Windows 10, la dernière version du système d'exploitation de Microsoft, a été installée en un peu moins d'un mois sur 75 millions d'appareils, a annoncé mercredi le groupe informatique américain.Plus de 75 millions d'appareils utilisant Windows 10 - et ça augmente tous les jours, écrit le vice-président du groupe en charge du marketing pour Windows, Yusuf Mehdi, dans une série de messages sur le réseau social Twitter.Windows 10 était sorti officiellement dans 190 pays le 29 juillet, sous forme de mises à jour gratuites pour les utilisateurs des versions précédentes (7 et 8). Après la première journée, Microsoft avait fait état de 14 millions de terminaux équipés.Et il s'est fixé l'objectif d'arriver à un milliard d'appareils d'ici 2018. Toutes versions confondues, Windows compte aujourd'hui 1,5 milliard d'utilisateurs dans le monde, essentiellement sur des ordinateurs PC.Yusuf Mehdi indique aussi que la boutique en ligne Windows Store pour Windows 10 enregistre six fois plus de téléchargements d'applications par appareil que pour la version précédente Windows 8, qui avait été boudée par les consommateurs et surtout par les entreprises.
Windows 10 est censé réparer les erreurs de Windows 8 et se veut universel, adapté au PC comme au smartphone en passant par la console de jeux vidéo Xbox ou les lunettes de réalité virtuelle Hololens.Beaucoup d'analystes estiment toutefois que Microsoft arrive trop tard sur le marché mobile, dominé par Google avec son système d'exploitation Android, utilisé par la majorité des fabricants de smartphones dans le monde, et Apple avec iOS, le logiciel qui fait fonctionner l'iPhone et l'iPad.Quant au marché du PC, le cabinet de recherche IDC a estimé mercredi que les ventes mondiales devraient y reculer d'encore 8,7% cette année et 1,1% en 2016, qui marquera la cinquième année consécutive de baisse.Même s'il s'attendait à de l'attentisme avant la sortie de Windows 10, IDC souligne que le recul a été plus fort que prévu au deuxième trimestre: il évoque notamment la situation économique et l'effet du dollar fort, la gratuité de la mise à jour à Windows 10 et le nombre relativement faible de nouveaux modèles d'appareils attendus à court terme.
IDC espère seulement une modeste reprise en 2017, avec un nouveau cycle de renouvellement des ordinateurs et la fin de la mise à jour gratuite de Windows 10.Le nouveau Windows pourrait par ailleurs contribuer à accélérer l'adoption des appareils dits deux en un, pouvant servir à la fois de tablette et d'ordinateur portable (par exemple grâce à un clavier détachable), d'après une autre étude d'IDC mercredi.Il estime que 14,7 millions de ces appareils deux en un seront écoulés cette année dans le monde, soit un bond de 86,5% sur un an.Ryar Reith, un analyste d'IDC, souligne qu'ils ont été boudés dans le passé à cause de leurs prix élevés, leurs designs peu attractifs et, pour être franc, le manque de demande pour Windows 8, qui était le système d'exploitation que la plupart de ces appareils utilisaient.L'offre s'est toutefois élargie, faisant baisser les prix et avec le lancement de Windows 10, l'introduction de davantage de produits basés sur Android, et la possibilité qu'Apple dévoile un iPad plus grand, avec un écran détachable, c'est le créneau à surveiller, assure Ryar Reith.
IDC estime aussi que ces appareils deux en un pourraient notamment remplacer des ordinateurs portables en entreprises.Cela n'empêchera pas les ventes mondiales de tablettes de reculer cette année de 8% à 212 millions d'unités, juge encore le cabinet. En mai, il espérait encore un recul de seulement 3,8%, après un peu plus de 4% d'augmentation en 2014.Côté travail, il sert à prendre note, rédiger des travaux, se connecter à des applications d'enseignement en ligne, faire des recherches, s’informer de l’actualité, ou encore télécharger des documents. Mais les étudiants utilisent aussi leur ordinateur portable pour des activités plus ludiques, comme voir les photos des copains sur Facebook,lancer quelques tweets, jouer à des jeux, tchater, etc.Pour Lara, étudiante en première année en sciences des religions à l’ULB, prendre son mini-ordinateur pour aller aux cours est devenu un réflexe. “Au début je prenais note à la main. Mais ça demandait beaucoup de temps pour les retranscrire chaque soir par ordinateur. Je suis donc passée au PC. Maintenant quand je vais aux cours, j'aime bien avoir mon ordinateur pour faire des recherches ou pour aller sur Facebook. Et puis j'ai remarqué que je suis moins motivée à aller à la bibliothèque lorsque je ne l'ai pas”, confie-t-elle.
