Le marché du téléphone mobile aux Etats-Unis est réputé très ardu, dominé par le duo Apple et Samsung, sans compter une myriade de plus petits acteurs de longue date. Pourtant, le président d'Asus a annoncé dans une interview avec AllThingsD l'intention de la compagnie de s'insérer dans le marché américain du mobile. Jonney Shih a expliqué qu'Asus avait pris son temps pour construire des relations avec les opérateurs et distributeurs locaux qui seront nécessaires pour le succès du lancement.
Pour le téléphone, pour être honnête, nous sommes en retard, a-t-il dit mais on avance.
Asus s'est déjà lancé dans d'autres pays où ses relations avec les opérateurs étaient plus fortes, et maintenant le marché américain semble se rapprocher. Toujours selon le président Jonney Shih, bien que la compagnie soit en plein travail, une sortie en 2013 parait prématurée.
Je pense que l'année prochaine sera plus raisonnable, a-t-il dit.
Jusqu'à présent, Asus s'était concentré sur des appareils hybrides, comme le Padfone sur Android qui utilise un plus gros écran et permet plus de batterie, se transformant en tablette. Ou encore le Fonepad, une tablette qui permet d'émettre des appels. Ce dernier misait sur la tendance des smartphones à servir de mini ordinateur plutôt que de téléphoner.
Selon Shih, le produit a été utilisé comme téléphone mais la taille de l'appareil est devenue une limite pour véritablement entrer sur le marché du mobile. Asus en est actuellement à sa troisième génération de Padfone, et de tablettes Transformer Android, et Shih promet que le plus révolutionnaire reste à venir.
Fini l’échange de données entre collègues avec des logiciels non contrôlés par la hiérarchie : avec Pydio, les salariés d’une entreprise peuvent partager leurs dossiers en ligne, mais ce sont leurs supérieurs qui décident de qui pourra ou non les ouvrir. Un nouveau filet de sécurité pour les sociétés.
Le constructeur taïwanais lève le voile sur une nouvelle gamme de PC portables professionnels à la consommation optimisée, les TravelMate 8000 TimeLine. Ils affichent plus de 8 heures d'autonomie.
Bien qu'en forte croissance, Acer doit lui aussi faire face à une « baisse des ventes de produits haut de gamme » et à « une forte détérioration des prix moyens de vente des ordinateurs cette année par rapport à 2008 », a reconnu Massimo D'Angelo, son directeur Europe, lors d'une conférence de presse organisée à Paris. D'un optimisme inébranlable, le responsable a néanmoins bombé le torse et vanté la « vision » du constructeur taïwanais (6 000 employés dans 70 pays en 2008) dans la mobilité et les innovations sur lesquelles le groupe travaille pour maintenir sa croissance. En trois mots : « batteries, design et légèreté », a-t-il insisté.
C'est sur ces trois axes que se concentrent les avancées de la nouvelle gamme de PC portables professionnels d'Acer, baptisée TravelMate 8000 TimeLine. Les trois premiers modèles de cette ligne de produits (13,3, 14 et 15,6 pouces) sont dotés d'un lecteur d'empreintes digitales (Acer Bio-Protection) et d'un système de régulation thermique (Intel Laminar Wall Jet) qui envoie de l'air frais à la base du châssis pour éviter les surchauffes. Ils embarquent aussi un réplicateur de ports permettant de les installer dans un mode sédentaire (avec un écran fixe). Ils offrent surtout, dixit Massimo D'Angelo, une autonomie accrue « de plus de 8 heures » (la durée varie en fonction des caractéristiques et des paramétrages des portables), sans pour autant passer « par une grosse batterie de neuf cellules et donc assez lourde ». Comment est-ce possible ? Pour améliorer l'autonomie de ses portables pros, Acer les a équipés de processeurs basse consommation mono ou double-coeur Solo ou Core 2 Duo d'Intel. Il s'agit de puces ULV très basse tension (« ultra-low voltage » en anglais) consommant 10 watts seulement.
