L’ambition du français et du japonais est de co-développer et commercialiser de nouveaux produits et services dans le domaine du diagnostic et de la détection assistés par ordinateur (CAD), qui seront vendus aux hôpitaux et au marché de l'industrie pharmaceutique comme des services de gestion en cloud computing. Outre le développement pour l’industrie pharmaceutique de ses programmes informatiques permettant d’interpréter les images médicales, Median sera chargée de mettre au point des tests compagnons d'imagerie pour la routine clinique. A partir des applications CAD de Median, Canon lancera pour sa part de nouvelles solutions pour le marché hospitalier, qu’il espère tester au Japon et aux Etats-en nouant de grands partenariats cliniques.Canon a identifié l'imagerie médicale comme un secteur important (…), explique le directeur de la division Imagerie Médicale du groupe japonais dans le communiqué. Ce partenariat avec Median Technologies est un exemple typique de notre engagement auprès des médecins et cliniciens pour leur permettre de mieux travailler à partir de données médicales basées sur les faits.
Le partenariat ne devrait pas se limiter à l’oncologie : d'autres domaines sont visés, tels que les maladies neurodégénératives ou cardiovasculaires. Une alliance qui devrait s’inscrire dans la durée, car Canon a accepté de verrouiller son actionnariat sur 12 mois, et siégera même au conseil d'administration de Median. De quoi accroître la visibilité de cette société de 40 personnes créée par le suédois Fredrik Brag en 2002, qui entend également tirer partie de l'expertise et de l'infrastructure de Canon Inc. en tant que fournisseur de services de cloud computing.
Le leader mondial des services informatiques a fait état d'un bénéfice net de 3,66 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) au deuxième trimestre, soit trois dollars par action, contre 3,39 milliards de dollars, soit 2,61 dollars par action, un an auparavant.
Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 26,7 milliards de dollars alors que le consensus Thomson Reuters I/B/E/S donnait 25,35 milliards de dollars.
Après ajustement des devises, le chiffre d'affaires est toujours en hausse de 5% d'une année sur l'autre.
C'est encore beaucoup compte tenu de la taille et de la stratégie défensive d'IBM remarque Amit Daryanani, analyste chez RBC Capital Markets.
Le chiffre d'affaires de la division logiciels a augmenté de 17% sur le trimestre, atteignant 6,2 milliards de dollars.
IBM a relevé ses prévisions pour 2011 et anticipe désormais un bénéfice GAAP annuel de 12,87 dollars par action au moins.
Le titre IBM se retournait en après-Bourse, montant de 2% après avoir clôturé en repli de 0,14% à 175,28 dollars en Bourse de New York.
Le groupe a ajouté avoir terminé le trimestre avec 11,8 milliards de dollars en numéraire à disposition.
Jim Finkle, Catherine Monin pour le service français
Après Google et Lighting Science, NXP Semiconductors vient de présenter sa première solution d'éclairage connectée. Objectif : permettre aux entreprises et aux particuliers de contrôler à distance leurs ampoules électriques.
Les interrupteurs bientôt remplacés par des applications ? C'est apparemment en bonne voie...
À l'aube du grand salon de l'éclairage Lightfair, qui se tient du 17 au 19 mai aux États-Unis, NXP (ex-Philips Semiconductors) vient de s'associer au fabricant d'ampoules TCP afin de présenter un système d'éclairage innovant, permettant d'allumer, d'éteindre ou de contrôler la luminosité de certaines ampoules à partir d'un smartphone ou d'un ordinateur. Et ce, sans se déplacer !
Ce système, baptisé Greenchip, repose, comme son nom d’origine anglaise l'indique, sur des puces : Greenchip iSSL, pour l'éclairage SSL à diodes électroluminescentes, ou Greenchip iCFL, pour les ampoules CFL basse consommation.
Chacune est dotée d'un microcontrôleur avec émetteur radio (2.4-GHz IEEE 802.15.4 ) et d'un contrôleur à très basse consommation en état de veille (10 milliwatts). Ce qui lui permet, selon NXP, de rester en permanence à l'écoute des commandes envoyées sans alourdir outre mesure la consommation.
En termes de fonctionnement, chaque ampoule se voit attribuer avec Greenchip une adresse Internet IP spécifique.
Ainsi identifiée, elle peut être pilotée et contrôlée à partir de n'importe quel terminal connecté, d'après le spécialiste néerlandais.
En entreprise, l'ampoule pourra aussi remonter vers un service central des informations sur son fonctionnement, sa consommation... Ou bien encore réagir aux données transmises par d'autres capteurs - par exemple de luminosité ou de présence.
Reste que la nouvelle solution de NXP, baptisée Greenchip, sera concurrente de celle qui a été présentée le 10 mai aux États-unis par Google et Lighting Science, un autre spécialiste de l'éclairage.
Le binôme envisage de mettre sur le marché dans les prochains mois une nouvelle ampoule LED pouvant être contrôlée avec les smartphones utilisant le système d'exploitation Android de Google. L’initiative s'inscrit dans le cadre du nouveau projet de domotique Android@Home, qui vise à faciliter le pilotage sur mobile de certains appareils électriques.
