La conversation enregistrée par Oswald D. date du 30 octobre 2013 à 14h00, lorsque Véronique Pirotton se trouvait déjà à Ostende. La victime évoque une dispute la veille, soit le 29 octobre en soirée, durant laquelle Bernard Wesphael lui a pris les poignets, fort. Parce qu'il a de la force, il ne faut par croire, dit-elle. Il m'a traitée de tous les noms. (...) Il a pété une case, il avait bu. Elle indique avoir expliqué à Victor, son fils, avant de partir à la mer que ça n'allait plus avec Bernard, qu'il ne voulait pas partir, qu'ils allaient se séparer et que ça devenait difficile. Elle déclare encore à Oswald D. qu'elle est en train de monter un dossier pour prouver que Bernard Wesphael ne participait pas aux frais du ménage et qu'elle comptait se rendre chez le juge de paix, pour déclarer la mésentente cordiale entre les deux conjoints, afin qu'il quitte son domicile. Il n'a pratiquement rien chez moi, juste des trucs dans mon garage, peut-on encore entendre.Je suis contente de ce que j'ai fait. J'ai l'impression qu'il n'y a plus de machine arrière possible, ajoute Véronique Pirotton.
Il n'y a pas eu de prise de bras ni de mouvement brusque la veille du départ de la victime à la mer, a déclaré Bernard Wesphael à l'audience. Elle m'a encore rappelé qu'elle était harcelée par Oswald D. Nous avons parlé brièvement puis elle a pris ses médicaments pour dormir. Elle m'avait même proposé d'aller à la mer avec elle. L'accusé avait décliné, ayant trop de travail, avant de changer d'avis et de la rejoindre le 31 octobre.Interrogé par le président à l'issue de la diffusion de la conversation, Bernard Wesphael est resté flou sur son emploi du temps le matin du départ à la mer de son épouse, déclarant finalement qu'il dormait toujours à ce moment-là et qu'il ne l'a pas vue partir.L'avocat général s'est ensuite demandé si Véronique Pirotton avait utilisé l'ordinateur avant de se rendre à la gare. Les enquêteurs ont précisé lundi que la réservation en ligne pour l'hôtel Mondo avait été effectuée en ligne à 8h29 le 30 octobre 2013 et un paiement de 70 euros a été fait, selon les données d'Atos Wordline.
Oswald D. avait remis cet enregistrement aux policiers lors de son audition le 4 novembre 2013. Il avait été diffusé par RTL-TVI avant le procès.D'autres messages vocaux laissés à Oswald D. ont encore été diffusés lundi matin. Dans le premier, on entend Bernard Wesphael dire, par deux fois: dis-lui un message. Véronique lui répond: comment? et mais quoi?. Son mari lui répond alors n'importe quoi, trouve!.Ce message a été laissé à 20h24 le 31 octobre. Or, souligne Me Mayence, les images des caméras montrent que l'épouse de Bernard Wesphael était partie aux toilettes entre 20h19 et 20h29. Selon les enquêteurs, le GSM d'Oswald n'était pas à l'heure et un certain nombre de données ont été effacées. Ces messages ont été portés à notre connaissance sur base d'un fichier portable et nous en avons déduit, en comparant avec la téléphonie, que ce message a été envoyé à 20h24, a commenté l'un des policiers.A 20h22, deux minutes avant, un autre message vocal a manifestement été laissé sur la messagerie d'Oswald, dans lequel Véronique Pirotton dit: je dois dire que je te méprise. Le reste est inaudible.
L'amant de la victime a également remis à la police une copie d'un SMS reçu à 16h07, le jour des faits, de Bernard Wesphael disant Regarde bien, pauvre homme. L'accusé lui avait ensuite laissé un message vocal à 17h47. On entend l'ex-député wallon dire: vous êtes un lâche, car vous ne voulez jamais rappeler ou répondre. (...) Ca ne va pas se passer longtemps comme ça, votre capacité à être derrière une personne et à la manipuler. (...) Evitez moi si vous voulez bien. Merci beaucoup.La ligne du temps de la soirée du 31 octobre doit encore être présentée à la cour. Le couple dans la chambre voisine a entendu du bruit de nature agressiveLe couple, originaire de Grande-Bretagne, séjournait avec ses deux enfants à Ostende le soir des faits. Le bruit venant de la chambre 602, où Véronique Pirotton a été retrouvée morte, est décrit par les témoins comme agressif. J'ai d'abord pensé à un couple qui avait une relation sexuelle, mais cela a duré plus longtemps que ce à quoi on pourrait s'attendre, a indiqué le père de famille. C'était différent des relations sexuelles qu'on entend parfois dans les hôtels. Je pensais que le couple se livrait à des ébats violents, poursuit son épouse, car elle a entendu des coups, similaires à des meubles qui cognent contre un mur.
Nos enfants se sont réveillés en disant que l'homme de la chambre d'à côté avait l'air 'très fâché', ils avaient peur, ajoute-t-elle. Elle a entendu un homme qui disait le même mot continuellement et parlait de manière répétitive. Elle pense avoir également entendu la voix d'une femme au début.Il y avait deux tonalités de voix distinctes, selon le Britannique, qui précise que son audition était légèrement altérée car ils avaient nagé dans la journée.Selon une collègue de la victime, Véronique Pirotton était une personnalité hystérique
La cour d'assises du Hainaut, qui juge depuis une semaine Bernard Wesphael, accusé du meurtre de son épouse Véronique Pirotton, a entendu une dame qui a travaillé avec la victime durant de longues années au sein d'une intercommunale liégeoise. Selon ce témoin, Véronique Pirotton était une femme intelligente, brillante et séductrice qui pouvait aussi se montrer hystérique mais pas violente. Psychologue à Liège, son témoignage a été avancé car les autres témoins seront entendus en fin de semaine. Les deux femmes étaient très liées, elles partageaient les mêmes goûts culturels et sortaient parfois ensemble.
