Aux dires mêmes de Sophos, Invicea lui apporte la pièce manquante dont il avait besoin pour fournir une plate-forme complète sur le marché des solutions de nouvelles générations dédiées à la protection des équipements de bout de réseau. Avant de se lancer dans cette opération de croissance externe, Sophos a étudié plusieurs alternatives. Les tests qu'il a menés ont fait ressortir la technologie d'Invicea en tête en termes de détection et de limitation des faux positifs. Elle va venir renforcer la technologie de sécurité synchronisée (Sophos Security Heartbeat) de Sophos qui permet à ses appliances Next-Gen Endpoint, ses solutions de chiffrement et ses équipement de protection des réseaux de partager en continue des informations sur les comportements malveillants ou suspects dans tous le SI d'une entreprise.L'intégration de technologie d'Invicea dans l'offre de Sophos devrait intervenir dans les 12 prochains mois. En attendant, les programmes partenaires de deux entreprises seront gérés de façon indépendante. Ce n'est qu'à l'issue de cette période qu'il sera décidé comment les deux dispositifs d'accompagnement de leurs revendeurs respectifs seront fusionnés.
Le spécialiste en solutions d'infogérance pour PME Novatim a croqué Maxélysée qui propose des services IT aux TPE et PME de moins de 100 collaborateurs. Il s'agit de son 3e rachat en 6 mois après Indigo Global Services et I-Media Services.
Le petit infogéreur Novatim a un appétit d'ogre. Après avoir englouti l'été dernier Indigo Global Services puis en octobre I-Media Services, la société a cette fois croqué Maxélysée. Un appétit facilité par la levée de fonds de 2,5 millions d'euros réalisée en 2015 auprès du fonds CMCIC Capital Privé. Maxélysée propose des services informatiques aux TPE et PME de moins de 100 collaborateurs. Le montant de ce rachat n'a pas été communiqué, sachant que Maxélysée a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de près de 400 000 euros et compte une centaine de clients. A l'occasion de ce rachat, les équipes sont désormais groupées au siège de Novatim à Paris. « Tous les clients de Maxélysée sont dès maintenant rattachés à la structure Novatim, avec un accès à des offres complètes qui garantissent performance et optimisation de leur parc informatique. Ils ont également à leur disposition les équipes techniques de Novatim fusionnées avec celle de Maxélysée », précise Novatim dans un communiqué.
Créé en 2006, Novatim a depuis bien grandi et a réalisé un chiffre d'affaires de 9,2 millions d'euros pour 90 collaborateurs, en croissance de 40% à périmètre courant par rapport à 2015, grâce à ses dernières opérations de croissance externe. La société, qui compte doubler son chiffre d'affaires d'ici 2020, compte 600 clients. Novatim est présent principalement en Ile-de-France mais également en Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.Afin de mieux travailler avec ses clients telcos, Nokia compte acquérir l'éditeur Comptel, spécialisé dans les télécommunications.
Pour se renforcer sur le marché des solutions pour opérateurs de télécommunications, Nokia annonce l’acquisition de l’éditeur finlandais Comptel pour un montant de 347 millions d’euros. Spécialisé dans les télécommunications, ce dernier propose différents outils pour concevoir, fournir, orchestrer et assurer des communications et des services numériques sur des réseaux physiques, virtuels et hybrides. Et grâce à ses services de collecte et d’analyse des paquets, la société aide les opérateurs à mieux gérer leur trafic en automatisant certaines tâches.
Dans un communiqué, l'équipementier télécoms indique que cette acquisition viendra renforcer le développement de son activité logicielle afin de mieux répondre aux besoins des opérateurs. Comptel, qui est un partenaire de longue date de Nokia, viendra compléter les plates-formes Nuage et Cloudband, afin d’aider les clients du finlandais à « automatiser autant que possible leur réseau et leurs activités ».Présent un peu partout dans le monde, Comptel travaille notamment avec Orange en France, BT en Grande-Bretagne ou encore T-Mobile aux Etats-Unis.Avec l'acquisition de Tesora, Stratoscale ajoute une base de données à sa plate-forme cloud Symphony travaillant de concert avec les différentes régions d'AWS.