La bataille se fera sur le front des logiciels. Ce n'est sans doute pas un hasard, d'ailleurs, si NXP vient de préciser qu'il basculera en open source d'ici la fin de l'année le code de son logiciel JenNet-IP.
Lequel permet d'exploiter de façon sécurisée les informations liées aux ampoules en s'appuyant sur le standard IP 6LoWpan (pour 6LoWpan IP v6 Over Low Power Wireless Personal Area Networks. 6LoWpan).
Percevant un frein lié à la prolifération des logiciels réseaux conçus pour chaque application, NXP affirme que la libération de JenNet-IP simplifiera l'ajout de fonctionnalités communicantes à une multitude de produits et établira un vrai standard pour les systèmes réseaux très basse consommation dans les environnements résidentiels et industriels. Peut-être facilitera-t-elle aussi son adoption par Google et ses partenaires... ?
ACTUS REUTERS LONDRES (Reuters) - Intel a annoncé jeudi qu'il pourrait fabriquer des micro-processeurs basés sur une architecture différente de ses puces si une telle demande lui était soumise, afin d'exploiter ses capacités de production.
Il y a des clients que nous pourrions intéresser et d'autres non, a déclaré à la presse Stacy Smith, la directrice financière d'Intel à l'issue d'une réunion consacrée aux investisseurs à Londres.
Si Apple ou Sony venaient nous voir et disaient 'Je veux faire un produit basé sur l'architecture Intel mais en y ajoutant des éléments personnels', je ne vacillerais pas. Ce serait une activité fantastique pour nous, a-t-elle ajouté.
Et si le client disait 'Je ne veux pas que ce soit une architecture Intel, je veux le faire selon mon propre design', (...) cela susciterait une réflexion plus approfondie et des analyses.
Intel ne perçoit dans ce dernier cas que la marge liée à la fabrication.
L'architecture propriétaire d'Intel désigne une série d'instructions qui permet l'exécution d'un code basé sur les processeurs x86 par opposition aux processeurs reprenant le design du britannique ARM ou d'autres, qui équipent ordinateurs et appareils électroniques.
Bien qu'Intel soit de loin le premier fabricant mondial de microprocesseurs, le groupe américain est largement devancé sur le segment des smartphones et des tablettes par les fabricants de puces utilisant l'architecture ARM, comme l'iPhone et iPad d'Apple.
Stacy Smith a cependant déclaré qu'une telle demande n'était pas pour l'instant à l'ordre du jour et que la possibilité de fabriquer des puces pour des tiers ne déterminait pas l'investissement dans les capacités de production d'Intel.
ACTUS REUTERS NEW YORK (Reuters) - AT&T s'apprête à lancer l'an prochain de nouveaux services de sécurité pour protéger les téléphones mobiles de ses clients et combattre une forte hausse de la cybercriminalité visant les portables, a déclaré à Reuters son directeur de l'activité entreprise.
L'opérateur télécoms américain fait état d'un nombre important d'attaques visant les mobiles, sur fond de généralisation des smartphones comme l'iPhone d'Apple et des appareils équipés d'Android de Google.
Les hackers vont toujours là où il y a une bonne base de gens à cibler, a expliqué John Stankey lors du sommet Reuters des technologies.
AT&T vend déjà des services de sécurité à sa clientèle d'entreprises, mais ne propose pas encore d'équivalent au grand public, sous la forme par exemple de logiciels anti-virus.
Je crois que (les anti-virus) deviendront aussi pertinents sur les mobiles qu'ils le sont aujourd'hui dans le segment des ordinateurs, a estimé John Stankey. On va voir la même chose dans le monde du sans-fil.
Si les clients se sont jusqu'à présent montrés réticents à dépenser pour équiper leurs téléphones de tels logiciels, c'est qu'ils imaginent qu'ils sont peu exposés aux attaques, a-t-il dit. Cette perception changera au cours des prochains mois, a-t-il ajouté, estimant que les clients prendront conscience de cette tendance nouvelle de la cybercriminalité.
ACTUS REUTERS SAN FRANCISCO (Reuters) - Advanced Micro Devices a fait état jeudi d'un résultat trimestriel supérieur aux attentes et d'un chiffre d'affaires du trimestre en cours conforme aux attentes dans un contexte d'accélération de la concurrence avec Intel.
Sur une base non GAAP, le fabricant de semi-conducteurs affiche un bénéfice par action de 8 cents au titre du premier trimestre, alors que le marché attendait 5 cents, selon le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.
Le chiffre d'affaires du premier trimestre s'est élevé à 1,61 milliard de dollars, en hausse de 2%.
Le directeur général du groupe Dirk Meyer a quitté le groupe début janvier en raison d'un désaccord avec le conseil d'administration sur la stratégie à suivre sur le marché en pleine explosion des smartphones et des tablettes. Il n'a pas encore été remplacé.
ACTUS REUTERS SAN FRANCISCO (Reuters) -
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