Les DSI elles aussi ont évolué. D'abord, dans leur positionnement au sein de l'entreprise. Dans 59% des cas, elles sont rattachées à la dg, dans 33% à la DAF, 9% à une autre direction. Elles sont devenues moins fermées. C'est un cercle vertueux relève IDC qui les fait échanger davantage avec leurs dirigeants ou avec d'autre directions. Toutes n'entrent pas au Comex, dans 23% des cas elles siègent systématiquement, dans 57% lorsqu'un sujet informatique est au menu, dans 20% des cas elles n'y ont pas leur place.En revanche, la DSI est plus associée aux projets de l'entreprise : refonte du SI, outsourcing, fusion/acquisition. En amont de ces projets répondent 78% des dirigeants, aux principales étapes de delivery pour 46%, dans la phase de négociation pour 22%, au terme du projet dans 31% des cas.« Avant, l'informatique était une boîte noire, un département spécialisé, un centre de coût, note Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique qui a commandé l'étude. Pour le dirigeant, il fallait y passer. La DSI se constituait un peu en baronnie à partir de ses compétences. Avec le numérique, les dirigeants s'approprient ce sujet comme un vecteur de performance de l'entreprise, le numérique s'ouvre. Ce n'est plus un outil comme un autre, mais un outil de transversalité. »
Le chiffre d'affaire de Lenovo atteint 8 milliards de dollars pour son premier trimestre fiscal 2012, en hausse de 35% par rapport au premier trimestre 2011. Le Chinois devrait prochainement dépasser HP en termes de part de marché et devenir le premier fournisseur mondial de PC.
Le fabricant chinois de PC Lenovo a annoncé jeudi 16 août 2012 que son bénéfice net a atteint 141 millions de dollars pour son premier trimestre fiscal de l'année 2012, terminé le 30 juin. Il s'agit d'une hausse de 30 % par rapport à la même période l'année précédente, où le bénéfice était de 108 millions de dollars.Le chiffre d'affaires de Lenovo au cours du trimestre est de 8 milliards de dollars, soit une augmentation de 35% sur un an. A la fin du premier trimestre, la part de marché en termes de ventes de PC est de 14,9% pour Lenovo. HP, numéro un mondial de la vente de PC, détient 15,5% de part de marché selon le cabinet d'études IDC. Lenovo devrait selon les analystes prochainement dépasser HP et devenir le premier fournisseur mondial de PC.Lenovo a constamment augmenté sa part de marché, allant jusqu'à dépasser Acer et Dell l'an dernier. Ces résultats arrivent dans une période difficile pour les fabricants de PC, en raison des difficultés économiques ainsi que de la baisse des ventes de PC au profit des tablettes. Durant ce trimestre, les livraisons de PC de Lenovo dans le monde entier ont augmenté de 25% par rapport au premier trimestre fiscal de 2011, tandis que les envois de PC pour Dell et HP ont diminué d'environ 12% selon IDC.
Un des principaux facteurs de la bonne tenue de Lenovo est sa position dominante sur le marché des PC en Chine, qui est aujourd'hui le plus grand marché au monde. La société déclare dans son rapport que la Chine a généré 3,5 milliards de dollars pour l'entreprise au cours de son premier trimestre. Cela représente 44% du chiffre d'affaires de Lenovo.La société a également connu une expansion sur les marchés émergents, où sa croissance a été forte. Ainsi, ses commandes de PC ont augmenté dans des pays comme l'Inde, le Brésil et la Russie.Les ventes d'ordinateurs portables représentent 54% du chiffre d'affaires de Lenovo. Néanmoins, la société a massivement investi dans le développement de produits autres que PC, notamment dans les smartphones, tablettes et téléviseurs intelligents.Au cours de ce premier trimestre fiscal, le chiffre d'affaire sur les marchés du mobile et des télévisions intelligentes a augmenté de 173% par rapport à la même période en 2011, pour atteindre 587 millions de dollars. Ces deux segments représentent désormais 7% du chiffre d'affaires de l'entreprise. Au premier trimestre, la part de marché de Lenovo sur le marché des smartphones en Chine a atteint 10%, mettant l'entreprise au troisième rang dans ce pays, derrière Samsung et ZTE, selon une étude de l'entreprise Canalys.