Le fournisseur de services cloud Stratoscale a racheté la base de données Tesora pour renforcer son offre de cloud hybride. Symphony, le produit clé de Stratoscale, repose sur la plate-forme OpenStack et permet aux entreprises de créer une «région» Amazon Web Services (AWS) dans leur propre centre de données, de façon à pouvoir facilement déplacer des charges de travail entre des serveurs cloud privés ou publics ou augmenter les ressources allouées sans migrer vers une autre plate-forme.
La base de données de Tesora en tant que service, également construite sur OpenStack, fonctionne sur des clouds publics, privés ou hybrides. Stratoscale prévoit de l'utiliser pour étendre son offre de bases de données gérées existante, qui inclut AWS Relational Database Service et la base de données AWS NoSQL, DynamoDB. Tesora fournira les capacités d'approvisionnement en self-service de Stratoscale pour les bases de données Oracle, MySQL, MariaDB, MongoDB, PostgresSQL, Couchbase, Cassandra, Redis, DataStax Enterprise, Persona et DB2 Express.Il y a quelques mois seulement que Stratoscale a lancé la version 3 de Symphony, introduisant la compatibilité avec le service de stockage objet S3 d'Amazon, la conteneurisation Kubernetes-as-a-service et la capacité de migrer librement les charges de travail AWS EC2, EBS, S3 et VPC entre infrastructures cloud privés et publics.Tesora a longtemps présenté sa base de données comme un service supérieur - sur un point - aux offres d’AWS. Grâce à ses fondements OpenStack, il peut en effet fonctionner aussi facilement dans les clouds publics que privés. Cependant, l'introduction du support des régions AWS avec Symphony 3 réduit cet avantage.En mettant la main sur le fournisseur de logiciels et services Idevio, l'éditeur Qlik - spécialisé dans les solutions de datavisualisation - renforce ses capacités dans le domaine du traitement des données géospatiales.
Le rachat du trublion de la BI Qlik par le fonds Thomas Bravo en juin dernier n'a pas bridé sa soif de croissance externe. L'éditeur vient ainsi d'annoncer l'acquisition de son homologue suédois Idevio positionné sur le segment des logiciels et services dans le traitement des données géospatiales. Les deux sociétés se connaissent bien dans la mesure où Idevio était jusqu'alors un partenaire de Qlik. « Cette acquisition permet d'élargir les capacités cartographiques de Qlik et d’aller au-delà de la visualisation de données, grâce à une gamme étendue de fonctionnalités d’analyse géographiques avancées », indique Qlik dans un communiqué.Avec Idevio, les utilisateurs des outils Qlik Sense et QlikView vont ainsi pouvoir ajouter dans leurs applications des cartes embarquant « des fonctions de recherche de données géographiques automatiques capables de mettre en lumière des informations spatiales essentielles. » Il sera aussi possible de les superposer afin d'obtenir une vue d'ensemble de leurs données et également explorer « des cartes d'informations denses contenant des millions de points. » En utilisant le service cloud GeoAnalytics, il sera en outre possible d'analyser des données géographiques avec d'autres qui ne le sont pas. Cela pourra s'avérer pratique par exemple pour identifier les meilleurs emplacements pour installer des magasins, comprendre la répartition des ventes par ville...
Qlik GeoAnalytics, basée sur IdevioMaps, est pour l'instant accessible en stand alone mais sera intégrée à Qlik Sense dans le courant du second semestre 2017. La tarification n'a pour l'heure pas été précisée.Deux jours avant son introduction en bourse, AppDynamics a décidé de se vendre à Cisco Systems avec une forte plus value pour les fondateurs et les investisseurs.
