Citrix a par ailleurs annoncé le rachat - pour un montant non communiqué - de l’éditeur Unidesk, basé à Marlborough (Massachusetts). Ce dernier a développé une solution qui permet de donner accès à des apps Windows à travers plusieurs datacenters et clouds. Les apps sont virtualisées par rapport à l’OS afin d’être gérées de façon décentralisée et distribuées sur n’importe quel terminal. La technologie d’Unidesk (basée sur une gestion multi-niveaux layering) présente chaque app Windows comme un disque virtuel portable pour la distribuer des centaines ou des milliers de fois sans avoir à l'installer. Les mises à jour et les suppressions se font aussi simplement, explique l’éditeur sur son site. Unidesk va rejoindre Citrix qui continuera néanmoins à vendre le produit de façon indépendante auprès des entreprises utilisant les logiciels Horizon de VMware et de déploiement de bureau virtuel de Microsoft.En filialisant ses activités GoTo, dédiées à la collaboration, Citrix a clairement décidé de se recentrer sur ses activités historiques de virtualisation et de réseau. La firme de Fort Lauderdale compte notamment sur sa plateforme Citrix Cloud pour leur faire gagner des parts de marché.
Citrix profitait d'un événement organisé ce vendredi 16 décembre pour préciser sa stratégie quant à l'année 2017 et revenir sur les événements marquants de 2016. Parmi ceux-ci, ressort notamment la filialisation de ses offres GoTo (GoToAssist, GoToMeeting, GoToMyPC, GoToTraining, GoToWebinar, Grasshopper et OpenVoice) et leur fusion avec celles de LogMeIn via un processus d'échange d'action (Reverse Morris Trust). Baptisée GetGo, cette filiale sera dirigée par Bill Wagner, le CEO de LogMeIn mais les actionnaires de Citrix en possèdent toujours 50,01%. « Nous souhaitions nous recentrer sur nos activités historiques de la virtualisation et des réseaux », explique Emmanuel Schupp, le country manager de Citrix pour la France.La filiale nouvellement créée portera un ensemble de solutions, principalement en mode SaaS, dédiée à la collaboration. La fusion avec LogMeIn va notamment permettre d'ajouter une couche de sécurité supplémentaire aux offres GoTo de Citrix, notamment à travers d'outils de gestion des identités.
En outre, Citrix compte miser massivement sur le cloud pour faire prospérer ses activités historiques. Et cette démarche passe par une refonte en profondeur. En janvier, la firme a définitivement mis fin à ses activités sur l'architecture Cloudstack ( CloudPlatform et CloudPortal Business Manager) en les revendant à l'éditeur Accelerite, une filiale de la SSII indienne Persistent System. En parallèle, le fournisseur a annoncé le lancement de Citrix Cloud qui doit devenir l'unique point d'entrée pour ses offres SaaS à venir. « Nous allons progressivement porter l'ensemble de notre portefeuille sur cette plate forme », détaille Emmanuel Schupp. Pour l'instant, la console NetScaler Gateway Services, XenApp (EMM) et XenDesktop (VDI) sont accessibles à travers Citrix Cloud. La firme donnera plus d'information quant à la feuille de route en début d'année prochaine.
Pour déployer ses services cloud, Citrix s'appuie principalement sur les infrastructures Softlayer IBM et Azure de Microsoft (donc OpenStack). La société compte d'ailleurs sur ses connivences avec ce dernier pour déployer plus massivement ses offres sur le marché français. « Nous allons signer le premier client de Citrix Cloud sur le marché français dans les prochaines semaines », se targue d'ailleurs Emmanuel Schupp.En outre, Citrix compte s'appuyer plus massivement sur les cloud services providers afin de diffuser ses offres. « En 2014, ils représentaient 2% de notre chiffre d'affaires en France. Cette année, ce sera plutot 10% et cette part est vouée à augmenter », assure le country manager de Citrix. La firme de Fort Lauderdale a d'ailleurs nommé un nouveau patron du channel la semaine dernière, en la personne de Craig Stilwell. « Nous n'avons pas encore eu de détails quant aux évolutions stratégiques que cette nomination impliquera mais il est à parier qu'elle s'orienteront autour du cloud », déclare Emmanuel Schupp. Si les outils numériques sont jugés indispensables pour trois-quarts des travailleurs français d'après une étude Toluna / Citrix, 47% des personnes interrogées indiquent qu'ils n'ont pas d'effet sur la productivité.