Le constructeur a aussi remplacé les précédents écrans LCD par des écrans rétro-éclairés par LED (diodes électroluminescentes ou « light-emitting diode »), moins gourmands en ressources selon Bertrand Mellah, chef de produit TravelMate chez Acer France. Ce dernier ajoute que le « lecteur optique Slim [des modèles 14 et 15,6 pouces], développé avec un partenaire, consomme 30% de moins qu'un lecteur standard ». Tout ceci sans nuire au poids des machines, qui se situe entre 1,65 kilogramme (13,3 pouces) et 2,19 kilos (15,6 pouces), ni à leurs performances environnementales puisque les chargeurs des Timeline sont censés être « plus intelligents » et « arrêter automatiquement de consommer de l'énergie lorsque la
En bisbille sur l'iPhone, les deux opérateurs mobiles vont désormais aussi s'affronter sur le terrain des nouveaux terminaux tournant sous Android. Orange tire le premier...
Le jeudi 12 mars 2008, Orange - qui n'a toujours pas digéré la perte de son exclusivité sur l'iPhone d'Apple début février - va lancer en France le HTC Dream, son premier mobile motorisé par le système d'exploitation Android de l'Open Handset Alliance soutenue par Google. Il faudra attendre fin avril 2008 pour découvrir le HTC Magic, la riposte de son concurrent SFR... Et Bouygues Télécom ? Silence radio du troisième opérateur mobile français, qui vient en revanche d'annonce l'arrivée de l'iPhone 3G d'Apple dans ses boutiques le 29 avril.
Tous deux fabriqués par le taïwanais HTC, le Dream et le Magic sont les deux premiers smartphones à embarquer le système d'exploitation open source Android en France. Un modèle HTC sous Android (le G1) est déjà commercialisé par T-Mobile aux Etats-Unis depuis plusieurs mois et Vodafone - actionnaire de SFR à hauteur de 44% - proposera le HTC Dream dans cinq pays d'ici le printemps (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie).Au-delà de leur système d'exploitation, les deux terminaux ont en commun un ensemble d'applications Google pour mobiles, intégrées par défaut : Gmail, Google Search, Google Maps, YouTube ou encore l'Android Market, une place de marché qui cherche à détrôner l'App Store d'Apple. Ils partagent aussi une même connectivité réseau (GSM, GPRS, Edge, Wifi 802.11 b/g...), un appareil photo de 3,2 mégapixels et une interface tactile multi-touch. Pour couronner le tout, le Dream et le Magic seront commercialisés au même prix de 99 euros avec un forfait.
Mais le HTC Dream d'Orange - un modèle qui s'appuie sur le G1 de T-Mobile, sorti en octobre 2008 - est doté d'un clavier coulissant AZERTY, tandis que le HTC Magic de SFR ne comporte qu'un écran tactile de 3,2 pouces. De conception plus récente, ce dernier se rapproche davantage de l'iPhone d'Apple. Les deux mobiles se distinguent aussi par leurs capacités de stockage, le Magic embarquant une carte mémoire de 8 gigaoctet quand le Dream n'est lui équipé que d'une carte microSD de 2 gigaoctets.
Le fondeur californien vient de signer un protocole d'accord avec TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company). Ses processeurs basse consommation Atom vont servir de base à de nouveaux systèmes intégrés produits par le taïwanais pour les marchés de
Référence sur le marché des netbooks ou des mini-PC, le processeur basse consommation Atom d'Intel pourrait désormais s'imposer dans de nouveaux terminaux, comme les smartphones (téléphones multimédia), les décodeurs numériques (set-top boxes) ou les modems routeurs... Le fondeur, qui se targue d'avoir jusqu'ici maîtrisé de bout en bout la conception et la fabrication de ses microprocesseurs, vient en effet de signer un protocole d'accord avec le taïwanais TSMC, premier fabricant mondial de semi-conducteurs. L'objectif : permettre à ce constructeur d'intégrer, dans des délais non communiqués, son processeur Atom dans de nouveaux systèmes SoC (System-on-Chip) « intégrant plusieurs puces sur une seule puce », explique le porte-parole français d'Intel. Les nouveaux SoC de TSMC pourraient par exemple inclure « un processeur, un accélérateur de décodage vidéo ou des composants 3G et Wi-fi », précise-t-il.