Avec File History, Microsoft lance une fonction de back-up automatique pour Windows 8, analogue à la Time Machine connue des utilisateurs d'Apple. Remplaçant les fonctions Backup et Restore de Windows 7, cette fonction permet de restaurer des versions anciennes de documents, correspondant à une date donnée.Dans sa configuration par défaut, File History scanne une fois par heure tous les documents stockés dans les fichiers Desktop, Favoris, et Contacts. Les documents qui ont été modifiés dans l'intervalle sont ensuite sauvés dans un emplacement spécifique à définir. Les utilisateurs doivent installer un disque à cet effet, de préférence externe ou sur le cloud. Pour restaurer des documents ainsi sauvés, Microsoft explique que sa nouvelle application permet de parcourir les différents dossiers, lancer des recherches, visualiser et finalement restaurer des versions de documents anciennes de façon aisée.
Utilité pour les appareils portables Partant du constat que moins de 5% des utilisateurs de Windows utilisent l'outil Back up, Microsoft explique que le nouveau File History entend répondre en particulier aux risques inhérents à l'utilisation des appareils portables. En effet, ces derniers étant fréquemment connectés et déconnectés à des réseaux divers, et le niveau de charge de leur batterie fluctuant constamment, les risques de perte de données augmentent en conséquence.
Le développeur de Damn Small Linux (DSL), une distribution conçue pour fonctionner sur du matériel ancien et peu puissant, a publié la première mise à jour de son système lancé il y 4 ans.La distribution Damn Small Linux, qui se revendique comme l'un des systèmes les plus légers et les plus simples existants, pèse 50 Mo à peine. Selon le site DistroWatch, Damn Small Linux comporte encore un desktop raisonnablement fonctionnel, et offre le support multimédia de base, des programmes de productivité et la fonctionnalité Internet. « Parce que toutes les applications sont de petite taille et légères, c'est une très bonne option pour du matériel ancien », explique le site.
Selon le communiqué fait par le développeur John Andrews, la version release candidate 4.11 améliore le support CSS, comporte un nouveau client IRC et apporte plusieurs autres corrections mineures, comme par exemple la possibilité de basculer entre les mini gestionnaires de fenêtres Fluxbox et JWM. Du fait de sa petite taille, cette version modernisée de DSL pourrait intéresser les développeurs de matériel embarqué ou encore ceux qui ne peuvent se passer de certains matériels, dont le hardware est tellement obsolète qu'ils ont du mal à continuer à le faire fonctionner.John Andrews a précisé que, pour l'instant, la détection matérielle fonctionnera exactement comme dans la dernière version de la technologie DSL, sortie en 2008. « De mon point de vue, cette version de Damn Small Linux (qui sera peut-être appelée « Classic ») est plutôt destinée à fournir un desktop utile et convivial dans le plus petit paquet possible. « Classic » DSL restera ultra-portable, il peut être téléchargé et mis en route très rapidement, et surtout, il tournera sur du matériel que le reste du monde a mis au rebut », a-t-il encore écrit.
Les deux mini-terminaux sous Linux, Raspberry Pi et Cotton Candy mis sur le marché cette semaine annoncent peut-être une prochaine ère dans l'informatique à bas coût.