Sylvie Carbonnelle, socio-anthropologue et assistante chargée d'exercices à l'Institut de Sociologie de l'ULB, voit des aspects tant positifs que négatifs à l'utilisation d'un ordinateur par les étudiants pendant les cours: “Si cela peut les aider à prendre notes et donc à mieux gérer les cours, c'est une bonne idée. Mais à ma connaissance, il arrive aussi qu'ils aillent sur internet pour tchater”. Et cela pose problème pour l'assistante: “Je ne voudrais pas que le PC coupe la communication entre le prof et l'étudiant. Dans les petits séminaires, par exemple, on a parfois l'impression que ce dernier est complètement enfui derrière sa machine”.Si le PC peut constituer une distraction pour les étudiants, il se révèle être un outil indispensable. Notamment pour les recherches bibliographiques car beaucoup de documents se trouvent sur internet. En outre, le traditionnel syllabus est de plus en plus remplacé par des cours en ligne «Je n’ai plus qu’un seul cours sous la forme d’un syllabus. Tous les cours et toutes les informations passent maintenant par l’Université Virtuelle», témoigne Maria, étudiante en information et communication, à l’ULB.Pratique, l'ordinateur portable s'est adapté à l'environnement estudiantin avec des modèles silencieux, réduisant le bruit lorsqu'on tape sur le clavier, et possédant une grande autonomie d'utilisation. Utile pour prendre note pendant plusieurs heures.
Un composant est absolument essentiel au développement des batteries électriques, aujourd’hui : le lithium, élément chimique le plus électropositif du tableau de Mendeleïev et donc, le plus efficace en matière de production d’électricité. Toutes les batteries de nos appareils électriques en contiennent : des appareils photo aux voitures électriques en passant par les ordinateurs portables. Avec l’explosion de ventes de smartphones, tablettes et autres, la demande du précieux métal a logiquement connu une croissance exponentielle, tout comme son prix, passé de 350 dollars à plus de 5 000 dollars la tonne entre 2003 et 2016.Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le problème ne relève pas tant de la disponibilité du lithium que de son accessibilité. I l existe actuellement deux grandes ressources de lithium , explique le directeur de recherche CNRS au laboratoire GéoRessources, Michel Cathelineau. L’Altiplano de la cordillère des Andes - les salars bolivien et chilien, plus précisément - dont le lithium est assez facilement extractible via des opérations de pompage. Cette exploitation peut poser des problèmes environnementaux et sociaux, mais ces réserves sont encore et toujours importantes. Jusque récemment, l’exploitation d’autres formes de lithium était donc assez rare, mais la hausse de la demande a relancé la prospection du lithium contenu dans de la roche magmatique, dont les réserves existent mais sont considérées comme secondaires car le processus d’extraction est plus complexe et donc plus cher.
Négocier, c'est se parler. Mais se parler à 195 ne va pas forcément de soi. A Paris, la langue de travail la plus utilisée est – sans surprise – l'anglais. Lors des tables rondes, des discussions informelles, des échanges de vues bilatéraux... c'est la langue de Shakespeare qui, dans l'immense majorité des cas, fait office d'Espéranto. « En fait, seules les réunions plénières se font avec des interprètes », explique un vieux routier des grands-messes climatiques.Une situation compréhensible pour d'évidentes raisons pratiques, mais qui contribue un peu plus à désavantager certains acteurs. Les pays les plus pauvres n'ont en effet non seulement pas les moyens de s'offrir des équipes de négociations très étoffées, mais leurs délégués ne jonglent en outre pas toujours avec les subtilités de l'anglais, dans des débats qui atteignent un haut niveau de technicité qui plus est.Lassé des coupures de courant sans fin dues à la pénurie d'essence qui asphyxie le Népal depuis plusieurs mois, Pankaj Shrestha, consultant en management, a décidé d'investir dans des panneaux solaires pour sa maison à Katmandou.
Dans un premier temps, nous n'avions plus de gaz domestique donc nous avons acheté une cuisinière électrique. Ensuite, l'électricité a été coupée, comment pouvions-nous cuisiner?, lance cet homme de 52 ans.Avec des coupures de courant pouvant durer jusqu'à 15 heures par jour et l'explosion du prix du fuel alimentant les générateurs, le secteur de l'énergie solaire au Népal espère un bond de ses ventes.Si l'achat de panneaux solaires est inenvisageable pour des millions de Népalais pauvres, les acteurs du solaire estiment que le blocus pétrolier va pousser la classe moyenne, exaspérée, à se tourner vers les énergies renouvelables.Nous avons déjà enregistré une hausse annuelle de 10% des foyers utilisant l'énergie solaire, dit Ram Prasad Dhital, le chef de l'organisme public de promotion des énergies renouvelables, Alternative Energy Promotion Centre.L'intérêt se renforce dans les zones urbaines avec la crise de l'essence, nous anticipons (pour le secteur solaire) une croissance exponentielle dans les prochaines années, ajoute-t-il, jugeant qu'il s'agit d'un choix idéal pour de nombreux Népalais.Le Népal, enclavé et historiquement dépendant de l'Inde pour son approvisionnement en pétrole et en gaz domestique, souffre d'une pénurie d'énergie en raison du blocage de sa frontière avec l'Inde depuis plus de quatre mois.