Les trois quarts des travailleurs français affirment, selon une étude Toluna / Citrix, ne pas pouvoir se passer des outils numériques dans leur travail. Si ce premier résultat n'est guère étonnant, l'enquête recèle son lot de surprises. Ainsi, la fameuse Génération Y (18-24 ans) juge le numérique moins indispensable au travail que ses aînées : 30% de ses membres pourraient se passer de numérique au travail.Travailler plus en moins de temps (46% des répondants), meilleure collaboration (39%)... les bénéfices classique du numérique sont confirmés. Mais, si les applications métiers, spécifiques à l'activité du salarié répondant, sont les plus appréciées (30% en font un compagnon de travail), les outils plus génériques sont moins bien perçus. Ainsi, 24% jugent chronophage la bureautique, 23% la messagerie électronique et 22% la messagerie instantanée.90% jugent donc gagner en rapidité mais devoir travailler plus qu'auparavant. 47% estiment que leur productivité n'a pas progressé durant les douze derniers mois, 14 % qu'elle peut être améliorée. 42% se plaignent du manque d'implication de leurs employeurs dans la mise en oeuvre des outils numériques. Les trois quarts jugeant que l'aide à l'optimisation et à l'utilisation est insuffisante. La productivité croissante améliore le bien-être au travail (via le sentiment d'utilité) pour 80% des répondants mais le dégrade pour 20%. Curieusement, 68 % des répondants se sentent productifs au bureau mais 18% seulement en télétravail.
Accusé de haute trahison, un consultant de la NSA a choisi une défense étonnante. S'il a bien copié près de 50 To de données très sensibles, c'était pour travailler à la maison et améliorer son travail sur les outils de piratage de la NSA.
On en sait un peu plus sur l’arrestation d’un sous-traitant de la NSA qui a dérobé plus de 50 To de données. Selon le Washington Post, Harold T. Martin, arrêté le 29 aout dernier à son domicile à Glen Burnie dans le Maryland, devrait être inculpé de violation de la Loi sur l'espionnage en retenant volontairement des informations relatives à la défense nationale, y compris des données classifiées comme des outils de piratage de la NSA et des plans opérationnels contre un ennemi connu, selon l’acte d’accusation.Âgé de 52 ans, M. Martin travaillait depuis une vingtaine d’années comme consultant pour différentes agences fédérales américaines. Selon le procureur Zachary A. Myers du district du Maryland, M. Martin a pris « des documents classifiés irremplaçables sur une échelle à couper le souffle ». Le procureur précise que « des milliers de pages » de matériel classifié ainsi que 50 téraoctets de données numériques, dont une grande partie avait des « restrictions spéciales de manipulation » ont été copiées.
Harold T. Martin a été employé par la Navy avant de quitter le service actif en 1992 pour occuper différents postes en informatique dans plusieurs agences gouvernementales. Il a travaillé à la NSA de 2012 à 2015, comme sous-traitant pour le compte de la société de conseil en technologies Booz Allen Hamilton. A la NSA, il a notamment fait partie de l’unité de piratage d'élite de la NSA, Tailored Access Operations, qui développe et déploie des logiciels et malwares utilisés pour pénétrer les réseaux informatiques de cibles étrangères à des fins d'espionnage.S’il risque 30 ans de prison – 10 ans pour chaque acte d’accusation – son équipe d’avocats le présente comme un patriote qui aurait emmené des documents pour travailler à son domicile et améliorer son travail. « C'est le comportement d'un travailleur compulsif qui ne pouvait cesser de rassembler et posséder les documents qu'il chérissait », a déclaré James Wyda, un des avocats de M. Martin. Selon certaines sources proches du dossier, Harold T. Martin aurait copié près de 75% des outils de piratage de l’équipe TAO, une allégation qui, si elle était vraie, serait une violation étonnante de la sécurité à la NSA.
En rachetant l'intégrateur toulousain Decilogic, Absys Cyborg fait d'une pierre deux coups. La filiale de Keyrus se dote d'une première agence dans le Sud-Ouest et elle renforce son expertise sur la BI ainsi que sur le collaboratif.
