Nouvelle acquisition stratégique pour l’américain Qualcomm, le leader des puces pour smartphones. Le rachat des brevets Palm, IPAQ (l'assistant personnel dévoilé par Compaq) et Bitfone du fabricant informatique HP garnit encore le catalogue déjà bien fourni de l’équipementier.
Friand de brevets de toute sorte, Qualcomm génère plus d’activité en commercialisant des licences auprès des fabricants qu’en vendant ses propres puces. Pas étonnant qu’il se soit montré intéressé par les brevets Palm, IPAQ et Bitfone dont HP souhaitait se séparer depuis l’automne dernier.
2400 NOUVEAUX BREVETS
Encore moins étonnant quand on sait que l’un des derniers membres recrutés au conseil d’administration de Qualcomm n’est autre que Jon Rubenstein, l’ancien PDG de Palm et principal critique de ce que HP avait fait (ou pas fait) avec les technologies de l’inventeur de l’ordinateur de poche depuis son rachat en 2011.
Aux termes de son accord avec HP, Qualcomm acquiert un portefeuille de 1400 brevets validés ou sur le point de l’être aux Etats-Unis, et environ 1000 brevets valables dans d'autres pays, portant sur "des techniques fondamentales pour les systèmes d'exploitation mobile", décrit le groupe.
L’objectif de Qualcomm avec cet investissement peut être double : d’un côté poursuivre son incursion dans la fabrication de terminaux, et de l’autre continuer de faire fructifier son catalogue de propriété intellectuelle.
En septembre dernier, lors de sa conférence Uplinq, l’équipementier avait dévoilé Toq, une montre connectée "maison" dans la veine de la Galaxy Gear de Samsung. Ces derniers temps, les représentants du fabricant avaient confié disposer de technologies capables de le lancer dans la conception d'appareils qu’il pourrait commercialiser en son nom propre.
Le marché des semi-conducteurs se porte à merveille et il est porté par le appareils mobiles. « En 2013, la demande globale en semi-conducteurs à destination des smartphones et des tablettes a dépassé celle pour les ordinateurs, selon Masatsune Yamaji, analyste en chef au sein du cabinet Gartner. Cependant, cette évolution du marché est à l’origine d’une baisse substantielle de la demande totale de semi-conducteurs ces deux dernières années puisque les smartphones et les tablettes en contiennent beaucoup moins que les PC. De plus, la progression sur le marché des smartphones et des tablettes est plus forte pour les modèles basiques que pour les premium. » Les dix géants de l’électronique mondiale ont tout de même dépensé 114 milliards de dollars (83 milliards d’euros) pour acheter ces composants, contre 105 milliards en 2012. Les deux plus gros consommateurs ont été Samsung et Apple qui, à eux deux, en ont acquis pour 53,7 milliards de dollars (un peu plus de 30 milliards de dollars pour le coréen et près de 24 millards pour l’américain). Sur la troisième marche du podium, HP affiche, lui, 14 milliards.
ACTUS REUTERS Selon une étude IDC publiée le 28 janvier, les livraisons mondiales de smartphones ont dépassé le milliard d'unités en 2013, affichant une hausse de 38,4% par rapport à l'année précédente. De son côté, Apple a annoncé avoir écoulé moins d'iPhone que prévu au premier trimestre 2013-2014.
Le marché des smartphones poursuit sa croissance. Dans son étude publiée le 28 janvier, le groupe de recherche IDC fait état d'une hausse de 38,4% des livraisons mondiales de smartphones par rapport à l'année dernière, avec plus d'un milliard d'unités écoulées en 2013.
Les combinés multimédias ont représenté l'année dernière 55,1% du parc de téléphones mobiles de la planète, contre un peu plus des deux cinquièmes l'année précédente, a précisé IDC.
PLUS D'IPHONE VENDUS SUR UN AN, MAIS MOINS QUE LES PRÉVISIONS
Samsung Electronics a vu sa part de marché progresser d'un point de pourcentage pour atteindre 31,3%, conservant ainsi sa place de numéro un mondial, tandis que celle d'Apple a reculé à 15,3% contre 18,7%.