Paralèllement au bruit fait autour de la sortie de la preview de Windows 8 de Microsoft, cette semaine a été marquée par une révolution beaucoup plus tranquille. Celle-ci est le fait de Raspberry Pi et Cotton Candy, deux mini terminaux bien réels tournant sous Linux, un OS dont le prix, comparé à celui de Windows, est ridiculement bas. Si l'idée de disposer de mises à jour gratuites et de profiter d'une machine à un prix défiant toute concurrence vous séduit, alors c'est peut être le moment de jeter un oeil sur ce genre de terminaux informatiques.Voilà un certain temps que l'on parle de Raspberry Pi, ce terminal à 25 dollars à base de processeur ARM destiné à l'éducation. Cette semaine, le mini ordinateur a fait ses débuts officiels. Le lancement était en lui-même assez intéressant à suivre, et le mini terminal a eu un tel succès que le site du projet, hébergé au Royaume-Uni, a sombré sous la demande. Premier Farnell et RS Components sont propriétaires des licences de la mini machine, dont la première série a été apparemment vendue en moins d'une heure ou deux. Les terminaux Raspberry Pi tournent avec un remix de Fedora Linux et sont fournis sans clavier, ni souris, ni écran. Mais la machine offre une série de fonctionnalités. Ainsi, le Modèle A, à 25 dollars, a été récemment amélioré afin d'inclure 256 Mo de RAM, alors que le Modèle B, à 35 dollars, comprend aussi un port Ethernet et deux ports USB, entre autres.
Cette semaine également, le norvégien FXI Technologies a mis son terminal Cotton Candy en pré-commande, avec une livraison prévue plus tard ce mois-ci. Commercialisé au prix de 199 dollars, les terminaux Cotton Candy intègrent chacun un processeur ARM Cortex-A9 cadencé à 1 GHz fabriqué par Samsung, un processeur graphique quad-core ARM Mali-400 MP cadencé à 1,2 GHz, la connectivité Wi-Fi et Bluetooth, et une sortie HDMI. Ceux ci savent également décoder le MPEG-4, le H.264, plus d'autres formats vidéos et peuvent afficher en HD sur n'importe quel écran équipé d'une connexion HDMI.Plus intéressant encore, ces terminaux peuvent tourner sous les systèmes Gingerbread et IceCream Sandwich d'Andoid, mais aussi sous Ubuntu. Cotton Candy, qui pèse seulement 21 grammes, a pour ambition de fournir aux utilisateurs « un point d'accès unique sécurisé à tous services et à toutes applications cloud personnels à partir d'un de ces systèmes d'exploitation, et offre une expérience consistante sur n'importe quel écran, » selon les propres termes du projet.
L'ancien programmeur de Goldman Sachs, Sergey Aleynikov, qui avait gagné son procès en appel devant une cour fédérale américaine au mois d'avril dernier, est à nouveau mis en accusation par un tribunal de l'État de New York pour vol de code source sensible.
Selon une information du bureau du juge du Manhattan District, Sergey Aleynikov, 42 ans, qui possède la double nationalité russe et américaine, a été inculpé par le tribunal du Comté de New York pour utilisation illégale de documents scientifiques secrets et duplication de contenu informatique. Celui-ci a déjà été jugé et condamné par la Cour fédérale des États-Unis pour avoir volé à Goldman Sachs du code source propriétaire. Dans ce premier procès, Sergey Aleynikov avait été accusé d'avoir téléchargé, le 5 juin 2009, soit le jour où se terminait son contrat de travail chez Goldman Sachs, un code utilisé pour des transactions à haute fréquence (HFT) vers un serveur informatique basé en Allemagne. Ce système utilise des algorithmes HFT pour effectuer en quelques secondes des opérations importantes en fonction de l'évolution du marché.Un mois plus tard environ, le programmeur a un rendez-vous chez Technologies Teza à Chicago, où il a été récemment embauché, emmenant avec lui une clef USB et un ordinateur portable contenant des portions du code de Goldman Sachs. Le lendemain, de retour dans le New Jersey, il est arrêté par le FBI. Appointé à 400 000 dollars par an chez Goldman Sachs, Sergey Aleynikov était le salarié le plus élevé en grade dans son groupe de 25 programmeurs. Condamné en première instance à 97 mois de prison, son jugement a été invalidé par une Cour d'appel fédérale le 17 février. Ses avocats avaient fait valoir que leur client n'avait téléchargé que du code Open Source et le programmeur a été libéré.
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