AppDynamics n’ira donc pas jusqu’à son introduction en bourse au Nasdaq. Évaluée jusqu’alors 1,9 milliard de dollars, la start-up, spécialisée dans la gestion de la performance des applications, devait en effet être la première de l’année à faire son IPO – sous le nom APPD - avec l’émission de 12 millions de titres à un prix compris entre 12 et 14 dollars par action. Deux jours avant la date fatidique, Cisco Systems a emporté le morceau moyennant la bagatelle de 3,7 milliards de dollars. L'accord, que Cisco a annoncé mardi soir, devrait se conclure avant fin avril.En ce début d’année, tous les investisseurs avaient les yeux rivés sur cette IPO afin de comprendre comment se portait le marché des nouvelles technologies. Fondée en 2008 par Jyoti Bansal, AppDynamics, que nous avons rencontré deux fois à San Francisco, a grandi très vite sur le marché du monitoring de la performance applicative et des infrastructures informatiques – avec comme concurrents HPE, Dynatrace, Sysdig ou encore Nginx - en misant sur un outil APM taillé pour le cloud et la virtualisation.
La société offre des outils de gestion de la performance applicative en temps réel, qui fournissent aux entreprises un tableau de bord montrant comment fonctionnent les logiciels et services qu’ils utilisent. C'est un point aujourd’hui très important, car certains ralentissements sont difficiles à corriger. Un problème informatique a par exemple conduit United Airlines à bloquer ses avions au sol pendant deux heures lundi dernier. Et dans une architecture de microservices, il ne s’agit plus d’assurer la protection d’une ou deux applications monolithiques, mais celle de dizaines de petits services qui peuvent tous interagir les uns avec les autres de plusieurs manières.Selon Cisco, AppDynamics continuera à fonctionner comme une division indépendante sous la direction de son CEO actuel David Wadhwani. L'équipe rendra compte à Rowan Trollope, vice-président senior et directeur général de Cisco, pour ses activités IoT et Applications. « La combinaison de Cisco et d'AppDynamics nous permettra de fournir une visibilité et une intelligence de bout en bout du réseau à l'application qui, combinée à la sécurité et à la mise à l'échelle, aidera l'informatique à améliorer le chiffre d'affaires », a déclaré R. Trollope dans un communiqué de presse.Avec le rachat d'Exablox, StorageCraft étend son offre. Il est maintenant en mesure de proposer, en plus de ses activités historiques de sauvegarde et de restauration des données, une solution de stockage extensible en mode objet.
L'éditeur américain de solutions de sauvegarde et de restauration des données StoragCraft muscle son offre avec une solution objet. Il vient d'annoncer le rachat d'Exablox, spécialisé dans le stockage extensible (scale-out) de type cloud. Au format 2U, les appliances Exablox embarquent aussi bien des SSD que des disques durs. Exablox propose également une solution de gestion maison en ligne baptisée OneSystem. Cette acquisition fait suite à celle de Gilware Data Services réalisé en septembre dernier. Cette éditeur était spécialisé dans les solutions analytiques.Depuis le mois d'octobre, Exablox et StorageCraft s'étaient déjà rapproché dans le cadre d'un accord de partenariat. Il portait sur la distribution combinée des solutions de stockage OneBlox du premier et de celle de back-up Shadow Protect du second. StorageCraft a donc décidé de pousser plus loin la collaboration.Avec ces deux acquisitions, StorageCraft espèrent couvrir l'ensemble des besoin des entreprises en matière de sauvegarde et d'utilisation des données. Pour Matt Medeiros, son CEO, la firme est aujourd'hui en mesure de proposer une approche unique pour les stockages primaire et secondaire. « Nous sommes capables de répondre à la fois aux problèmes de volumes et de haute disponibilité à travers une solution unique, qui plus est, extensible », ajoute-t-il. Toutefois, il n'est pas question d'imposer les offres StorageCraft sur les appliances Exablox. « Elles sont compatibles avec d'autres solutions de PRA. Ce serait nous tirer une balle dans le pied que d'imposer les notre », explique Ellen-Marie Hickey, directrice marketing EMEA de StorageCraft. En revanche leur intégration sera à l'ordre du jour.
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