De nombreux langages peuvent être utilisés pour écrire du code portable. Des compilateurs C existent pour à peu près toutes les architectures de processeurs et le bytecode Java s'exécutera à chaque fois qu'il trouvera une JVM. Mais haXe (il faut prononcer « hex ») n'est pas seulement portable. C'est un langage multiplateforme qui peut cibler différents environnements d'exploitation, du code natif aux interpréteurs et en passant par les machines virtuelles.Pour l'instant, les développeurs peuvent écrire des programmes en haXe puis les compiler en code objet, en JavaScript, en PHP, en Flash/ActionScript ou en bytecode NekoVM. Des modules supplémentaires pour produire du C# et du Java sont en cours de développement. En complément du langage de base, il y a la bibliothèque standard haXe, qui fonctionne de façon identique sur chaque cible, à laquelle s'ajoutent des bibliothèques spécifiques pour exploiter les caractéristiques singulières de chaque plateforme. Similaire à celle de C, la syntaxe haXe est assez riche. Son principal avantage est qu'il s'affranchit des problèmes inhérents à chaque plateforme ciblée. Par exemple, il est strictement typé quand JavaScript ne l'est pas, il apporte des génériques et des inférences de type à ActionScript, ou encore, il permet d'éviter la syntaxe mal conçue de PHP.
Bien qu'encore en cours de développement, haXe est utilisé sous une forme commerciale par son créateur, le studio Motion Twin, spécialisé dans les jeux en ligne. Il est disponible pour Linux, Mac OS X et Windows sous une combinaison de licences Open Source.Dans le monde de l'informatique haute performance, le nom de Cray résonne comme celui d'un poids lourd. Il n'est donc pas surprenant que Chapel, le premier langage de programmation de Cray, ait été conçu en pensant aux supercalculateurs et au clustering. Chapel fait partie du programme Cascade de Cray, une initiative ambitieuse de calcul haute performance lancée avec l'agence américaine DARPA (Defense Advanced Research Project Agency). L'un de ses objectifs vise à détacher les algorithmes parallèles du matériel sous-jacents, à améliorer leurs performances sur les architectures et à augmenter la portabilité des programmes parallélisés.
La syntaxe de Chapel s'appuie sur de nombreuses sources. Au-delà des classiques C, C++ et Java, elle emprunte des concepts à des langages de programmation scientifiques tels que Fortran et Matlab. Ses caractéristiques de traitement parallèles sont influencées par ZPL et High-Performance Fortran, ainsi que par les précédents projets Cray. L'une des fonctionnalités les plus intéressantes de Chapel, c'est son support de la programmation multi-resolution, qui permet aux développeurs de prototyper des applications avec du code très abstrait et de le compléter au fur et à mesure que la définition de la mise en oeuvre se complète. Les travaux se poursuivent sur Chapel. Actuellement, il peut s'utiliser sur les supercalculateurs Cray et sur différents clusters haute performance, mais il peut être porté sur la plupart des systèmes Unix (ce qui comprend Mac OS X et Windows avec Cygwin). Le code source est disponible sous une licence Open Source de type BSD.
Les passagers vont peut-être pouvoir filer à travers les aéroports comme jamais auparavant grâce à la technologie NFC qui commence à intégrer les terminaux mobiles (le Samsung Nexus par exemple). SITA, une entreprise spécialisée dans les technologies d'aéroport, a dévoilé cette semaine un système qui utilise la technologie de communication en champ proche (NFC, near field communication) pour remplacer les cartes d'embarquement en papier ou électroniques.
Les puces NFC, dont les téléphones portables sont de plus en plus équipés, sont capables d'envoyer des informations à des courtes distances en utilisant les ondes et sont présentées par beaucoup comme un possible mode de paiement. La société SITA estime toutefois qu'une autre utilisation de cette technologie pourrait aider les aéroports avec des voyageurs qui se serviraient de leur téléphone portable équipé d'une puce NFC pour embarquer à bord d'un avion de façon beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui.L'entreprise pense que les passagers pourront bientôt se contenter de passer leur téléphone portable au-dessus d'une borne, que ce soit à l'enregistrement, à la dépose des bagages, dans les salons des compagnies aériennes ou à l'embarquement -- peut-être même sans allumer leur téléphone et probablement sans la fameuse connexion data qui impose jusqu'à présent beaucoup de limitations aux applications mobiles de compagnies aériennes disponibles sur le marché.
Cette technologie a le potentiel de supprimer les aspects problématiques de l'usage de téléphones portables en avion, affirme la société SITA. Aujourd'hui, les passagers sont réticents à utiliser les cartes d'embarquement en codes-barres 2D en raison de leur complexité, des risques potentiels quant à leur fiabilité et de leurs craintes de problèmes liés à la batterie ou à la connexion data. Même s'il ne s'agit pour le moment que d'un concept, l'entreprise SITA prédit que jusqu'à 80% des cartes d'embarquement pourraient être lues sur un téléphone portable d'ici à 2018.
Le fondeur à l'origine du lancement de la technologie Thunderbolt avec Apple a annoncé la sortie avant la fin de l'année de câble optique. L'objectif est d'accroître la vitesse de transfert des données et de proposer des longueurs de câbles plus grandes.
