Largement amplifié par les médias, le succès des Chromebooks serait loin de faire de l’ombre à Windows. Selon l’institut Gartner, seulement 7,5 millions d’unités devraient être écoulées au cours de l’année 2015…Si le Chromebook s’est plutôt bien vendu en 2014, atteignant un sommet de 5,7 millions d’unités vendues, l’ordinateur portable de Google est encore loin de remporter un succès global. D’une part parce que la majorité des ventes s’effectuent sur le sol américain, et d’autre part, parce qu’aussi impressionnante soit sa progression, le Chromebook reste un produit de niche. En un trimestre seulement, Microsoft vend davantage de smartphones Windows que tous les fabricants de Chromebooks réunis en une année… Vu sous cet angle, il est difficile de considérer le Chromebook comme un succès. D’autant plus que les ventes de machines ralentissent. Selon Gartner, il ne devrait se vendre que 7,5 millions de Chromebooks cette année, une croissance d’1,8 million par rapport à 2014, certes, mais vu le prix de vente moyen de ces machines, et les volumes globaux, force est de constater que le Chromebook est encore loin d’avoir creusé son trou.
Tournant sous Chrome OS, un système d’exploitation tourné vers le cloud, et développé par Google, le Chromebook est une machine qui se caractérise principalement par un prix de vente nettement inférieur aux PC sous Windows. Si la stratégie de Google fonctionnait plutôt bien jusqu’ici, notamment en visant les entreprises et cercles étudiants, Microsoft n’a pas tardé à réagir en annonçant une baisse drastique des licences Windows, qui a amené à la diffusion à grande échelle de machines low-cost exploitant le système d’exploitation rival.Si le Chromebook devrait donc encore progresser en 2015, les chiffres dévoilés cette semaine par Gartner trahissent une situation plutôt délicate pour Google, qui doit encore accomplir l’essentiel du chemin pour imposer sa plate-forme…Nouvelle offensive de Sony, qui après s’être débarrassé de ses PC et Notebooks contre-attaque aujourd’hui avec sa première tablette hybride, l’Xperia Z4.Un an après l’Xperia Z3, Sony repart à la charge avec son successeur, une tablette de 10,1″ qui se démarque des autres tablettes Android au niveau de sa conception, puisque livrée avec un clavier Bluetooth.
Reprenant à peu de choses près le concept de la Surface de Microsoft, l’Xperia Z4 de Sony est ce qu’on pourrait appeler une machine hybride. Tablette à la base, la machine se transforme en véritable ordinateur portable une fois connectée à son clavier Bluetooth. Bien sûr, l’expérience “pro” est nettement moins riche que sur un PC, ou une machine tournant sous Windows, et pour cause puisque l’Xperia Z4 embarque Android Lollipop, mais l’apport du clavier pourrait néanmoins s’avérer utile aux étudiants, qui recherchent souvent une machine capable de leur fournir leur dose de divertissement tout en leur permettant d’envoyer des mails ou dactylographier un texte. Est-ce pour autant le meilleur choix pour travailler modérément? Pas forcément. D’une part, parce que le clavier fourni avec la tablette est tout ce qu’il y a de plus banal et n’apporte pas forcément un énorme confort de travail, d’autre part parce qu’aussi puissante puisse être la machine, il s’agit d’un appareil sous Android, et donc forcément bridé au niveau des fonctionnalités pros. Si l’Xperia Z4 vous permettra de répondre à des mails, voire de dactylographier rapidement un texte dans l’amphi, le choix d’Android en fait naturellement une machine de divertissement, idéale pour lancer des applis et jeux et regarder des films en streaming. On le remarque d’ailleurs d’entrée de jeu au niveau de la configuration de la machine, qui dispose d’un superbe écran 2K, idéal pour le visionnage de films, et embarque un processeur octo-cœur Snapdragon 810, qui, allié aux 3 Go de RAM, permettra de faire tourner toutes les apps du Store avec une efficacité redoutable.
Comme toujours chez Sony, la qualité de fabrication est le gros atout de la tablette. Fine et légère, l’Xperia Z4 surprend par ses mensurations mais aussi ses caractéristiques techniques. Elle écrase sans trop de difficultés l’iPad et les autres tablettes Android dans les tests comparatifs, et séduit avec des fonctions uniques, comme la résistance à l’eau, la présence d’un port SIM, la NFC et la lecture des cartes microSD (jusqu’à 128 GO). Globalement, on appréciera également la qualité des photos capturées à l’aide de l’APN de 8 mégapixels situé au dos de la machine, et de la caméra frontale de 5 mégapixels.
Excellente sur le banc technique, l’Xperia Z4 démontre toute l’expérience de Sony dans le domaine et s’impose comme une très jolie vitrine technologique du fabricant. A défaut d’être révolutionnaire, elle parvient à s’imposer comme l’un des musts absolus, aux côtés du Galaxy Tab S. Seule ombre au tableau finalement, la présence d’un clavier qui a certes l’atout d’être livré gratuitement avec la machine, mais qu’il faut recharger individuellement, qui se connecte par Bluetooth, et, surtout, qui se révèle d’une qualité de fabrication somme toute assez médiocre, comparé au clavier de la Surface. Alors certes, celui-ci est gratuit, mais on aurait sans doute préféré payer quelques euros de plus pour un produit de meilleure qualité, et surtout qui puisse être exploité avec de meilleurs outils qu’une version d’Android somme toute très banale, et surtout trop axée grand public.
