Chez Intel, la nouvelle année fiscale (voir encadré) démarre par des changements au sein de ses équipes dirigeantes. Le fondeur a annoncé vendredi la nomination d'un directeur général (Chief operating officer - COO) et de nouvelles têtes pour piloter ses activités PC et datacenters. En tant que COO, Brian Krzanich occupera un poste d'où il pilotera la production, tout en étant responsable de l'informatique interne et des équipes. Il a été à l'origine de la transition réussie d'Intel vers le 22 nanomètres, ce qui a conduit à la production de puces plus rapides et plus puissantes. La firme de Santa-Clara a également promu Dadi Perlmutter, qui était responsable de la conception et du développement de processeurs, au poste de directeur technique. Il est considéré comme le numéro deux aux côtés de Sean Maloney, qui dirige actuellement les activités d'Intel en Chine. De son côté, Kirk Skaugen prend la tête de l'entité PC Client Group, qui était auparavant gérée par Mooly Eden. Il était anciennement responsable du Data Center Group, et a fait progresser le chiffre d'affaires de cette division de 6,5 milliards de dollars en 2009 à plus de 10 milliards de dollars en 2011.
«Kirk est un dirigeant très capable qui a géré et qui a su faire croître, en un temps record, des affaires importantes et complexes, ce qui fait de lui la personne idéale pour assumer la gestion de la plus importante source de revenus du groupe », a déclaré Laura Anderson, une porte-parole d'Intel.Mooly Eden, connu pour ses présentations hautes en couleurs lors des conférences de presse, va quant à lui partir travailler en Israël. Intel y possède une usine de fabrication pour faire face à la concurrence du site de Globalfoundries situé à Abou Dhabi (Emirats-Arabes).Le groupe Data Center sera désormais dirigé par Diane Bryant, ancienne DSI d'Intel. Elle sera remplacée par Kim Stevenson, ex vice-président de la division operations et services informatiques au niveau mondial.
Ces changements dans l'organisation de la direction d'Intel prendront effet dans un mois. Ils interviennent alors que le constructeur tente de diversifier ses activités PC et datacenters pour résister à la concurrence. Le groupe soutient les ultrabooks, une catégorie d'ordinateurs portables minces et légers dont les caractéristiques sont semblables aux tablettes. Il a également élargi son portefeuille de produits destinés aux datacenters en produisant des puces pour le calcul intensif et de nouveaux logiciels.
Le Top 10 des fabricants informatiques ou électroniques représente 35% du marché total des semi-conducteurs, en hausse de 1,8% sur 2010, selon Gartner. L'élément marquant vient d'Apple qui prend la 1ère place devant Samsung (inchangé) et HP, qui troque le haut du podium pour la troisième marche.Le top 10 des constructeurs informatiques ou électroniques représente un marché de 105,6 milliards de dollars en 2011 pour le marché des semi-conducteurs. Les principaux moteurs de croissance ont été les smartphones, les tablettes et les disques SSD selon le Gartner. En 2010, le cabinet citait aussi les TV LCD et les ordinateurs portables, aujourd'hui rayés de la liste.
Les entreprises qui ont gagné des parts dans le marché des smartphones, comme Apple, Samsung Electronics et HTC, ont accru leur demande de semi-conducteurs, tandis que ceux qui ont perdu des parts de marché dans ce segment, comme Nokia et LG Electronics, ont diminué leur demande de semi-conducteurs, explique Masatsune Yamaji, auteur de l'étude.Apple a conquis la première place, grâce à ses performances dans les smartphones et les tablettes. Même dans les ordinateurs personnels, avec le succès du MacBook Air, Apple augmente sa demande en semi-conducteurs. La firme est passée de 12,8 à 17,2 milliards de dollars, en croissance de 34,6%. Son suivant, Samsung, passe plus modestement de 15,3 à 16,7 milliards de dollars, en hausse de 9,2%. HP est le grand perdant, avec 16,6 milliards contre 17,6, en baisse de 5,5%.Dell devient 4ème à la place de Nokia, ils échangent leurs places. Les deux perdent de l'activité, Dell baisse de 6,7% à 9,8 milliards de dollars en 2011, Nokia perd 20,1% avec 9 milliards de dollars. Le sixième, Sony, est également en baisse, de 9%, avec 8,2 milliards de dollars en 2011. Toshiba affiche 2,3% de baisse à 7,6 milliards, il est septième.