Absys Cyborg complète sa couverture nationale avec le rachat du Toulousain Decilogic. La filiale de Keyrus, spécialisée dans l'intégration de solutions Sage et Microsoft (Dynamics 365), possédait déjà 12 agences dans l'Hexagone (Brest, Le Havre, Lille, Lyon, Montpellier, Marseille, Nantes, Paris, Reims, Rennes, Rouen et Sophia Antipolis) mais n'était absolument pas présente dans le Sud-Ouest. Avec une dizaine de collaborateurs pour environ 1M€ de chiffre d'affaires, Decilogic est aussi spécialisé dans l'intégration des solutions Sage et Microsoft Dynamics mais la société apporte une expertise supplémentaire sur le décisionnel et les applications collaboratives. Son dirigeant, Eric Mauvais, devient d'ailleurs responsable des opérations BI et collaboratif d'Absys Cyborg. Plus largement, cette opération s'inscrit dans le plan stratégique de développement Cap 2020 d'Absys Cyborg qui sera détaillé la semaine prochaine avec la publication des résultats 2016 de Keyrus. En 2015, la société qui compte 375 collaborateurs avait réalisé 47,3 M€ de chiffre d'affaires. L'éditeur de sécurité Sophos a fait l'acquisition d'Invincea pour 100 millions de dollars. Ses algorithmes d'apprentissage machine vont venir renforcer sa technologie de détection comportementale des menaces Security Heartbeat.
Il est loin le temps où la protection des systèmes d'informations pouvait uniquement reposer sur des bases de menaces connues. Face à la multiplication et la sophistication des attaques, les entreprises veulent pouvoir les contrer en temps réel. Dans ce contexte, le machine learning trouve progressivement sa place dans le domaine de la cybersécurité et amène logiquement les acteurs historiques du secteur à s'y intéresser. C'est le cas du britannique Sophos qui vient d'annoncer la signature d'un accord qui prévoit le rachat de la société américaine Invicea pour un montant de 100 M$. Fondé en 2006, cet éditeur utilise des algorithmes d'apprentissage machine pour détecter des malware sans utilisation de signatures.Aux dires mêmes de Sophos, Invicea lui apporte la pièce manquante dont il avait besoin pour fournir une plate-forme complète sur le marché des solutions de nouvelles générations dédiées à la protection des équipements de bout de réseau. Avant de se lancer dans cette opération de croissance externe, Sophos a étudié plusieurs alternatives. Les tests qu'il a menés ont fait ressortir la technologie d'Invicea en tête en termes de détection et de limitation des faux positifs. Elle va venir renforcer la technologie de sécurité synchronisée (Sophos Security Heartbeat) de Sophos qui permet à ses appliances Next-Gen Endpoint, ses solutions de chiffrement et ses équipement de protection des réseaux de partager en continue des informations sur les comportements malveillants ou suspects dans tous le SI d'une entreprise.
L'intégration de technologie d'Invicea dans l'offre de Sophos devrait intervenir dans les 12 prochains mois. En attendant, les programmes partenaires de deux entreprises seront gérés de façon indépendante. Ce n'est qu'à l'issue de cette période qu'il sera décidé comment les deux dispositifs d'accompagnement de leurs revendeurs respectifs seront fusionnés.Le spécialiste en solutions d'infogérance pour PME Novatim a croqué Maxélysée qui propose des services IT aux TPE et PME de moins de 100 collaborateurs. Il s'agit de son 3e rachat en 6 mois après Indigo Global Services et I-Media Services.
Le petit infogéreur Novatim a un appétit d'ogre. Après avoir englouti l'été dernier Indigo Global Services puis en octobre I-Media Services, la société a cette fois croqué Maxélysée. Un appétit facilité par la levée de fonds de 2,5 millions d'euros réalisée en 2015 auprès du fonds CMCIC Capital Privé. Maxélysée propose des services informatiques aux TPE et PME de moins de 100 collaborateurs. Le montant de ce rachat n'a pas été communiqué, sachant que Maxélysée a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de près de 400 000 euros et compte une centaine de clients. A l'occasion de ce rachat, les équipes sont désormais groupées au siège de Novatim à Paris.
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