoutent ainsi les financements de Bpifrance, l’assurance-crédit pour l’export de Coface, le soutien de la propriété intellectuelle de l’INPI, l’accompagnement à l’export d’Ubifrance et le relai auprès du capital investissement de l’Afic (Association française des investisseurs pour la croissance).
UN DOSSIER UNIQUE POUR TOUTES LES AIDES
"Nous sommes une sorte de guichet unique qui court aux côtés des entreprises", s’amuse Stéphane Distinguin. En entrant dans le programme Fast Track, ces sociétés du numérique se font connaître d’un seul coup par toutes les institutions partenaires, sans avoir besoin de toquer à la porte de chacune. "Avec un seul dossier, l’entreprise sélectionnée obtient ainsi l’accompagnement, mais peut aussi déclencher les financements au moment opportun", reprend le président de Cap Digital.
Une sorte de suivi personnalisé, qui ne sera toutefois accessible qu’à quelques entreprises, sélectionnées par le pôle de compétitivité et ses partenaires. "Les critères de sélection sont liés au niveau de croissance et au potentiel de l’entreprise, confie Stéphane Distinguin. C’est un programme d’un an renouvelable si l’entreprise est toujours éligible aux critères."
Une dizaine de sociétés du numérique basées en Ile-de-France, le territoire de Cap Digital, devraient être sélectionnées dans les prochaines semaines pour entamer le programme.
Le premier smartphone d'Amazon, présenté le 18 juin aux USA s'appelle... Fire. Il sera disponible à partir du 25 juillet et est équipé d'un écran de 4,7 pouces permettant de visualiser des cartes ou des images en 3D et de modifier la perspective en fonction de l'orientation de l'écran.
Outre cette interface 3D, l'appareil comporte un capteur photo de 13 mégapixels et présente un certain nombre de fonctionnalités grâce auxquelles le géant internet espère sortir du lot dans un marché très concurrentiel. Il propose ainsi à ses utilisateurs un espace de stockage illimité à distance (en "cloud") gratuit pour leurs photos et dispose d'une fonction permettant de reconnaître une musique ou une émission de télévision.
Le Fire, dont AT&T sera l'opérateur exclusif, sera proposé à 199,99 dollars (environ 150 euros) pour le modèle disposant d'une mémoire de 32 gigaoctets, assorti d'un abonnement de deux ans.
Le numérique va bouleverser le secteur automobile et Martin Winterkorn, le patron de Volkswagen a lancé une adresse en ce sens en ouverture du salon allemand des technologies numériques, le Cebit.
Pour lui, les consommateurs de demain voudront avoir de plus en plus la main sur leur voiture, comme ils l'ont aujourd'hui sur leur smartphone.
Le 6 février dernier, les acteurs principaux du déploiement du réseau numérique en France se sont réunis pour tirer un premier bilan du plan "France Très Haut Débit". Yves Rome, sénateur socialiste, président du conseil général de l’Oise et président de l’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca), revient sur les principaux enjeux économiques et sociétaux de ce plan destiné à couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit d’ici 2022.
Open data, objets connectés, domotique... Ces innovations peuvent booster puissamment notre économie. Mais une condition est nécessaire à leur essor : disposer d’une infrastructure solide sur laquelle prendre appui. Ce constat, unanime, s’est traduit par une mobilisation exceptionnelle des collectivités et de l’Etat ces dernières années. Le plan France Très Haut Débit (THD), adopté en 2013, soutient le développement de l’économie numérique et organise la couverture intégrale de la France. 20 milliards d’euros seront mobilisés sur 10 ans.
Ces efforts ont porté leurs fruits, en accélérant et sécurisant ce grand chantier.
Aujourd’hui, 95% des territoires sont couverts par un schéma territorial d’aménagement numérique et 64 départements ont déposé un projet au fonds national pour la société numérique. Le Premier ministre a déjà donné son accord pour vingt dossiers, dont celui de l’Oise. Un an avant l’Etat, le département avait opéré un choix ambitieux : amener la fibre optique au domicile de chaque habitant (FttH), soit 278 500 prises à construire. Ainsi, il atteindra l’objectif fixé non pas en dix ans, mais en sept.
Ces investissements apporteront une bouffée d’oxygène au marché de l’emploi : les 20 milliards du plan France THD seront presque exclusivement investis dans le secteur du BTP et devraient générer 20 000 emplois directs. L’ensemble de l’économie bénéficiera de ces grands travaux : pour un emploi créé dans les réseaux télécoms, dix emplois indirects sont créés grâce aux nouveaux usages qui se développent. Investir pour les infrastructures d’avenir, c’est exploiter un gisement d’emplois non délocalisables, accessibles à tous.
1 EURO CONSACRÉ AU TRÈS HAUT DÉBIT GÉNÈRE 6 EUROS DE PIB
L’innovation numérique impacte l’ensemble de notre économie et sa part dans la croissance française ne cesse d’augmenter : elle est passée à 25% en 2011, contre seulement 10% au cours des quinze dernières années.
Aujourd’hui, 1 euro consacré au THD génère 6 euros de PIB. Car déployer la fibre optique, ce n’est pas simplement construire une technologie : c’est donner aux 66 millions de Français la possibilité d’inventer des réponses aux questions que nous nous posons tous (comment améliorer les transports, la santé, l’éducation ?).
Les champs d’innovation dépassent notre imagination. Avec la domotique et les objets connectés, nos maisons deviennent intelligentes : moins énergivores, protégées contre les intrusions et les incidents (incendies, inondations). Les personnes fragiles peuvent bénéficier d’un soin particulier : dans l’Oise, plus de 8 700 seniors sont ainsi abonnés à la téléassistance, le dispositif pour entrer en contact à tout moment, par simple pression sur un pendentif, avec une plateforme capable d’apporter la réponse adaptée.
Les pouvoirs publics prennent la mesure de cette révolution. Avec le Big data, il leur devient possible, tout comme les acteurs privés, de recueillir et d’interpréter les données des infrastructures (routes...) et des services publics. L’objectif est d’intervenir au plus vite, au plus près, dès le premier signe de dysfonctionnement, pour corriger les situations (ex : canalisation défectueuse, trafic encombré…).
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