Car dans ces changements, Danny Sabbah, responsable de l'activité Tivoli Software, en voit trois qui vont avoir un impact sur les infrastructures IT. Le premier est la mobilité « près de la moitié des terminaux mobiles vont accéder à des applications et 33% de la croissance du cloud sera portée par la mobilité » précise le dirigeant. Pour lui, il est donc important de s'y préparer et de s'adapter. IBM va répondre à cette problématique en s'appuyant sur Worklight, une société acquise le 1er février dernier. Big Blue va proposer une plateforme unifiée de gestion des terminaux (tablettes, smartphones, PC portables) sans distinction d'OS. Autre axe important, les smarter physical infrastructure, qui vont du capteur, au machine to machine et qui vont entraîner une explosion attendue des données, avec près de 1,2 zettaoctet supplémentaires.
Enfin pour conclure le triptyque, le dirigeant place la sécurité comme un élément incontournable des problématiques des DSI pour le futur, « nous recensons actuellement 13 milliards d'évènements de sécurité par jour ». Pour cela, IBM a racheté Q1 Labs, qui dispose de l'outil QRadar pour la gestion des incidents de sécurité en temps réel. L'enjeu va être d'adapter la supervision, le monitoring, la gestion des systèmes à ces problématiques et à cette complexité. « On oublie souvent que derrière le cloud ou la virtualisation, il y des infrastructures physiques, je sais c'est moins sexy, mais elles sont importantes », exhorte avec humour Danny Sabbah à l'attention des DSI.
Robert Leblanc, Senior vice-président de l'activité Middleware et Software d'IBM a insisté sur le rôle fondamental de l'analytique pour l'infrastructure. « Si vous ne connaissez pas l'ensemble des données qui circulent et que vous ne pouvez pas les traiter, vous perdrez de la visibilité et du contrôle de votre infrastructure » analyse le dirigeant. Et le nombre de données explosent, la data mobile, les assets, les évènements de sécurité, etc. Dans une étude réalisée par Big Blue sur la vision des évolutions technologiques des PDG, l'analytique arrive en tête des éléments indispensables pour accompagner la transformation de l'IT. IBM a pris le parti d'intégrer ces notions d'analytiques de manière verticale, selon les métiers. Ainsi, lors de la conférence inaugurale, la firme a fait deux annonces clients relatives à cette orientation.
La première concerne la mise en place d'une plateforme pour aider les directeurs financiers à assurer la conformité avec les réglementations liées la gestion du parc immobilier. Le logiciel repose sur la solution Tririga (acquis en mars 2011) et va permettre de contrôler et optimiser les activités concernant leurs immeubles au niveau mondial. La deuxième annonce concerne le Louvre. Le musée parisien se voit doter avec le logiciel Maximo, d'un outil unique de gestion de la maintenance des différentes salles du musée (air conditionné, température, fermeture des portes, lumières, hydrographie, ascenseur). Le musée affichait également 65 000 réparations par an et la création d'une base de données unique sur les différents équipements des salles va améliorer la maintenance, tout en préservant la circulation des touristes.
Le cloud n'a pas été oublié sur Pulse 2012. « Si vous voulez transformer votre IT plus vite, allez vers le cloud » explique Robert Leblanc en citant la proposition d'IBM à travers les solutions Smartcloud. « Vous avez virtualisé et maintenant vous vous retrouvez avec des milliers de bulles à gérer, il est nécessaire maintenant de surveiller, de contrôler et d'adapter », précise Mr Leblanc. C'est dans ce cadre que Danny Sabbah a présenté son concept d'Integrative Plateform Architecture, qui doit, selon lui, lier actions et visualisation dans l'ensemble des solutions proposées. Première pierre de cet édifice, Smartcloud Control Desk qui unifie plusieurs éléments de Tivoli, Service Request Manager, Change and Configuration Management Database, Asset Management for IT et Service Manager Quick Install. Cette solution unique va proposer un catalogue de services, du support, des bonnes pratiques ITIL v3 pour gérer les problèmes, les incidents, les configurations, les changements, etc. Il s'agit d'un pas supplémentaire dans le processus d'automatisation.
Avec la multiplication des sites marchands, les fournisseurs n'arrivent plus à suivre les variations de prix de leurs produits. Une solution comme Canalyze arrive à point nommé pour renforcer la veille tarifaire en ligne.
Les sites d'e-commerce se sont multipliés et la course aux meilleurs prix est devenue un sport national dans beaucoup de pays. Mais les consommateurs ne sont pas les seuls à scruter les évolutions des prix au moyen d'un comparateur en ligne. Les professionnels de la vente en ligne comme les constructeurs suivent de très près les variations de tarifs pour débusquer les promotions sauvages, détecter les écarts ou tout simplement suivre les prix en Europe. Si plusieurs plates-formes en ligne - comme WorkIT ou NetVeille - proposent des solutions de veille tarifaire, elles se limitent à des familles ou à des panels de produits : le stockage ou la télévision par exemple. La société Canalyze, fondée en 2005 par François Fourrier, propose une autre approche avec une sélection précise des produits selon la marque et la référence commerciale : un smartphone, un réfrigérateur, un PC portable ou une imprimante XYZ. Une fois la fiche produit créée, on peut sélectionner les sites marchands à surveiller.
