Le CEO estime que cette acquisition devrait notamment profiter à ses partenaires MSP et intégrateurs qui vont pouvoir proposer des solutions bout en bout couvrant le stockage, l'analyse, la sauvegarde et la restauration des données. Sur le marché français, StorageCraft vient de signer un partenariat pour être distribué par Ingram Micro mais il n'englobe pas les appliances Exablox. « Si des partenaires souhaitent se procurer les appliances, il doivent passer directement par nous. Mais nous allons rapidement revoir les accords de distribution pour y inclure les offres Exablox », précise Marie-Ellen Hickey. Un nouveau dispositif d'accompagnement devrait d'ailleurs être présenté dans les semaines à venir. En quête d'un acquéreur, le fondateur d'Universal Connect a revendu ses parts à l'opérateur Sewan Communication. L'intégrateur va être fusionné avec Iperlink, un de ses homologues racheté par Sewan Communications en 2015.
Le groupe Sewan Communications, un spécialiste de la fourniture de services télécoms en marque blanche, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'intégrateur havrais Universal Connect en novembre dernier. Les deux entreprises se connaissent bien puisque la société normande n'est autre que l'un des principaux partenaires de l'opérateur qui en revendique 420 en France sur son site web. Le dernier bilan connu de cette société créée en 2003 fait apparaître un chiffre d'affaires de 4,4 M€ et un bénéfice net de 118 K€ pour un effectif d'une vingtaine de personnes.
Ce n'est pas la première fois que Sewan rachète un membre de son réseau de distribution. Au cours de l'été 2015, il avait en effet acquis l'intégrateur Iperlink, notamment pour ne pas le voir partir travailler avec la concurrence, à un moment où ses dirigeants souhaitaient céder leurs parts. La même logique a présidé au rachat d'Universal Connect. Michael Gerrand, le fondateur de l'entreprise, souhaite en effet se lancer dans de nouvelles aventures professionnelles.Dans la foulée de son acquisition, Universal Connect va fusionner avec Iperlink. Les deux entités vont constituer un pôle d'une quarantaine de personnes pour un chiffre d'affaires cumulé de quelques 10 M€. L'ensemble sera dirigé par Guillaume Couland, l'ex-directeur technique et administratif d'Universal Connect.Avec le lancement de NSX-T, VMware entend encourager les clients exploitant des hyperviseurs concurrents à utiliser la plate-forme de réseau virtuel issue du rachat de Nicira Networks.
Depuis le rachat de Nicira Networks en 2012, la plate-forme de virtualisation du réseau a considérablement évolué pour s’adapter aux besoins de VMware. Et après un recentrage sur les produits, l'éditeur se décide enfin à ouvrir sa solution avec deux versions : NSX pour vSphere 6.3, pour travailler étroitement avec les autres briques maison, et NSX-T 1.1, destinée à être utilisée dans des environnements cloud natifs qui ne sont peut-être pas contrôlés par les outils de gestion VMware.
Ces aménagements visent à étendre les cas d'utilisation de NSX et par ricochet la clientèle potentielle. 2 400 clients utilisent NSX selon VMware, dont 850 qui exécutent le logiciel en production. Et le chiffre d’affaire de la solution SDN approche le milliard de dollars.Disponible dès aujourd'hui, VMware NSX pour vSphere 6.3 est conçue pour fonctionner avec la plate-forme de virtualisation de l’éditeur et comprend de nouvelles fonctionnalités pour rendre NSX plus facile à installer et à gérer. Deux outils sont à signaler : Application Rule Manager et Endpoint Monitoring, qui sont tous deux destinés à aider les clients de NSX à gérer la sécurité. Le gestionnaire de règles surveille les environnements VMware pendant 24 à 48 heures et propose ensuite des recommandations pour les groupes en fonction du trafic réseau. Ce faisant, il contribue à créer des flux réseau segmentés pour le trafic; les clients peuvent ensuite ajouter des contrôles sur les firewalls sur des réseaux individuels. VMware affirme que cela facilite la mise en place de micro segmentation pour cloisonner les charges applicatives des clients.D'autres fonctionnalités apportent la capacité de contrôler les équilibreurs de charge NSX avec VMware vRealize Automation Suite et d'étendre la gestion de réseau NSX dans les bureaux distants et les succursales.