La psychologue décrit une personnalité hystérique dans le sens impulsive mais non violente, extravagante, très intelligente mais avec une expression émotionnelle excessive. Elle était très séductrice ce qui emmerdait surtout les femmes, et parfois certains hommes qui avaient l'impression d'être manipulés, raconte le témoin, elle était très incisive dans son discours et très provocante physiquement.Le témoin trouve que Véronique était une femme brillante mais avec beaucoup de problèmes dans la vie, autant sur le plan physique car elle a subi un gros traitement qui l'a diminué physiquement, que psychologique.Cette dame se souvient de l'attitude particulière de Véronique lors de l'enterrement de sa maman, une scène qui l'a marquée. On sentait qu'il y avait eu une relation très conflictuelle, un sentiment d'abandon dans le chef de Véronique et elle lui a dit tout ce qu'elle n'avait pas eu. Ce fut très violent.Au sujet des hommes qui ont fréquenté la victime, le témoin affirme que Véronique Pirotton rencontrait des hommes très brillants et elle se laissait influencée. Elle pense à Oswald, un personnage un peu particulier qui était vraiment sur son dos après leur rupture.
Aujourd’hui, les nouvelles générations, appelées les natifs numériques, à savoir ceux nés après 1984 (date du lancement du 1er Macintosh) et qui ont grandi dans un environnement fait d’ordinateurs, d’internet, de téléphone portable, d’applications mobiles, n’ont pas la même vision du monde économique que leurs aînés et regorgent d’idées nouvelles. Ces nouvelles générations, en quête de sens et de valeurs, sont en train d’inventer un nouveau modèle économique davantage centré sur le management collaboratif, le travail en équipe, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ou encore le développement personnel de leurs salariés… C’est un constat, de plus en plus de jeunes cherchent à entreprendre. En témoigne la multitude de création de startups.
C’est dans ce contexte qu’est né fin 2014 le VentureLab, l’incubateur destiné aux étudiants-entrepreneurs et diplômés du Pôle Liège-Luxembourg, toutes filières confondues, sous l’impulsion de l’Université de Liège, ainsi que le Smart City Institute (SCI) en janvier 2015 au sein de son école de gestion HEC-ULg. Après plus d’un an de fonctionnement, l’institut universitaire, soutenu par des partenaires tant publics (Ville de Liège) que privés (Accenture, Belfius et Proximus), confirme toute son utilité. Né dans le prolongement des activités menées par la Chaire Accenture en stratégie durable depuis 2010 à HEC-ULg, le SCI s’intéresse à la gestion des smart cities (NDLR : villes intelligentes), c’est-à-dire comment on transforme de manière durable un territoire en prenant en compte les enjeux dans les stratégies d’organisation (pas trop de pollution, qu’il reste attractif économiquement…). C’est réfléchir à la transformation durable d’un territoire urbain en utilisant les technologies comme moyen pouvant faciliter cette transition, explique Nathalie Crutzen, directrice du SCI et chargée de cours à la Chair Accenture en stratégie durable à HEC-ULg. L’institut a quatre missions, celles de stimuler la recherche, l’enseignement (via un séminaire), l’innovation et l’entreprenariat (via le City VentureLab) et d’informer le public via des conférences et des événements, précise-t-elle, le tout au service du développement de villes durables et intelligentes. Le but est de créer un centre de référence sur les questions des smart cities et de motiver les jeunes à ne pas hésiter à développer un projet qui prend en compte les critères de durabilité, créativité, technologie….
Actuellement, une douzaine de startups, à des stades avancés ou non, ayant un lien avec la dynamique des smart cities évoluent au sein de l’incubateur City VentureLab, la plupart étant issus du séminaire en stratégie durable dispensé aux étudiants en dernière année à HEC-ULg. Durant ce séminaire, tous les étudiants sont invités à travailler par groupe sur des projets traitant de la problématique des villes intelligentes au travers de thématiques diverses (gouvernance, transport électrique…) avec comme possibilité de prendre la Ville de Liège comme pilote pour développer leur projet. En fin de séminaire, seuls les meilleurs projets ont la chance de pouvoir intégrer le City VentureLab, qui n’est autre qu’une division thématique du Venturelab, cogéré par le SCI. C’est une institution complète : la recherche alimente les cours tandis que les cours peuvent faire rentrer des projets dans l’incubateur et stimuler l’esprit entrepreunarial, souligne Nathalie Crutzen.
Depuis sa création, le Smart city institute répond à une réelle demande auprès des étudiants. Il y a une vraie demande et dynamique auprès des jeunes. On est très positif. En passant par l’institut, ils peuvent bénéficier d’un statut spécifique d’étudiant-entrepreneur, affirme-t-elle. Par ailleurs, le City VentureLab leur met également à disposition des coaches, des formations ainsi qu’un réseau, leur permettant de faire évoluer leur projet entrepreunarial plus rapidement. Enfin, outre une douzaine de projets incubés, le SCI c’est aussi aujourd’hui quatre équivalents temps plein, plus de 600 étudiants formés, deux rapports de recherche nationaux publiés… Et pour le futur, sa directrice ambitionne d’obtenir un rayonnement international dans les trois prochaines années tout en gardant un ancrage fort sur le territoire wallon. Aude Quinet Le groupe informatique américain Apple a présenté mercredi deux nouveaux modèles de téléphone portable, l'iPhone 6S et l'iPhone 6S Plus, avec l'ambition de développer une gamme de téléphones portables les plus populaires au monde.
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