LE BYOD, UN ENJEU DE TAILLE POUR LES ENTREPRISES
Avec le succès des iPhone et autres Galaxy, l'utilisation de l'appareil personnel dans un cadre professionnel - une pratique plus connue sous le nom de l'acronyme BYOD (pour Bring your own device) – s'est en effet imposée ces dernières années comme une transition logique vers davantage de mobilité, au détriment de BlackBerry.
Mais cette solution du BYOD ne va pas sans poser de problèmes. Parmi les plus importantes : une perte de contrôle pour la direction des services informatiques (DSI) des entreprises, des risques de perte ou de vol de données accrus et, pour les salariés, un nouveau symbole d'une disparition de la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Face à ces difficultés, les entreprises françaises sont encore peu nombreuses à avoir mis en place une véritable stratégie mobile : elles étaient seulement 40% selon une étude publiée début 2014, contre 95% aux Etats-Unis.
LES GÉANTS DU MOBILE VEULENT SÉDUIRE LES PROS
Après avoir séduit le grand public, les fabricants de téléphones développent donc de plus en plus une offre dédiée aux entreprises. L'aspect ouvert d'Android lui permet notamment de s'ouvrir à ce marché des smartphones professionnels et Apple tente également de profiter de la tendance du BYOD. Sur ce créneau, Windows Phone pourrait aussi tirer son épingle du jeu. Encore distancée en termes de ventes de smartphones et tablettes par rapport à ses grands concurrents Android et iOS, l'OS mobile de Microsoft peut s'appuyer sur la prédominance du système d'exploitation de Microsoft sur le parc actuel des ordinateurs de bureau et de son rapport privilégié avec les entreprises.Des fabricants de logiciels et des start-up se positionnent également et proposent aux entreprises leurs services pour faciliter le déploiement et la gestion d'une flotte d'appareils mobiles en entreprise.
LA TENDANCE DE L'ULTRA-SÉCURISATION
Dans certaines entreprises en revanche, l'alternative à BlackBerry réside davantage dans des smartphones ultra-sécurisés grâce à des dispositifs biométriques et du cryptage de données notamment. Au dernier MWC, le grand salon des professionnels des télécoms, ces téléphones coffre-fort, comme le Blackphone de l'américain Silent Circle, ont ainsi suscité la curiosité de nombreux professionnels.
Face au déluge de notifications et à la multitude de services utilisés par les internautes, plusieurs start-up imaginent des plates-formes de centralisation et de tri. Dernière en date : Slack, créée par le co-fondateur de Flickr Stewart Butterfield.
Créer un service ultime qui permettrait de regrouper toutes les applications, services de messagerie et flux d'information existants, ou presque, c'est la quête de plusieurs start-up ambitieuses. Toutes sont persuadées que la multiplication des modes de communication (SMS, chat, mail, échange de fichiers) a atteint un point de non-retour. Après l'ère de la profusion s'ouvre l'ère de la rationalisation. Plusieurs outils veulent répondre à ce besoin, et remettre un peu d'ordre dans le chaos numérique.
JOLIDRIVE : UNE MAISON VIRTUELLE SUR LE CLOUD
L'un des premiers à avoir lancé le mouvement est le Français Tariq Krim, qui a créé la plate-forme Jolidrive. Celle-ci regroupe les services web les plus utilisés dans une même interface, accessible sur ordinateur ou via un smartphone iOS. Réseaux sociaux, flux RSS, plateforme de stockage en ligne, photos, musique… grâce à la magie du cloud, l'internaute peut regrouper toutes ces sources d'informations et fichiers sur un même tableau de bord sans avoir à entrer son login et son mot de passe à chaque fois. La version 2 de Jolidrive, dotée de nouvelles fonctionnalités et d'une interface améliorée, est disponible en beta-test depuis quelques semaines.
Jolidrive from Jolicloud on Vimeo.
SLACK : TRAVAILLER EN ÉQUIPE SANS BARRIÈRES
L'inter-opérabilité des plates-formes et services est au cœur de plusieurs applications dédiées au montage de projets et à la gestion du travail collaboratif. Un nouveau venu, Slack, créé par le co-fondateur de Flickr Stewart Butterfiled, débarque ces jours-ci sur ce créneau. Il permet de créer des groupes et des chaines intégrant des messages et fichiers issus d'une trentaine de sources différentes comme Twitter, Dropbox et Google Drive. Les membres d'une équipe travaillant avec des outils différents peuvent construire leur projet ensemble, sans contraintes. De quoi diminuer le volume d'e-mails échangés à l'intérieur d'une entreprise ou d'une équipe. Il n'est pour l'instant possible de tester Slack que sur invitation.
BOXCAR : TOUTES LES NOTIFICATIONS AU MÊME ENDROIT
Pour les plus accros aux services en ligne, pas une heure ne passe sans qu'une notification push n'arrive sur leur smartphone. A moins de configurer très finement chacun des services, impossible de distinguer les alertes importantes des notifications dérisoires. Boxcar propose de rassembler toutes les notifications dans un hub unique, afin de reprendre le contrôle sur le flux d'informations. La version 2 de l'application est disponible depuis la fin de l'année 2013, mais uniquement sur l'AppStore d'Apple.
ENTEFY, LE FUTUR DE LA CONVERSATION ?