VMware lance également un autre produit SDN dénommé NSX-T 1.1. Diffusé en préversion depuis l’année dernière, il est désormais disponible pour toutes les entreprises. Cette version du produit est axée sur la fourniture de fonctionnalités de réseau virtuel dans les environnements cloud natifs qui peuvent être contrôlés - ou pas - par la solution de virtualisation de VMware. NSX-T supporte aussi l’hyperviseur KVM (Kernel Virtual Machine) de Canonical et Red Hat, ainsi que les briques Newton et Mitaka d'OpenStack. Un autre programme bêta vient prendre en charge l'utilisation de NSX avec des conteneurs via un plugin travaillant avec l'interface Container Networking (CNI).« NSX pour vSphere est la plate-forme pour la majorité des entreprises clientes de VMware aujourd'hui», explique Milin Desai vice-président en charge du produit NSX chez l’éditeur californien. « Avec NSX-T, nous ajoutons un support pour les clients implémentant des stratégies open source et cloud natives, telles que OpenStack avec KVM et divers frameworks de conteneurs, y compris Docker, Kubernetes et Mesosphere. » La tarification commence à 1 995 $ par processeur pour VMware NSX Standard Edition.
M. Desai souligne que NSX peut être utilisé pour accompagner le déploiement de VDI avec une connexion réseau dédiée pour chaque poste de travail virtualisé et dans la gestion des périphériques mobiles. Sachant que les clients pouvent contrôler de façon granulaire les données auxquelles divers utilisateurs mobiles ont accès. Ces deux cas d'utilisation sont idéaux pour l'installation de politiques de sécurité réseau granulaires pour les travailleurs temporaires ou des contractuels qui utilisent le réseau d'une entreprise.Zeus Kerravala, analyste chez ZK Research, félicite VMware pour la diffusion de ces deux versions de NSX, et spécialement celle axée sur les environnements cloud natifs. Il s’agit d’une zone de croissance potentielle pour VMware, notamment chez les clients qui souhaitent déployer une fonctionnalité SDN sans être liés à d'autres outils de gestion de l’éditeur. Mais M. Kerravala reste toutefois consterné par le manque d’intérêt des entreprises - hors opérateurs - pour les produits SDN comme NSX, dont l’adoption reste encore très faible. « Il a fallu une longue et lente route pour arriver jusqu’ici », dit-il au sujet du marché SDN. La désagrégation du réseau avec un outil SDN laisse toujours les entreprises perplexes, l’analyste en vient donc à se demander s'il était la « solution pour résoudre un problème », qui exigeait de nouvelles compétences. VMware, pour sa part, affirme que plus de 11 000 professionnels ont participé à une formation NSX et plus de 7 000 professionnels ont obtenu une certification NSX.
Au dernier CES, HP a dévoilé plusieurs PC portables, dont un modèle haut de gamme qui se présente comme un Macbook killer doté de lecteurs d'empreintes et de cartes à puce. Le prix de départ commence à 1 099 euros HT.
L’arrivée des dernières puces d’Intel, les Kaby Lake de septième génération, entraine un renouvellement des gammes de PC portables chez les principaux fournisseurs. HP n’est pas en reste avec la commercialisation du Elitebook x360. Conçu pour les entreprises, ce PC portable est doté d’un écran tactile d’une diagonale de 13,3 pouces (1080p ou 4K). Résolument haut de gamme, ce dernier arbore une élégante coque en aluminium doublé d’une partie inférieure en magnésium. De type deux-en-un avec une charnière renforcée pour autoriser l’utilisation en mode tablette - d’où le nom 360 comme le modèle Spectre plus grand public-, ce laptop affiche une épaisseur minimale de 15 mm.