Concrètement, Intel - dont le processeur Atom est jusqu'ici surtout utilisé pour les ordinateurs portables - s'engage à fournir à TSMC les éléments nécessaires pour intégrer le processeur Atom à sa plate-forme technologique, y compris des éléments liés aux processus, à la propriété intellectuelle d'Intel et à sa documentation. Le groupe, actuellement confronté à une chute spectaculaire de ses bénéfices, souhaite ainsi adresser de nouveaux segments de marché, jusqu'ici dominés par des spécialistes comme ARM ou TI (Texas Instruments), qui sont eux-aussi partenaires de TSMC.Dans le contexte actuel, entend-il aussi réduire ses coûts de production ? « En ce qui concerne l'Atom, l'externalisation doit aider Intel à produire de nouvelles puces personnalisées à la demande, signale son porte-parole. Mais Intel continuera de son côté de produire des processeurs Atom, sans développements spécifiques ». Toutefois, de nombreux analystes estiment déjà que le fondeur, qui réorganise actuellement ses usines, pourrait être tenté d'aller plus loin dans l'externalisation de sa production d'Atom, dont les ventes sont jugées moins profitables que les autres puces d'Intel (bien qu'en forte croissance au dernier trimestre).
Cette fois, c'est fait. Au terme d'une négociation engagée mi-janvier, Toshiba et Fujitsu viennent de signer une lettre d'intention (MOU ou « memorandum of understanding ») pour « le transfert de l'activité disques durs [HDD ou « hard disk drive »] de Fujitsu vers Toshiba ». La transaction, dont le montant n'a pas été dévoilé, devrait être finalisée d'ici la fin du premier trimestre 2009. Les activités de Fujitsu dans les disques durs - qui regroupent 8000 salariés sur un effectif global de 173000 collaborateurs au 31 décembre 2008 - seront alors externalisées dans une nouvelle filiale, détenue à hauteur de 80% par Toshiba. Fujitsu, qui se dit soucieux d'assurer une transition « en douceur », conservera provisoirement une participation de 20% dans la nouvelle entreprise, vouée à devenir à terme une filiale à part entière de Toshiba.
Le rapprochement des activités disques durs des deux groupes - qui devrait générer un chiffre d'affaires de 7,8 milliards de dollars - va aider Toshiba à consolider ses positions sur ce marché. Il devrait lui permettre de se renforcer dans les disques de petite taille (2,5 pouces et moins) pour les ordinateurs portables, les mobiles, les automobiles et l'électronique grand public. Il devrait aussi l'aider à accroître sa présence sur le marché des disques pour serveurs et systèmes de stockage (en 2007, Toshiba contrôlait 7,2 % du marché mondial des disques durs et Fujitsu 6,9 %) et à développer des disques SSD (solid state drive) pour ces deux marchés.Toutes les activités HDD de Fujitsu sont concernées par la cession : de la production à la vente en passant par les activités marketing et développement. Seule une branche « HDD Heads and Media » - centrée sur la production de supports et de têtes de lectures - échappe à Toshiba, sans pour autant rester dans le giron de sa maison mère. Rattachée à la filiale Yamagata Fujitsu et forte de 360 salariés, cette dernière vient d'être vendue à l'industriel japonais Showa Denko.
Malheureusement, la cession ne devrait pas remettre tout de suite Fujitsu sur les rails de la croissance. En passe de reprendre à Siemens sa participation dans Fujitsu Siemens Computer, le groupe table désormais sur une perte nette de 50 milliards de yens sur l'année, au lieu des 20 milliards anticipés précédemment, pour un chiffre d'affaires de 4,7 milliards de yens (contre 5,3 milliards en 2008). En cause : des dépréciations d'actifs liées à la cession de son activité de disques durs à Toshiba.
NAS. Derrière cet acronyme, qui signifie « network attached storage » ou serveur de stockage en réseau, se cache une offre éparse émanant à la fois de « grands » constructeurs - comme Dell, HP, NetApp ou Western Digital - ou de plus petits spécialistes, et allant de « petits » modèles de 1 à 2 teraoctets de capacité de stockage à des offres plus poussées, offrant jusqu'à 5 ou 7,5 teraoctets (et beaucoup plus pour les grandes entreprises). Les petits spécialistes « viennent soit du monde des périphériques réseaux, pour qui le NAS est proche de leur coeur de métier, soit du monde du stockage et des disques durs », confie d'emblée Pierre Fourquet, directeur marketing d'ACTN, un grossiste toulousain spécialisé dans les réseaux et le stockage (qui distribue les NAS de D-Link, SMC Networks, Thecus et Zyxell).
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