Lenovo affiche la plus forte hausse, +23,7%, avec 7,5 milliards de dollars et devient huitième. LG perd 1,4% à 6,6 milliards de dollars, c'est le neuvième, Panasonic ferme la march, avec 6,3 milliards en baisse de 6,5%.
Selon un rapport d'IMS Research, les premiers produits basés sur la norme réseau sans fil 802.11ac, attendus plus tard cette année, bénéficieront d'un très bon accueil. L'IMS estime ainsi que, au cours de cette seule année 2012, plus de 3 millions de produits 802.11ac seront commercialisés, dont des routeurs et des ordinateurs portables compatibles avec la prochaine norme sans fil. « C'est un début très positif, » a déclaré Filomena Berardi, analyste senior des marchés chez IMS.Les détaillants devraient proposer les premiers produits compatibles avec la norme sans fil 802.11ac d'ici à la fin de l'année. « Lors du Consumer Electronics Show (CES) qui s'est tenu à Las Vegas la semaine dernière, on a pu voir des chipsets et des routeurs 802.11ac, et il ne faudra pas attendre longtemps pour trouver sur le marché des ordinateurs portables équipés de la norme 802.11ac. Ils seront même vite majoritaires, » a déclaré l'analyste. Selon IMS, la technologie va se répandre rapidement, et le cabinet avance qu'en 2016, plus de 400 millions d'appareils affichant la norme seront livrés. « Le gigabit sans fil avance à toute allure, » a déclaré IMS.
La norme 802.11ac offrira des vitesses de transfert plus élevées (jusqu'à 1,3 Gigabit/s en théorie) que celles permises par la norme 802.11n, grâce notamment à l'utilisation d'un spectre plus large et une technologie d'antenne plus évoluée. Mais l'accès à ces performances aura un coût. « Les entreprises devront s'équiper de nouveaux routeurs clients WiFi et de nouveaux points d'accès, car les circuits existants ne peuvent pas être mis à niveau pour gérer la norme 802.11ac, » selon Aruba Networks. Ce qui ne l'empêche pas de penser que la technologie aura tout de même beaucoup de succès. « L'élément moteur, c'est la possibilité pour les entreprises d'augmenter le trafic vidéo dans leurs réseaux, » a déclaré Peter Thornycroft d'Aruba Networks dans une vidéo récente où il explique les bases du 802.11ac.Cependant, tous les produits ne bénéficieront pas de la nouvelle norme au moment où elle sera disponible. « Les premiers smartphones 802.11ac n'arriveront pas avant 2014, principalement à cause de la hausse potentielle de coûts que cela pourrait induire et également pour des questions de conception, » a déclaré IMS. Cependant les smartphones et autres routeurs clients seront toujours en mesure d'accéder aux réseaux WiFi en 802.11n, dans la mesure où la plupart des points d'accès seront capables de gérer les deux normes en même temps, le 802.11n qui utilise la bande de fréquence à 2,4 GHz et le 802.11ac celle à 5 GHz.
Malgré des conditions économiques peu favorables, les entreprises dépensent plus d'argent dans les réseaux WiFi. Les recettes globales du secteur ont augmenté de plus de 20% pendant le troisième trimestre, comparé à la même période de l'année dernière. Selon une étude de marché réalisée par le cabinet Dell'Oro Group, cette hausse provient en grande partie d'une augmentation de 40% des ventes pour l'entreprise.
Les premiers smartphones et tablettes équipés d'un port USB 3.0, sortiront à la fin de cette année ou début 2013. Grâce à cette technologie, les données pourront être transférées avec un débit de 100 mégaoctets par seconde.L'USB 3.0 équipera les smartphones et tablettes d'ici la fin de l'année ou début 2013, a indiqué l'USB Implementers Forum dimanche dernier. Ces terminaux disposeront probablement d'un micro port USB 3.0 adapté à leur petite taille, a déclaré Rahman Ismail, directeur technique de l'organisme, lors du salon Consumer Electronics Show de Las Vegas.