Un nouveau venu fait beaucoup parler de lui avant même que son produit n'existe. Entefy a l'ambition d'inventer le premier moteur d'interaction universel en regroupant toute la vie numérique de ses utilisateurs en une seule application. Textes, e-mails, vidéo, photos, réseaux sociaux, communications vocales : tout serait rassemblé dans un même lieu numérique. Les deux Californiens de 18 ans (deux frères et sœurs, Aston et Brienne Alston Ghafourifar) à l'origine du projet restent discrets sur la forme et les fonctionnalités du futur service. Mais ils ont réussi à lever 2 millions de dollars auprès d'investisseurs en quelques semaines en 2013 ! Preuve que ce type de meta-app a un bel avenir devant lui.
Troisième épisode de notre série consacré aux alternatives à BlackBerry en entreprise avec aujourd’hui Windows Phone. A l’inverse de BlackBerry, qui a vu sa part de marché dégringoler en 2013, les ventes de téléphones tournant avec l’OS de Microsoft ont fortement progressé l’an dernier. De quoi nourrir des ambitions importantes sur le marché professionnel.
En 2013, BlackBerry et Windows Phone ont connu des destins croisés. Alors que la part de marché du premier en France est passée en un an de 5,1% à 1,6% selon les chiffres de l’agence Kantar, celle des smartphones tournant sous l’OS de Microsoft a décollé, passant de 12,7% à 17,1%. Au niveau mondial et après un démarrage poussif suite à son lancement en 2010, Windows Phone a même enregistré en 2013 la plus forte progression des OS mobiles, souligne Kantar.
Côté entreprises, Windows Phone semble en tout cas déjà profiter des déboires de BlackBerry. Interrogé par le site spécialisé Clubic en février dernier, le responsable de la division B2B de Microsoft en France, Benoît Roumagère, expliquait avoir enregistré depuis quelques mois une accélaration de la demande émanant des professionnels et, la plupart du temps selon lui, ces clients souhaieraient quitter le fabricant canadien.
UNE MISE À JOUR ORIENTÉE POUR LES PROFESSIONNELS
Déja présent sur la plupart des parcs d'ordinateurs fixes des entreprises, Microsoft pousse donc de plus en plus ses solutions mobiles. La prochaine mise à jour de Windows Phone 8, qui sera lancée au cours du premier semestre 2014, intègrera ainsi de nouvelles fonctionnalités résolument tournées vers un public professionnel : le support technique passera de 18 à 36 mois, prise en charge des accès VPN ou encore gestion de certificats pour l'authentification des utilisateurs.
Le géant américain met également en avant une interface similaire entre ses appareils fixes et mobiles ainsi qu'une plus grande compatibilité avec les applications du pack Office comme Word, Excel ou Powerpoint, particulièrement appréciées en entreprise.
Microsoft, qui a racheté Nokia en 2013, compte encore élargir son offre de terminaux en nouant de nouveaux partenariats avec des fabricants. Avec la sortie de sa Surface 2 et celle d'un nouveau Samsung sous Windows Phone prévue cette année, l'OS de Microsoft a en effet toutes les chances de percer face aux smartphones et tablettes tournant sous Android et iOS.
Philippe Colin, directeur de l'offre Transformation numérique chez EI-Management, a décrypté dans le précédent article les quatre caractéristiques majeures d’une entreprise numérique : elle est à la fois sociale, connectée, mobile et collaborative. Il nous livre une approche différente de l’utilisation des médias sociaux centrée sur l’innovation.
La première étape est d’apprendre à écouter les médias sociaux. Aujourd’hui plus de 80% des internautes en France sont présents sur au moins un réseau social.
Ensuite, développer la présence de votre marque sur les médias sociaux deviendra vite indispensable, notamment pour accroître votre visibilité, un axe clé pour la conquête de nouveaux marchés.
Une autre approche intéressante dans le BtoB est d’écouter ses fournisseurs. Cette démarche permettra de mieux cerner la qualité, et ainsi de minimiser la prise de risques.
ANALYSER LES CONVERSATIONS
Au-delà de l’écoute, une méthodologie d’analyse des conversations peut se révéler particulièrement productive. L’objectif est de comprendre comment et pourquoi les internautes parlent des produits ou des services de votre entreprise, mais aussi d’identifier les canaux qu’ils privilégient pour s’exprimer sur ces sujets.
Cette approche requiert une analyse très fine tant les lieux conversationnels à surveiller sont nombreux : Facebook, Twitter, YouTube, Dailymotion, les blogs, les forums …
Mais ce qui a le plus changé, c’est le mode de consommation de ces médias sociaux. En effet la consultation sur smartphones est devenue plus importante que sur les ordinateurs.
L’étude la plus récente indique que 85 % des utilisateurs se connectent à Twitter via leurs mobiles et 57 % pour Facebook. L’entreprise doit donc prendre en compte ces nouveaux usages.
DÉCODER LES SIGNAUX FAIBLES POUR DÉVELOPPER LA CONNAISSANCE CLIENT
Les signaux faibles véhiculés par les conversations demandent une analyse humaine très poussée. A de rares exceptions près, les messages échangés ne vont pas donner précisément l’idée du nouveau produit ou du service à développer.
Dans un second temps, les facteurs déclenchants comme les « moments de vie » seront identifiés pour définir les dynamiques conversationnelles.
Imaginons une entreprise qui lance un nouveau produit. Le croisement des tendances va lui permettre d’enrichir son étude marketing, de mesurer la perception de sa marque et de ses services et de co-construire son offre …
QUELS BÉNÉFICES ESCOMPTER ?
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