Sierra devrait pour sa part commencer à déployer le LTE-M dès 2017 pour des clients dans le domaine de l’énergie et la fourniture électrique. Il faudra néanmoins attendre que les opérateurs mettent à jour leurs réseaux mobiles. « Cela se fera par simple mise à jour logicielle, ce qui permet de déployer très vite », assure le porte-parole de Sierra. De quoi répondre aux besoins des clients qui exportent dans le monde entier et veulent s’appuyer sur un seul module pour déployer vite.Le LTE-M, et les autres technologies M2M de Sierra Wireless seront soutenus par l’activité d’opérateur que le Canadien a amorcé avec le rachat, en 2015, de deux MVNO (opérateur de réseau mobile virtuel) IoT/M2M : Maingate en Suède et Mobiquithings en France. Au-delà des 700 000 lignes apportées, les éléments de réseau acquis vont permettre à Sierra de lancer des offres mondiales de cartes SIM et de connectivité. Seule la ressource radio passera par des accords avec les opérateurs pour l’achat de data. « Nous sommes multi-opérateurs, précise Olivier Beaujard, selon les accords passés avec les opérateurs, nous pré-chargeons les accès aux réseaux sur notre SIM. En France, par exemple, quand vous activez un module SIM, vous pouvez avoir accès aux quatre opérateurs mobiles. On devient agnostique, ce qui nous permet d’offrir le meilleur réseau pour l’application du client. »
Pour la suite, Sierra se tourne déjà vers la 5G. « On y travaille, nos équipes la voit comme la suite du LTE-M, pour des objets qui nécessitent très peu de débit, une consommation optimisée et leur authentification », commente Olivier Beaujard. De quoi se positionner avantageusement sur le prometteur marché de l’Internet des objets en devenir.La première gamme de tablettes Ubuntu du marché, signée BQ, est maintenant accessible en précommande, avec une date de livraison programmée pour fin avril.Le constructeur espagnol BQ propose ses tablettes Ubuntu en précommande. L’Aquaris M10 Ubuntu Edition est accessible en deux versions pourvues respectivement d’un écran IPS 10,1 pouces HD (1280 x 800 points) et 10,1 pouces Full HD (1920 x 1080 points). Cette tablettes sont accessibles au prix de 259,90 euros TTC et 299,90 euros TTC. La livraison est prévue pour fin avril.
L’écran n’est pas la seule différence qui distingue ces deux modèles. La version HD utilise une puce MediaTek MT8163B comprenant quatre cœurs ARM 64 bits Cortex-A53 cadencés à 1,3 GHz et un GPU ARM Mali-T720 MP2 à 520 MHz. La mouture Full HD mise sur un composant MediaTek MT8163A proposant des cœurs plus rapides (1,5 GHz) et un GPU lui aussi plus véloce (600 MHz). Dans les deux cas, 2 Go de RAM et 16 Go de mémoire flash sont proposés.Le reste des caractéristiques de ces tablettes se veut identique. Elles affichent ainsi une épaisseur de 8,2 mm, un poids de 470 g et une large autonomie, du fait de la présence d’une batterie de 7280 mAh.Mais plus que tout, c’est la présence du système d’exploitation Linux Ubuntu 15.04 qui fait la différence. Une première sur une tablette. Cet OS pourra s’adapter au monde desktop, via la connexion du terminal sur un écran externe (au travers de la prise micro HDMI) et à un ensemble clavier/souris (connecté par exemple en Bluetooth).
CyanogenMod 13 Release 1 est accessible sur une sélection de smartphones. Cet OS mobile est basé sur le code source d’Android 6.0.1.Le travail de mise au point de CyanogenMod 13, OS mobile basé sur le code d’Android 6.0, est en bonne voie. Après une intense phase de développement et de test, les promoteurs du projet viennent en effet de livrer une première mouture officielle de cette offre.CyanogenMod 13.0 Release 1 profite de toutes les avancées proposées par Android 6.0.1, comme une gestion améliorée de la batterie des terminaux mobiles, et un nouveau système permettant – enfin – de gérer avec précision les droits accordés aux applications. Une solution qui complétera efficacement Privacy Guard, toujours proposé sous cette version de CyanogenMod. Par défaut, c’est le système de sécurité de CyanogenMod qui est à l’œuvre. Toutefois, si les applications Google sont installées (dont l’accès au Play Store), la solution de la firme prend le relais.L’OS se veut également plus proche du code source de Google. L’application de gestion des SMS et MMS est ainsi issue du projet AOSP et non plus proposée par Qualcomm. Attention toutefois, car certaines applications propres à CyanogenMod n’ont pas encore été adaptées à cette nouvelle mouture de l’OS.