L'intégration de cette interface permettra de transférer plus rapidement les données entre les terminaux mobiles et des stations d'accueil telles que les PC, dont certains possèdent déjà des ports USB 3.0. La capacité de transfert sera de 100 mégaoctets par seconde. Actuellement, la plupart des terminaux nomades utilisent des ports USB 2.0, lesquels sont beaucoup plus lents. « Les informations, qui étaient auparavant transférées en 15 minutes, pourront être transmises en seulement 1 minute et 10 secondes », a ajouté Rahman Ismail.
Cependant, la vitesse de transfert USB 3.0 sur les appareils mobiles est beaucoup plus lente que les performances brutes délivrées sur PC qui peuvent atteindre 5 gigabits par seconde.En outre, de tels taux de transfert exigent une puissance que les smartphones et tablettes ne possèdent pas. «Ce n'est pas dû à l'échec de l'USB en soi, c'est juste que dans les tablettes, on n'a pas cherché à intégrer quelque chose de plus grand et de plus rapide », a estimé Rahman Ismail. Les smartphones et les tablettes équipées d'une interface USB 3.0 pourront également être rechargées plus rapidement. Sur ces terminaux, l'USB 3.0 sera rétrocompatible avec l'USB 2.0 des stations d'accueil.
«Nous avons dévoilé des spécifications et des nouveaux domaines qui nous permettront de faire des économies d'énergie », s'est réjoui Rahman Ismail, ajoutant que son organisme cherchait également à réduire la taille des emplacements 3.0, les ordinateurs portables ayant tendance à devenir de plus en plus minces. Pour lui, la grande taille d'un port USB 3.0 pourrait être un obstacle à son adoption. « La hauteur des portables est pour l'instant limitée par la résolution VGA, mais nous entrons dans la prochaine génération de laptops » , a- t-il rappelé.Intel a déjà exprimé son intention d'intégrer la technologie Thunderbolt concurrente à l'USB 3.0 sur des terminaux mobiles. Cependant, un grand nombre de PC qui sont sortis récemment sur le marché possèdent à la fois Thunderbolt et des ports USB 3.0, preuve de la coexistence de ces deux technologies.
Reconnaissance faciale, pile à combustible ou encore contrôle gestuel : Apple a multiplié les dépôts de brevets en 2011. Si tous ne seront pas forcément exploités dès 2012, ils donnent certaines indications sur les projets de la firme de Cupertino pour améliorer la technologie embarquée de ses ordinateurs et terminaux mobiles.
Dans tous les brevets déposés en 2011 par Apple, certains retiennent particulièrement l'attention. C'est le cas de la reconnaissance faciale, destinée à associer une identité à l'utilisateur d'un produit, le tout couplé à un système de sécurité. Cette technologie de déverrouillage rappelle celle employée sur le Samsung Galaxy Nexus (Unlock Face)
En brevetant l'utilisation de piles à combustion dans un ordinateur portable, Apple entend faire évoluer le type de batteries embarquées dans ses terminaux mobiles, afin de les rendre plus fiables et écologiques. La société aurait également déposé un brevet relatif au contrôle gestuel. L'idée est de pouvoir contrôler et interagir avec sa machine, sans avoir à utiliser une souris ou un clavier, mais à l'aide de détecteurs optiques. Ce n'est évidemment pas sans rappeler la technologie actuellement apparentée à la plateforme Kinect de Microsoft.Enfin, parmi les autres brevets déposés par Apple figurent un pico-projecteur (un vidéo-projecteur miniature, incorporé dans un smartphone par exemple) et une solution pour transformer des images 2D en 3D.
Les ventes mondiales de PC ont reculé de 1,4% au quatrième trimestre 2011 par rapport à la même période 2010, selon Gartner. Sur ce marché, HP conserve sa place de numéro un.
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