La minorité ethnique des Madhesis bloque un point de passage frontalier clé pour protester contre la nouvelle Constitution adoptée en septembre qui, selon elle, la marginalise politiquement.De longues files d'attente se forment la nuit aux stations-service et un marché noir de fuel de contrebande et de gaz domestique prospère.Les groupes d'énergie solaire avaient jusque-là visé les foyers ruraux privés de raccordement au réseau électrique, bénéficiant de subventions d'ONG ou du gouvernement qui ont permis l'installation de panneaux solaires dans 750.000 logements.Mais un salon des énergies propres tenu en janvier à Katmandou a réuni une foule importante d'hommes d'affaires et de clients potentiels de la classe moyenne. Les ventes de systèmes solaires ont dépassé les 18 millions de dollars pendant ce salon sur trois jours, les 90 exposants ayant eu des difficultés à répondre à la demande, selon les organisateurs.Aucun chiffre fiable sur le chiffre d'affaires annuel du secteur n'est disponible mais la principale association des fabricants l'estime à environ 140 millions de dollars.
Pankaj Shrestha, le consultant, a payé pratiquement 6.500 dollars pour un système capable de produire 4.200 watts d'énergie solaire, installé chez lui le mois dernier. C'était une très bonne décision. Maintenant on ne sait même plus quand l'électricité est coupée ou revient. Et on n'a plus à faire la queue, dit le consultant à l'AFP.Le Népal bénéficie de plus de 300 jours d'ensoleillement par an, plus que l'Allemagne, numéro un mondial de l'énergie solaire, ce qui en fait un pays idéal pour son développement.Mais il a jusqu'à maintenant concentré ses efforts sur son potentiel hydroélectrique pour gagner son indépendance énergétique. Or une série d'importants projets visant à exploiter les nombreux cours d'eau himalayens se heurtent à de grosses difficultés.Les investisseurs étrangers se plaignent des blocages administratifs et un groupe norvégien a même annoncé début janvier renoncer à un projet de 1,5 milliard de dollars. La capacité installée d'électricité hydroélectrique au Népal n'est que de 800 mégawatts, soit 1,9% seulement de son immense potentiel.
Les projets hydroélectriques sont de grande ampleur et nécessitent beaucoup d'investissements et de temps, souligne Dipak Bahadur Shahi, président de l'association népalaise des producteurs d'électricité solaire.Le secteur du solaire est, lui, aux mains du privé et nous pouvons répondre rapidement à la demande, dit-il.Les petits projets ont fleuri ces dernières années, depuis des villages poussiéreux jusqu'aux maisons d'hôtes de l'Himalaya voulant offrir des douches chaudes aux randonneurs.Auparavant, la demande se concentrait sur l'éclairage de base, maintenant les clients veulent des systèmes de grande capacité pouvant alimenter des ordinateurs portables et de l'électroménager, dit Shahi à l'AFP.Le solaire reste cependant trop cher pour nombre de foyers et d'entreprises dans ce pays où le revenu annuel par foyer atteint 700 dollars. Une installation de 120 watts, capable d'alimenter six ampoules et charger un ordinateur portable ou un mobile, coûte environ 400 dollars.Pour autant, il est certain que la pénurie d'essence a fait basculer de nouveaux clients: Dinesh Shrestha, président du Nepalgunj Medical College, envisage d'installer un système solaire pour son campus de 700 étudiants.
Il est impossible de savoir quand la crise énergétique du Népal va s'achever, dit Shrestha l'AFP. Nous dépensons des millions dans les générateurs diesel chaque année. Le solaire n'est pas économique mais ce sera un investissement unique, une bonne fois pour toutes.Marie-France ressent un coup de poignard dans la tête à proximité d'un portable. Séverine ne quitte plus ses vêtements cousus de métal. La 4G? Une catastrophe pour Olivier. Electrohypersensibles, tous se sont réunis samedi en forêt de Rambouillet pour discuter .J'ai l'impression que je suis une extraterrestre, lâche une femme. Brouhaha d'assentiment autour de la longue table de bois. Tour à tour, ces dizaines de personnes souffrant d'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, réunies à l'initiative du Collectif des Electrosensibles de France et de l'association Priartem, évoquent leur syndrome.Nausées, épuisement, violents maux de tête sont le lot quotidien de nombre d'entre eux. Hémorragies des yeux, anales, du nez, complète Antoinette, dans cette clairière en bord de route départementale, à 40 kilomètres de Paris. Comme un coup de soleil en permanence, confie Sophie. Séverine: un oursin dans mes poumons.
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