Excellente tablette, l’Xperia Z4 fait probablement partie de ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle sur le marché des tablettes Android. Puissante, élégante et très agréable à manipuler, la machine a aussi le mérite d’être résistante à l’eau, une fonction qui pourrait intéresser les randonneurs et vacanciers. En revanche, si elle est livrée avec un clavier Bluetooth détachable, sa qualité de fabrication assez décevante, et son OS, peu adapté à la productivité, rendent le clavier beaucoup plus accessoire qu’il n’aurait dû l’être. En d’autres termes, si l’Xperia Z4 est probablement une très bonne machine pour vous divertir, voire vous dépanner dans le train, elle ne remplacera malheureusement jamais votre Notebook.
Si vous comptiez investir prochainement dans un SSD externe, une étude publiée par KoreLogic pourrait bien remettre en question votre achat. Selon un expert en informatique, l’espérance de vie des disques SSD externes dépasserait rarement deux ans.S’il est beaucoup plus rapide que le disque dur classique, plus résistant et plus performant, le disque SSD présente néanmoins un énorme défaut : son espérance de vie dépend en grande partie de son utilisation. Plus il est utilisé, et chauffe, plus il est supposé durer dans le temps… Et s’il est donc tout à fait possible de tenir plusieurs années avec un disque SSD intégré à un ordinateur portable ou une tablette, l’espérance de vie des disques SSD externes aurait tendance à s’avérer nettement inférieure à celle des disques durs traditionnels…Selon KoreLogic, l’espérance de vie d’un SSD stocké « à froid » dépasserait péniblement deux années. Pour ne pas perdre leurs données, les disques SSD ont besoin d’un accès permanent à une source d’électricité. Par conséquent, les modèles externes courent plus de risques que les modèles embarqués.
Plus inquiétant, Korelogic précise que la capacité de stockage des données des SSD externes serait réduite de moitié à chaque fois que la température moyenne augmente de 10 degrés, ce qui signifie qu’il est préférable de stocker son disque SSD dans un environnement assez froid pour booster son espérance de vie de quelques mois…Le spécialiste précise que si le SSD est devenu un outil incontournable en informatique, il est préférable d’opter pour un disque dur externe si vous n’accédez qu’occasionnellement aux données. De quoi refroidir les ardeurs de certains acheteurs qui voyaient en lui le digne successeur du disque dur…Canonical, qui avait pratiquement lancé l’idée d’un smartphone-ordinateur avec l’Ubuntu Edge, un smartphone sous Ubuntu qui n’avait malheureusement pas atteint le montant nécessaire pour son financement sur indiegogo, revient aujourd’hui à la charge en annonçant son intention de lancer un smartphone-ordinateur courant 2015.
Grosse surprise lors du BUILD, Continuum représente aujourd’hui le plus gros atout de Microsoft face à la concurrence. Unique, la fonctionnalité présentée la semaine dernière par Microsoft permet d’utiliser son smartphone comme un véritable ordinateur portable en le branchant par HDMI à n’importe quel écran d’ordinateur.Canonical, l’entreprise qui se cache derrière Ubuntu, l’un des clients Linux les plus populaires, avait déjà amorcé le tournant avec son Ubuntu Edge, un smartphone qui exploitait la même fonctionnalité que le « Continuum » de Microsoft, mais dont le financement sur indiegogo avait été un échec.
Selon Mark Shuttleworth, le CEO de Canonical, un fabricant de smartphones devrait lancer dès cette année un smartphone sous Ubuntu exploitant cette fonctionnalité. Si l’initiative est plutôt intéressante, l’échec de l’Ubuntu Edge ne devrait malheureusement guère encourager de nombreux fabricants à se lancer sur ce créneau.Une enquête mondiale réalisée par Nielsen révèle que plus de la moitié des sondés (59%) trouvent pratique de regarder des contenus, incluant des programmes TV, des films, et vidéos amateurs, sur leur appareil mobile. Les Européens sont globalement moins friands de cette pratique (37%), tout comme les Français (40%).
Dans le monde, plus d’une personne interrogée sur deux (53%) considèrent qu’une tablette est tout aussi bien qu’un PC fixe ou portable pour visionner des contenus. Cette fois encore, les Européens sont moins nombreux à partager cet avis (41%), comme les Français (45%).La télévision demeure toutefois le support préféré pour regarder de tels contenus, notamment pour les vidéos les plus longues. Près des trois quarts des Français (71%) estiment que plus l’écran est grand mieux c’est.Cette enquête mondiale a été réalisée entre le 13 août et le 5 septembre derniers, auprès de plus de 30.000 consommateurs issus de 60 pays des régions Asie-Pacifique, Europe, Amérique latine, Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Nord. Elle est uniquement basée sur le comportement de personnes interrogées disposant d’une connexion internet. Le volet français comprend 500 personnes.
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