Un large ensemble de terminaux mobiles est aujourd’hui supporté par CyanogenMod 13.0 Release 1. L’installation ou la mise à jour du système ne seront toutefois par à la portée des débutants, qui préféreront probablement s’appuyer sur un terminal préinstallé avec Cyanogen OS, lequel basculera lui aussi en version 13… mais à une date qui n’a pas encore été précisée.Let’s Encrypt annonce avoir délivré plus de 1 million de certificats SSL/TLS gratuits. Le service est né en novembre 2014 avec le soutien de l’EFF (Electronic Frontier Foundation) et des acteurs de l’IT comme Cisco, Akamai, Mozilla. L’objectif était de créer une autorité de certification alternative et gratuite pour pousser le chiffrement des connexions aux sites Web. Ce projet intervenait en réaction à la surveillance massive de la NSA dévoilée par le lanceur d’alertes Edward Snowden. Après plusieurs mois de travaux, une première preview a été lancé en décembre 2015 et force est de constater que le résultat est au rendez-vous 3 mois après ces premiers pas. D’autres initiatives existent dans ce domaine comme le français Gandi qui propose le SSL gratuit avec chaque nom de domaine la première année (les suivantes étant facturées 12 euros HT, ce qui reste très accessible).
AlphaGo remporte la première manche de son duel avec le champion du monde de Go.
Le programme informatique développé par Google est parvenu à remporter une partie contre celui que l’on considère comme le meilleur joueur de Go au monde. Plusieurs dizaines de milliers d’internautes ont suivi l’affrontement, retransmis en direct sur YouTube ainsi que sur certaines chaînes TV, notamment en Asie, constate ITespresso. Il était environ 4h30 ce matin à Paris quand la rencontre, organisée au Four Seasons Hotel de Séoul, a débuté. Il aura fallu 186 coups et plus de trois heures et demie de jeu pour déclarer un vainqueur. La machine s’en est tirée de peu après avoir longtemps été menée.
Android N entre les mains des développeurs ? Android 7, la prochaine version de l’OS mobile de Google, pourrait très prochainement atterrir entre les mains des développeurs en version preview. Et bien avant Google I/O, la conférence développeurs attendue du 18 au 20 mai prochains. C’est ce que laisse entendre un article publié en ligne, puis rapidement retiré, de Ars Technica mais qu’un membre de Reddit s’est empressé de copier pour le poster sur le populaire forum. L’article, probablement retiré à la demande de Google, laissait entendre que « la prochaine version d’Android est lancée maintenant. Google a déployé Android N Developer Preview pour le Nexus 6P, Nexus 5X, Nexus 6, Pixel C, Nexus 9, Nexus Player, et le General Mobile 4G, un téléphone Android One ». Au menu des nouveautés, un mode application côte-à-côte (pour profiter de plusieurs applications sur un même écran), un panneau de notification plus interactif, ou encore une amélioration de la gestion de l’autonomie de la batterie.
Autant de nouveautés qui seront confirmées prochainement. Ou pas.
Intel investit dans le Replay Intel a racheté Replay Technologies, une start-up israélienne spécialisée dans la capture vidéo d’événements sportifs et la rediffusion instantanée des enregistrements sous différents angles de prises de vue. Une activité très éloignée de l’offre processeur mais avec laquelle Intel entend capitaliser dans sa stratégie de numériser le sport à coup de calculs informatiques. « Plus que jamais, tout dans le sport devient numérique et mesurable, estime le PDG de la firme Brian Krzanich. Cela va changer fondamentalement tout ce que nous savons sur les performances des athlètes – et leurs domaines de compétition. » Autant de traitements numériques qui font justement appel aux puissances de calcul des processeurs Intel.