Intel a annoncé qu'il livrera cette année des câbles optiques pour les ports Thunderbolt. Ce protocole, que l'on trouve déjà sur certains ordinateurs Macintoh d'Apple, permet des transferts rapides de données. Arrivé il y a à peine un peu plus d'un an, Thunderbolt est une technologie de connexion à haute vitesse pour le transfert de données entre ordinateurs et périphériques. « La connectique actuelle pour Thunderbolt est à base de cuivre, mais les câbles en fibre optique à venir pourront supporter plus de bande passante et autoriser un plus grandes longueurs de câble, » a indiqué Dave Salvator, un porte-parole d'Intel.Co-développé par Apple et Intel, la connectique Thunderbolt est considérée comme une alternative à l'USB 3.0, puisqu'elle permet des vitesses de transfert pouvant atteindre les 10 Gbt/s. A cette vitesse, on peut tranférer un film HD complet depuis un périphérique de stockage externe vers un ordinateur portable en moins de 30 secondes. Cette technologie, qui date de 2009, ouvrait la voie à l'usage des impulsions lumineuses pour transférer les données. Mais en raison du coût prohibitif de la fibre optique, la première connectique Thunderbolt apparue sur les ordinateurs Macintosh d'Apple l'an dernier était conçue avec des câbles en cuivre. Les fabricants de PC comme Lenovo, doivent proposer des ordinateurs portables sous Windows avec des ports Thunderbolt plus tard cette année. Selon Intel, les câbles en cuivre sont adaptés aux transferts de données sur de courtes distances (jusqu'à six mètres). Mais, grâce à la fibre optique, on pourra porter cette distance à plusieurs dizaines de mètres.
« L'avantage de la fibre optique, c'est qu'elle permet de grandes longueurs de câble, et à mesure que la technologie se développe, elle supporte aussi plus de bande passante, » a déclaré Dave Salvator par mail. Mais, hormis le fait qu'ils ont besoin d'énergie pour fonctionner, les appareils connectés par câbles optiques doivent aussi disposer d'une alimentation électrique. Le déploiement de la fibre optique sur de grandes distances n'est donc pas forcément pratique en raison de la perte de puissance induite par l'impédance. « Le cuivre a l'avantage de fournir une puissance moyenne de 10 watts, si bien qu'il n'est pas nécessaire de brancher l'ordinateur à une prise de courant, » explique le porte-parole d'Intel. Le fondeur ne dit pas à quel moment ces câbles optiques seront disponibles, comme il n'a pas voulu donner d'indications sur les prix.Les ports Thunderbolt présents sur les ordinateurs Mac d'Apple seront compatibles avec les systèmes optiques à venir. Les utilisateurs pourront acheter des produits existants et passer du cuivre à l'optique sans avoir à effectuer de modifications sur leurs machines. Avec le Thunderbolt, l'objectif d'Intel est de réduire le nombre de ports et de faire prendre en charge tous les transfert de données, les échanges réseaux et l'affichage par un seul connecteur. Il supporte plusieurs protocoles, y compris le DisplayPort pour l'affichage écran et le PCI-Express 2.0 présents dans certains périphériques de stockage externes.
Les ordinateurs et appareils avec un port Thunderbolt peuvent être connectés en chaîne les uns aux autres avec des câbles électriques ou optiques. « Le Thunderbolt reste une technologie de niche encore souvent réservée à des usages spécifiques comme le stockage et les réseaux, » a déclaré Jim McGregor, responsable de la stratégie technologique chez In-Stat. « C'est bien de trouver du Thunderbolt sur les ordinateurs, mais cela n'aura pas beaucoup d'incidence tant que la technologie n'est pas intégrée dans des appareils courants comme les téléphones, les appareils photos et les lecteurs MP3, » a estimé Jim McGregor. Cependant, les fabricants veulent plutôt se débarrasser des câbles, et dans l'électronique grand public de nombreuses technologies sans fil ont pris le dessus.
« Autre problème, avec la technologie optique, le Thunderbolt pourrait s'avérer plus cher, et freiner son adoption, » a ajouté le responsable de la stratégie d'In-Stat. De bonnes technologies comme le FireWire existent déjà, mais n'ont pas remporté le succès escompté. Et un peu plus d'un an après son introduction, la technologie Thunderbolt doit encore s'affirmer alors qu'elle apparaît sur certains périphériques et dans certains ordinateurs.De son côté, Intel continue à améliorer la technologie Thunderbolt. Le fondeur a ainsi déclaré cette semaine qu'il travaillait à l'ajout du support du protocole PCI-Express 3.0, ce qui permettrait d'augmenter encore les vitesses de transfert de données. Le fabricant de puces développe aussi une autre version de Thunderbolt à base de silicium photonique cette fois. Cette technologie, qui pourrait arriver sur le marché d'ici à 2015, permettra de transférer les données à une vitesse cinq fois plus élevée que la technologie actuelle.
Parmi les start-ups de la valley certaines font figure de véritables joyaux. Fondée, comme VMware par des universitaires, Nicira Networks s'attaque au dernier verrou du cloud, la virtualisation du réseau.
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