Le géant américain à la pomme a dévoilé le 27 janvier au soir ses résultats trimestriels. Apple a ainsi annoncé avoir écoulé 51 millions d'iPhone au cours du premier trimestre 2013-2014 (contre 47,8 millions il y a un an). Un nombre inférieur aux attentes des analystes financiers (55 millions), notamment au regard des ventes attendues avec les fêtes de fin d'année.
Le géant technologique, qui fabrique également les tablettes iPad et les ordinateurs Mac, a par ailleurs fait état d'une fourchette de prévisions de chiffre d'affaires pour le trimestre qui vient de commencer en-deçà des anticipations.
Pas un mois, pas une semaine sans que l’on n’apprenne qu’une entreprise ou une organisatrion a été victime d’une cyberattaque. L’essor du big data, le stockage sur le cloud, l’usage des ordinateurs portables et des téléphones mobiles sont autant de possibilités qui permettent les intrusions, les vols de données, les attaques par chevaux de troies, virus et autres vers. D’après Cisco, il faudrait pourvoir 1 million de postes en cybersécurité à travers le monde pour faire face aux menaces en 2014. C’est en tout cas ce que le spécialiste des réseaux et de la sécurité américain affirme dans le « Cisco 2014 – Annual security report » (document ci-dessous, en anglais), qu’il vient de publier. Les profils recherchés ? Des data scientists, de traditionnels responsables de sécurité, des architectes ou des ingénieurs en sécurité informatique, des développeurs, des techniciens-supports… et jusqu’à des experts en intrusion. La palette des métiers et fonctions à couvrir est variée. Reste à trouver le bon spécialiste, au bon moment, au bon endroit...
ACTUS REUTERS La Chine avait instauré l'interdiction de commercialisation de consoles de jeux vidéo en 2000, fermant le troisième marché mondial du jeu vidéo en termes de chiffre d'affaires aux géants du secteur Sony, Microsoft et Nintendo.
Une interdiction vieille de 14 ans qui prohibait la commercialisation de consoles de jeux vidéo en Chine. Alors que se déroule à Las Vegas le salon de l'électronique grand public Consumer Electronic Show (CES), Pékin a annoncé le 7 janvier autoriser de nouveau, mais provisoirement, la vente de consoles étrangères sur son territoire.
Instauré en 2000, l'embargo avait été justifié par un effet néfaste des consoles sur la santé mentale de la jeunesse chinoise.
Les ventes des jeux vidéo ont représenté en 2012 près de 14 milliards de dollars, mais les fabricants de consoles risquent d'avoir fort à faire dans un pays où une génération entière d'adolescents est habituée à jouer sur ordinateur.
"Si Sony et Microsoft veulent se développer en Chine, il va falloir qu'ils pensent à modifier leur approche et qu'ils étudient le succès des fournisseurs de jeux sur internet qui proposent de jouer gratuitement mais qui facturent certaines manières de jouer", a commenté Roger Sheng, chercheur au cabinet Gartner, à Reuters.
La levée de l'interdiction va permettre à des entreprises à capitaux étrangers de fabriquer des consoles dans la zone franche de Shanghai après une inspection des autorités culturelles, a dit le Conseil d'Etat, la plus haute instance décisionnelle chinoise.
Aucun détail n'a été ajouté à ce communiqué publié sur le site internet du Conseil d'Etat et aucun responsable n'était disponible pour apporter une quelconque clarification ou préciser la durée de la levée de la suspension.
Le cinquième bouclier anti-intrusion que nous vous présentons dans la série "Blindez vos data" est... une version texte de Snapchat, baptisée Confide. L'application d'échange de photos éphémères a inspiré les fondateurs de ce nouveau système, conçu en 2014. Ils ont créé une version texte du programme, dédiée aux pros, ultra sécurisée, pour que vos messages ne tombent jamais entre de mauvaises mains.
