Après deux trimestres consécutifs de croissance, les ventes mondiales de PC s'élèvent à 92,2 millions d'unités au 4e trimestre 2011, soit un déclin de 1,4% par rapport à la même période en 2010, selon des résultats préliminaires publiés par Gartner. Le cabinet d'analyses attribue notamment ce résultat à la faible demande des consommateurs privés durant la période des Fêtes. Mikako Kitagawa, analyste du cabinet, relève ainsi qu'un marché professionnel sain ainsi que la croissance des pays émergents n'ont pas pu compenser le déclin observé dans les marchés les plus matures, où la croissance reste négative. Dans la région européenne (EMEA), les ventes de PC sont en baisse depuis 4 trimestres consécutifs, avec un recul des ventes de 7,2% sur une année.Le cabinet relève également que la mise sur le marché d'ultrabooks au 4e trimestre 2011 n'a pas soulevé l'enthousiasme parmi les consommateurs, encore réticents à payer le prix de ces nouveaux ordinateurs portables ultra-légers.
Sur le plan des fabricants, HP conserve sa place de leader mondial, malgré une baisse de 16,2% des unités vendues en glissement annuel. Lenovo pour sa part poursuit sa croissance, avec une hausse de 23% des unités vendues au 4e trimestre. Le fabricant chinois se rapproche ainsi du leader mondial, avec 14% de parts de marché, contre 16% pour HP. Acer et Asus se maintiennent pour leur part aux 3e et 4e rangs.Selon le site finlandais Asymco, ce classement serait cependant très différent si les ventes de tablettes étaient prises en compte. Il publie ainsi son propre classement, pour lequel il se base sur les chiffres publiés par Gartner, auquel il ajoute les ventes de tablettes. Il parvient ainsi à la conclusion qu'au 4e trimestre 2011, Apple domine le marché avec 17% de parts de marché, suivi par HP qui tombe à 13% et par Lenovo qui atteint les 11-12%
Des données sensibles concernant un véhicule spatial de conception japonaise utilisé pour approvisionner l'ISS (International Space Station) auraient été dérobées sur le réseau informatique de l'Agence d'exploration aérospatiale du Japon.
JAXA, l'Agence d'exploration aérospatiale du Japon, a reconnu avoir trouvé un autre cheval de Troie sur l'ordinateur de l'un de ses employés le 6 janvier. L'agence avait déjà trouvé des logiciels malveillants sur le PC de ce salarié en juillet dernier à la suite de l'ouverture d'une pièce jointe infectée. L'agence pense que cette première infection, découverte un mois après l'incident, a donné lieu à un vol de données, dont 1 000 adresses e-mail, des informations de connexion à l'intranet de l'Agence spatiale japonaise, et des documents de la NASA concernant l'exploitation de l'ISS.Étant donné que le salarié concerné travaille sur le véhicule JAXA H-II Transfer (HTV), surnommé « Konotori », l'agence s'inquiète du fait que la dernière infection pourrait également avoir permis à des pirates d'accéder aux données sur le projet. « Des informations stockées dans l'ordinateur du salarié et dans le système d'information auquel il a accès ont été subtilisées. Nous confirmons aujourd'hui la fuite de ces renseignements et nous enquêtons sur l'origine de ce piratage, » a indiqué l'Agence dans une déclaration relayée par la presse japonaise. « Au regard de ces évènements, tous les mots de passe de tous les systèmes accessibles à partir des ordinateurs de l'Agence ont été immédiatement changés afin d'empêcher l'usage des informations qui ont été éventuellement subtilisées. Nous cherchons aussi actuellement à évaluer l'ampleur des dégâts et leur impact possible. En outre, tous les autres terminaux informatiques sont en cours de vérification, à la recherche de virus. »
Le H-II est un véhicule sans pilote utilisé pour acheminer des matériels jusqu'à l'ISS. Le véhicule a été lancé pour la première fois en 2009 et un second décollage est prévu pour le dimanche 22 janvier. Ce n'est pas la première fois que la NASA et l'ISS subissent des piratages et sont victimes de vol de données. Au mois de novembre 2011, un Roumain accusé de s'être introduit dans les systèmes de la NASA a été arrêté. En 2008, la NASA a confirmé qu'un ordinateur portable emmené dans la station spatiale internationale avait été infecté par le ver commun Gammima.AG. Les systèmes du gouvernement américain ont eux-mêmes été victimes d'une vague d'infections embarrassantes, notamment le piratage de fournisseurs travaillant pour la défense américaine, mais aussi des attaques visant des hommes politiques et des représentations diplomatiques. Comme dans le cas de JAXA, toutes ces attaques impliquaient des chevaux de Troie conçus pour dérober des données. Aujourd'hui, l'hypothèse qu'une attaque concertée aurait été menée contre les infrastructures américaines par des criminels ou un service de renseignement étranger semble se préciser.
Big Blue se renforce dans la mobilité en rachetant Worklight. La société israélienne a développé une plateforme de développement d'applications mobiles.