Drôle d’aventure pour Jason Hughes, un spécialiste en sécurité et aussi propriétaire d’une voiture électrique Tesla modèle P85D. Le hacker blanc, comme il se définit, n’a pas pu s’empêcher d’analyser le firmware du véhicule. Et dans la version 2.13.77, il a découvert une photo en format PNG du logo d’une voiture la P100D que Tesla ne commercialise pas encore. Selon les spécialistes, le constructeur prépare une voiture dotée d’une batterie de 100 KWh, alors que les véhicules actuels proposent une gamme de batterie allant de 70 à 90 KWh.
Fort de sa découverte, Jason Hughes a envoyé un message chiffré (en SHA256) via Twitter à Elon Musk pour lui faire part de sa découverte avec ce petit mot, « Je connais votre secret ». Pour être sûr d’attirer l’attention du milliardaire américain, il a également posté le même message codé sur le forum de Tesla très fréquenté.S’il n’a pas fallu longtemps pour d’autres hackers pour découvrir le message secret de Jason Hughes, les équipes de Tesla n’ont, semble-t-il, pas apprécié la manœuvre. Au point qu’au lendemain de son initiative, le conducteur a eu la désagréable surprise de voir le firmware de son véhicule rétrogradé à une version antérieure, la 2.12.45. Il a donc repris son clavier pour féliciter les équipes d’Elon Musk d’avoir rétrogradé son firmware. Le CEO de Tesla s’est fendu d’un message en retour expliquant qu’il n’avait pas donné d’ordre pour faire cela et qu’« un bon hacking est un cadeau ». Phrase sibylline et un peu abscons, mais qui ne dément l’arrivée prochaine d’une nouvelle Tesla plus performante. Par contre la technique de downgrade est un peu osée et même limite en matière de sécurité. Heureusement, Jason Hughes avait pris ses précautions en sauvegardant le dernier firmware pour le réinstaller.Grâce à Ceed, le Raspberry Pi 3 est proposé sous la forme d’un ordinateur portable, le pi-top, et d’une machine tout-en-un, le pi-topCEED.
Lundi dernier sortait le Raspberry Pi 3, une nouvelle carte mère ARM pourvue d’un processeur 64 bits comprenant 4 cœurs Cortex-A53 cadencés à 1,2 GHz, épaulés par 1 Go de RAM.Il n’aura pas fallu longtemps pour qu’un autre britannique, Ceed, adopte cette solution. Ce dernier le propose en bundle avec son pi-top, un ordinateur portable conçu spécifiquement pour accueillir un Raspberry Pi. Mais aussi avec son pi-topCEED, un écran permettant de transformer un Raspberry Pi en ordinateur tout-en-un.Le pi-top est proposé avec un Pi 3 pour 299 dollars HT, soit environ 330 euros TTC (hors frais de port). À 135 dollars HT, soit environ 150 euros TTC, le pi-topCEED est plus attractif. Chose d’autant plus vraie qu’à ce prix, le Raspberry Pi 3 est inclus (sans, il ne coûte que 110 euros TTC), ainsi qu’une carte SD de 8 Go et qu’une carte de prototypage pi-topPROTO. Une offre à durée limitée.Il est encore trop tôt pour savoir si le pi-topCEED tiendra ses promesses. L’écran semble de bonne qualité, mais le degré d’inclinaison de la machine – même s’il est ajustable – nous semble peu adapté à un monde desktop où les écrans sont positionnés de façon parfaitement verticale.
Les défauts du pi-top sont, pour leur part, connus. L’ordinateur portable souffre de sa batterie fixe, de son clavier de qualité parfois moyenne et – surtout – du manque de choix dans la disposition de ce dernier. Impossible en effet de le commander en version azerty. Dommage.Une vulnérabilité dans l’application NissanConnect EV expose au piratage des fonctionnalités de la Nissan Leaf, la voiture 100 % électrique la plus vendue au monde.L’application NissanConnect EV (anciennement Carwings) permet de gérer certaines fonctions de la Nissan Leaf directement depuis un smartphone (surveillance de l’état de charge de la batterie, programmation de la recharge, mise en marche du chauffage et de la climatisation, etc.). Troy Hunt, un chercheur australien en cybersécurité, a démontré qu’une simple faille de sécurité dans l’application peut exposer au piratage l’ordinateur de bord de ce véhicule électrique.
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