Le design - très sobre - n’est pas sans rappeler celui d’un Macbook Air même si la connectique est ici bien plus fournie. On trouve en effet 2 ports USB 3.0, un USB Type-C Thunderbolt 3 (avec fonction recharge grâce à un câble optionnel ou connexion à une station d’accueil), une entrée HDMI et un lecteur microSD. Apple fait beaucoup moins bien avec seulement deux connecteurs USB Type-C Thunderbolt 3 pour le Macbook Pro d’entrée de gamme (sans la Touch Bar) et deux ports USB 3.0 sur le Air. Comme chez le constructeur à la pomme, la mémoire vive est soudée avec un maximum de 16 Go (DDR4). La partie stockage de masse est assurée par un SSD ou une carte flash PCIe (128 à 512 Go).Comme nous l’a expliqué Justine Beck, chef produit PC chez HP, la sécurité n’a pas été négligée sur ce laptop avec un lecteur d’empreintes, un autre pour les cartes à puce, le respect du standard américain MLI-STD810G (pour ma résistance aux chocs), un contrôle de l’intégrité du Bios, mais aussi un écran avec un filtre de confidentialité Sure View développée avec 3M. Optionnel, ce dernier est activé à la demande pour obscurcir la dalle et réduire l’angle de vison afin d’éviter les coups d’œil intempestifs. Un modem LTE/4G est également disponible en option pour fuir les connexions WiFi trop curieuses dans les hôtels ou les espaces publics. Autre fonction dédiée à la sécurité, le verrouillage et le déverrouillage automatique du PC portable avec l’application WorkWise disponible pour les smartphones iOS et Android. Grâce à une connexion Bluetooth, l’app surveille l’usage du laptop (insertion d’une clef USB, déplacement de l’unité, charge de la batterie…) et envoie des alertes si nécessaires.
Finissons avec les caractéristiques de ce produit, disponible avec une puce Intel Core i5-7200U (deux cœurs à 2,4 GHz), i5-7300U (deux cœurs à 2,6 GHz) ou i7-7500U (quatre cœurs à 2,7 GHz), épaulée par un circuit graphique HD 620. Signalons pour finir que selon HP, l’Elitebook x360 offre une autonomie 12,5 heures et que la batterie peut se recharger de 50% en 30 minutes. Pour le tarif, le constructeur annonce un prix de départ à 1099 euros HT avec un Core i5, un écran 1080p et un SSD de 256 Go. Le constructeur HP Inc élargit un plan de rappel de produits annoncé l'an dernier au niveau mondial. En cause, plus de 100 000 batteries pour PC portables qui risquent une surchauffe et peuvent même s'enflammer.
HP Inc a étendu son programme de rappel de sécurité et de remplacement des batteries fournies avec certains ordinateurs portables et lancé en juin 2016. En cause, 101 000 batteries pouvant présenter de potentielles surchauffes et exposer les utilisateurs à un risque d’incendie et de brûlures. Sont concernées des batteries équipant des PC portables HP, Compaq, HP ProBook, HP Envy, Compaq Presario et HP Pavilion vendus dans le monde entre mars 2013 et octobre 2016. Certaines batteries commercialisées en tant qu’accessoires ou de pièces détachées pourraient également être concernées.
La plupart d'entre elles ont été rappelées aux États-Unis, ainsi qu’au Canada et au Mexique. Le groupe a mis en place sur son site une procédure pour identifier les produits mis en cause dans divers pays, dont la France. On y trouve la liste des PC portables et des numéros figurant au dos des batteries pouvant être touchées. Celles qui peuvent présenter un défaut sont noires et portent les références 6BZLU, 6CGFK, 6CGFQ, 6CZMB, 6DEMA, 6DEMH, 6DGAL ou 6EBVA. En juin 2016, HP avait déjà annoncé le rappel de 41 000 batteries défectueuses.Intel essaye de résoudre le problème, mais n’a pas voulu dire à quel moment une mise à jour sera disponible. « Nous avons d’ores et déjà fourni à nos clients une solution de contournement au niveau de la carte », a déclaré un porte-parole d'Intel par courriel. « Par ailleurs, nous sommes en train de préparer et de valider un correctif de silicium mineur dans un nouveau produit [mise à jour] ». Le cycle de régénération moyen d’un serveur est de trois à cinq ans, mais la durée de vie du matériel réseau et de stockage dans lequel on trouve la puce C2000 est plutôt de cinq à 10 ans. Les entreprises utilisant la puce doivent contacter leur représentant ou leur fournisseur de système pour effectuer les mises à jour.Intel trouve en permanence des défauts dans ses puces et il les corrige au fur et à mesure. Mais un défaut qui pourrait faire planter un système est plus sérieux, car il peut conduire à la perte des données. Intel a également connu un problème avec sa puce Skylake. Cette fois, le défaut pouvait dans certaines conditions bloquer les PC au moment de l'exécution de charges de travail complexes. Le fabricant de puces a renoncé à fabriquer des chips Atom pour serveurs, remplacés par des puces Xeon-D et Xeon-E3. Intel réserve désormais les puces Atom aux drones, aux robots, aux passerelles, aux appareils connectés et aux produits IoT.
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