IBM va acquérir Worklight, une entreprise basée en Israël, avec laquelle elle avait déjà établi un partenariat. Cette acquisition va permettre à la société américaine de disposer d'une série de technologies de développement d'application mobiles cross-platform. Les termes du contrat, qui devrait être finalisé au premier trimestre de cette année, n'ont pas été divulgués. Parmi ses technologies, la société israélienne va apporter Worklight Studio, un environnement de développement intégré basé sur Eclipse, et Worklight Server, qui fournit, selon le site de l'entreprise, une « passerelle sécurisée et évolutive entre les applications, les services extérieurs et l'infrastructure. »« La plate-forme Worklight est adaptée pour développer des applications mobiles aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises, et permet de cibler différents types de marchés verticaux, » comme l'a précisé IBM. Elle comprend des SDK (kits de développement logiciel) pour iOS, Android, Blackberry et Windows Mobile, et « permet de créer des applications riches, cross-platform, sans avoir besoin de réécrire de code, de traducteurs propriétaires ou de langages de programmation hétéroclites, » toujours selon le site de Worklight.
IBM a également annoncé la sortie d'une plate-forme de logiciels IBM Endpoint Manager for Mobile Devices, destinée à sécuriser et à gérer les smartphones, tablettes et ordinateurs portables des salariés d'une entreprise. « La plate-forme utilise une technologie acquise par IBM avec le rachat de BigFix en 2010. Le système permet notamment de supprimer des données sensibles à distance sur des terminaux perdus ou volés, mais aussi de vérifier qu'un périphérique respecte les règles de sécurité conforme à la politique de l'entreprise, » comme l'a expliqué IBM dans un communiqué.SAP, proche partenaire d'IBM, voudrait également jouer un rôle de premier plan dans le domaine de la mobilité, en profitant notamment de son acquisition de Sybase en 2010. Grâce à ce rachat, SAP avait hérité du middleware mobile très populaire Sybase Unwired et de la plateforme de gestion de périphériques Afaria. « La « grande tendance » du développement mobile tourne aujourd'hui autour du HTML5, qui permet aux développeurs d'écrire leur application une fois pour toute et de la déployer ensuite sur une grande variété de périphériques et d'OS mobiles, » a déclaré Kevin Benedict, un analyste indépendant. « Worklight a réalisé de gros investissements dans ce domaine, » a-t-il ajouté.
Mais, selon l'analyste, « le choix d'IBM d'acheter cette entreprise s'inscrit dans une stratégie plus large. » Celui-ci pense en effet que « tout vendeur ERP ou disposant d'une quantité conséquente de systèmes back-end devra acquérir une entreprise qui a développé une plate-forme mobile en vue de créer la couche d'intégration nécessaire entre leurs systèmes, les différents terminaux mobiles de l'entreprise et leurs systèmes d'exploitation mobiles, » a t-il expliqué. « Les interfaces de bureau pour accéder à ces applications métiers ont de moins en moins d'importance. » Ainsi, « Oracle affiche un énorme déficit en mobilité et je suis absolument sûr qu'ils vont devoir le combler en 2012, » a encore déclaré Kevin Benedict. «Il semble que l'acquisition de Worklight par IBM vienne aussi combler un vide. » Les vendeurs de grosses plates-formes ne peuvent pas se permettre de prendre le temps de développer eux-mêmes des plates-formes mobiles efficaces. « Ils prendraient le risque de perdre des clients, compte tenu de l'état très concurrentiel de la mobilité aujourd'hui, » a encore estimé l'analyste. La mobilité requiert « d'importants investissements et encore plus de connaissances. Racheter une plate-forme de développement mobile est sans doute la meilleure chose à faire, » a-t-il ajouté.
Le concept d'OLPC - One Laptoop Per Child (un ordinateur par enfant), va contrarier les sceptiques. Non seulement le terminal XO-3 sera livré dans les temps, mais il sera vendu, comme prévu, à un prix inférieur à 100 dollars.
CES 2012 : Les tablettes OLPC XO-3 à 100 $ attendues sur le salon
Après des années consacrées à sa conception et à sa fabrication, la tablette One Laptop Per Child XO-3 est prête à être expédiée. Les premières unités seront montrées cette semaine au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, comme l'a annoncé Nicholas Negroponte, le fondateur et président d'OLPC. La tablette, qui dispose d'un écran de 8 pouces, sera proposée à moins de 100 dollars, conformément aux prévisions initiales. Ce que n'a pas manqué de souligner le fondateur. Comme la précédente version XO-1 de l'ordinateur portable, le XO-3 est destiné au secteur de l'éducation dans les pays en développement. Pour l'instant, Nicholas Negroponte a refusé de dire si la tablette sera également vendue dans le commerce.Annoncé fin 2009, le XO-3 tient son calendrier prévisionnel de livraison, puisque l'ordinateur portable avait été programmé pour début 2012. À l'époque, les sceptiques ne manquaient pas et s'interrogeaient sur la nouvelle mission de l'OLPC : concevoir des matériels, à des prix jugés irréalistes, reprochant même à l'organisation de se détourner de son objectif éducatif principal. La livraison dans les temps de la tablette XO-3 va aussi permettre d'effacer les mauvais souvenirs du projet XO-1 : cette version avait été livrée en retard et à un tarif double - 200 dollars - de celui promis à l'origine.
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