L'agent robot de Canalyze va ensuite scanner toutes les 24 heures, par défaut, les bases des enseignes web, mais les prix peuvent être rafraichis en temps réel si besoin. « Pour échapper aux tentatives de blocage, nous changeons d'adresses IP plusieurs milliers de fois par jour », nous a expliqué François Fourrier, et « en cas de difficultés particulières avec une enseigne, nous pouvons réaliser des développements spécifiques pour contourner les barrières ». Le forfait de base démarre à 250 € HT avec 5000 connexions par jour pour une enseigne, auxquels il faut ajouter de 40 à 80 € pour écarter les blocages.Certains sites web, qui ont renoncé à tenter de bloquer le bot, de filtrer les adresses IP ou de présenter des pages bidons (cloaking), tentent d'afficher certains prix promotionnels sur des images en Flash. Une solution particulièrement lourde qui ralentit les sites et rebute bon nombre de clients. En Flash, car Canalyze utilise un système d'OCR pour lire les prix des produits sur les images. D'autres cherchent encore à indiquer de fausses valeurs au bot ou de faire croire que les produits ne sont plus référencés sur le site. Le combat se joue ici entre les fournisseurs qui tentent d'imposer un prix de vente, même si c'est illégal, et les sites marchands qui sont à la recherche d'opérations promotionnelles sauvages limitées dans le temps.
François Fournier se montre confiant quant aux tentatives de tromper son robot. Casio, Siemens Gigaset ou encore Roland utilisent déjà ses services pour surveiller les prix de leurs produits. Avec le service Canalyze qui peut fournir un état précis des variations de prix sur un jour, une semaine ou un mois, les fournisseurs sont bien armés pour surveiller leurs distributeurs en ligne. Les tarifs des produits et des sites marchands sélectionnés s'affichent sur un tableau de bord avec un bandeau qui peut défiler pour présenter les écarts de prix sur le marché. On peut bien sûr récupérer des rapports ou afficher des camemberts pour étudier les évolutions de manière plus graphique. Alors plutôt que de chercher à camoufler leurs prix, certains sites marchands seraient bien avisés de travailler avec leurs fournisseurs pour réaliser des promotions ponctuelles.
Alors qu'Android 4 est à peine sorti, des rumeurs provenant du site Digitimes font état d'un lancement par Google d'Android 5, alias Jelly Bean, pour le second trimestre de cette année. L'OS mobile pourrait intégrer Chrome et fonctionner en mode dual boot avec Windows 8.
D'après le site technologique DigiTimes, qui s'est appuyé sur des témoignages de certains fournisseurs de la chaîne d'approvisionnement taiwanaise, Android 5.0, également connu sous le nom de code Jelly Bean, pourrait être dévoilé par Google durant le second trimestre 2012.Alors que la version 4 de l'OS mobile (nom de code Ice Cream Sandwich) vient tout juste de sortir de ses cartons, l'arrivée imminente de Windows 8 a peut-être conduit le Californien a accéléré sa feuille de route. Google pourrait ainsi couper l'herbe sous le pied de Microsoft qui prévoit de lancer Windows 8 ARM et Windows Phone 8 lors du troisième trimestre de cette année.DigiTimes suppose également que l'adoption limitée d'Android 4.0 aurait poussé Google à remettre son OS mobile à niveau. Cependant, considérant que la plupart des smartphones Android ne sont pas encore équipés de la version 4.0, et que de grands fabricants comme Motorola s'attendent à d'importants délais en termes de mise à jour, cette annonce peut-être considérée comme une réelle surprise. Si cette rumeur se vérifie Android 5.0 Jelly Bean promet quelques fonctionnalités intéressantes, dont l'intégration tant attendue de Chrome.
Pour le moment, Google n'a pas puisé dans l'ensemble du potentiel de Chrome. Le géant de Mountain View a levé le pied suite à l'échec de ses ordinateurs portables Chromebooks, animés par Chrome OS. Mais l'arrivée de Chrome dans Android 5 pourrait changer cela et remettre sur le devant de la scène ChromeOS. Si Jelly Bean va vraiment mettre Chrome au coeur de l'OS mobile, cela va rendre plus facile la synchronisation et le partage d'extensions, d'applications et de jeux entre les terminaux mobiles et les PC. Google va peut-être même réussir à couper la tête de l'hydre de la fragmentation d'Android, et peut-être même tuer la marque Android pour se focaliser sur Chrome. Mais n'allons pas trop vite. DigiTimes estime en outre que Jelly Bean marquera l'arrivée de terminaux dual OS sous Android et Windows 8. L'article indique que les fabricants pourront choisir de ne retenir qu'Android 5.0 ou d'ajouter l'OS mobile de Google aux terminaux animés par Windows 8 permettant la bascule entre les deux systèmes d'exploitation sans avoir à éteindre l'ordinateur.
L'un des aspects les plus intéressants de Windows 8 est sa flexibilité et la possibilité de passer de la tablette au smartphone à la console de jeu et vice et versa. Ajouter des solutions développées par Google à la plate-forme Windows devrait rendre celle-ci bien plus attrayante et peut-être même briser une fois pour toutes la domination de l'iPhone.
L'ancien patron d'Acer, qui avait démissionné en mars 2011 pour ses divergences de vues sur le développement futur du groupe, est poursuivi par le Taïwanais pour avoir rejoint Lenovo en tant que consultant. Acer a poursuivi son ancien patron, Gianfranco Lanci, devant les tribunaux italiens pour violation d'une clause de non-concurrence, a indiqué hier le groupe, dans un communiqué. En mars 2011, Gianfranco Lanci avait démissionné de ses fonctions de CEO, suite à des désaccords avec le conseil d'administration sur la stratégie de l'entreprise. Il y a un mois, il a retrouvé un poste de consultant chez Lenovo où il sera chargé du développement des opérations européennes.
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