Snapchat, l'appli qui a défié Facebook, fait fureur auprès des ados. Mais le concept pourrait aussi marcher auprès des professionnels. Dans le monde du business, avoir la possibilité de faire disparaître toute trace de conversations confidentielles peut s'avérer vital. L'application de messagerie Confide, lancée en janvier 2014, vient de lever 1,9 millions de dollars. Et elle se rêve déjà en Snapchat pour le monde de l'entreprise.
LA SÉCURITÉ AVANT TOUT
Plutôt que des photos, Confide mise sur des messages textes, qui peuvent s'envoyer sur n'importe quelle adresse email ou numéro avant de s'autodétruire. Idéal pour sécuriser des conversations écrites, et éviter qu'une communication ne tombe entre les mains d'un mauvais destinataire. Combien de fois avez-vous choisi de passer un coup de téléphone pour ne pas avoir à mettre par écrit des informations confidentielles? C'était le cas des co-fondateurs de Confide, Howard Lerman et Jon Brod. L'un voulait discuter d'une recrue potentielle et craignait d'envoyer un email ou un texto. Après plusieurs tentatives téléphoniques ratées, ils décident de lancer le service de messagerie sécurisé.
Une différence de taille avec Snapchat : la sécurité est considérablement renforcée. Après lecture du message - une notification de lecture apparaît - il s'autodétruit automatiquement. Les messages ne peuvent se lire que mot par mot, en faisant glisser son doigt sur l'écran, pour révéler la suite du texte. Impossible de prendre une capture d'écran ainsi, par ailleurs l'émetteur du message est immédiatement alerté si l'application détecte une tentative de capture par le destinataire. Enfin, les messages sont cryptés, et aucune donnée n'est conservée sur les serveurs.
PLUS RENTABLE QUE SNAPCHAT?
S'il existe un risque que l'application soit utilisée à des fins illégales, elle répond à un besoin grandissant de protection, en ces temps de surveillance électronique accrue. La start-up n'a eu aucun mal à lever des fonds auprès d'investisseurs, d'entrepreneurs et de professionnels d'Hollywood, qui sont la cible prioritaire de Confide. Les professionnels et le monde de l'entreprise en général ont un grand besoin de service sécurisé de ce genre.
Confide pourrait ainsi s'avérer plus rentable que Snapchat, et pense à proposer un service pour ordinateurs, qui permettrait d'envoyer ce type de message depuis un PC, rapporte Techcrunch. Un service premium pour VIP pourrait également voir le jour, sur le modèle de LinkedIn. Mais la priorité pour l'application est de se développer sur Android. Elle est pour l'instant disponible uniquement sur iOS.
Cette semaine a été marquée par le changement de direction de Microsoft. Comme prévu, Satya Nadella a remplacé Steve Ballmer, tandis que Bill Gates a pris du recul. Autres informations marquantes : l'anniversaire du réseau social Facebook, la guerre déclarée à l'évasion fiscale des géants du net, la constitution d'une liste de "100 développeurs français" influents.
Le 4 février, Satya Nadella a été nommé directeur général de Microsoft, en remplacement de Steve Ballmer. L’homme, ancien vice-président chargé du cloud, devra s’attaquer à quatre chantiers principaux. Retrouvez notre dossier sur le passage de relais entre Steve Ballmer et Satya Nadella.
FACEBOOK, DIX ANS DE SUCCÈS
Facebook fêtait ses dix ans le 4 février, l’occasion de se pencher sur l’évolution du réseau social. L’Usine Digitale vous livre les sept clés de son succès et décrypte son modèle économique dans un dossier spécial.
LES GÉANTS DU WEB SE SOUSTRAIENT À L’IMPÔT, LA FRANCE RIPOSTE
La France hausse le ton face à l’évasion fiscale des géants d’Internet. Google pourrait subir un redressement fiscal d’un milliard d’euros. François Hollande compte aborder le sujet avec Barack Obama lors de son voyage officiel aux Etats-Unis le 10 février. Arnaud Montebourg menace très sérieusement de bouter Google hors d’Europe s’il n’héberge pas les données qui concernent ses usagers français dans l’Hexagone.
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