Microsoft a levé le voile sur la Surface 3 : plus fine et légère, cette nouvelle mouture de sa tablette hybride utilise surtout une version complète de Windows 8.1, ce qui la rend considérablement plus attractive que la version précédente, sous Windows RT. Disponible le 7 mai, Microsoft la destine avant tout aux étudiants et à la mobilité en entreprise.
FACEBOOK DÉVOILE SON NOUVEAU SIÈGE ULTRA DESIGN
Facebook a enfin emménagé dans ses nouveaux locaux conçus par Frank Gehry, au style non fantaisiste et inachevé, afin de montrer "tout le travail qu'il reste à faire pour connecter le monde" selon son fondateur. Retour en texte et en image sur ce nouveau décor pour les salariés du numéro un des réseaux sociaux.
JAY-Z TRANSFORME LES ARTISTES EN ACTIONNAIRES DE SA PLATE-FORME DE STREAMING MUSICAL
Daft Punk, Beyonce, Kanye West, Madonna, Alicia Keys ou encore Usher étaient présents pour le lancement du site de streaming musical Tidal. Et pour cause, ces artistes de renomée mondiale sont les actionnaires de la nouvelle version de cette plate-forme entièrement payante et au son haute-qualité, rachetée en début d'année par une autre superstar, le rappeur américain Jay-Z.
Redbird, jeune société opératrice de drones ouvre son capital à GDF Suez. L'énergéticien y rejoint le groupe Monnoyeur, distributeur des engins de construction Caterpillar.
COMMENT LE NUMÉRIQUE TRANSFORME LE TRAVAIL
Le numérique transforme inéxorablement le travail. Est-ce un mal ? Pas nécessairement, car si certaines formes de travail disparaissent, d'autres émergent. Notre dossier spécial publié cette semaine explore les pistes d'un nouveau contrat social numérique auprès d'acteurs impliqués, comme l'ancienne présidente du Medef Laurence Parisot ou le sociologue Antonio Casilli, qui décryptent les tenants et les aboutissants de la transformation numérique de la société.
Les industriels des dispositifs médicaux et ceux du numérique en santé ont planché avec les pouvoirs publics pour définir les mesures qui vont permettre de faire émerger une véritable filière de télémédecine. A la clé, promettent-ils : 15 000 emplois. Tour d'horizon des conditions nécessaires pour voir ce scénario se réaliser.
Pour les Français, le CES de Las Vegas ce sont des start-up, venues notamment d'Auvergne pour chercher le contact avec les médias. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, venu draguer avec succès les entrepreneurs de la French Tech, l'a bien compris. Mais les grands groupes tricolores sont également présents sur cette manifestation géante, où se réunit tout le gratin de la tech mondiale.
L’USB malware cleaner, fabriquée par Lexsi, est un kiosque d'1m50 de hauteur, équipé d'un écran tactile et de deux ou quatre ports USB. Il suffit de brancher sur ce sas de décontamination la clef suspicieuse. L'appareil analyse les fichiers qu'elle contient et met en quarantaine les virus. Elle peut ensuite être utilisée librement sur tous les ordinateurs de la société. La machine est mise à jour régulièrement pour que les nouvelles attaques web crées par les hackers soient repérées.
Les entreprises peuvent également distribuer des clefs USB professionnelles à leurs employés, vaccinées contre les virus les plus courants : ceux que l'on contracte facilement sur les ordinateurs publics. Il suffit d'aller télécharger les vaccins sur le site Panda USB Vaccine par exemple ou sur USB Immunizer qui est capable d’immuniser l'ensemble de vos supports externes contre les nouveaux types d’attaques informatiques.
L’édition 2016 du Consumer Electronic Show de Las Vegas aura confirmé trois tendances : l'effacement de la technologie au profit de l’usage, la nécessite des partenariats entre industriels et start-up et l'engouement pour les OLED et les véhicules autonomes de toutes sortes. Pour les industriels, de l'automobile mais pas seulement, il se révèle désormais comme le lieu des annonces stratégiques.
Le numérique change les produits, les services, le process et le travail. Mais pas de numérique sans électronique. Les industriels, à commencer par ceux de l’automobile, l’ont bien compris. Mais si, cette année, ils sont encore plus nombreux à s’être pressés au grand salon de l’électronique, le fameux Consumer electronics show (CES) de Las Vegas (États-Unis), c’est moins pour présenter leurs innovations technologiques que pour dévoiler leur stratégie business, le plus souvent fondée sur des partenariats très ciblés et sur le soutien à un écosystème de start-up toujours plus actif. L’édition 2016 aura confirmé trois tendances : la disparition de la technologie au profit de l’usage, la nécessité de partenariats entre industriels et start-up et l’engouement pour les drones, robots et autres véhicules électriques autonomes.
LE GRAND PARTAGE DANS L’AUTOMOBILE
"Le business de l’automobile, comme celui de la mobilité, a plus changé ces cinq dernières années qu’ils ne l’ont fait en cinquante ans", assénait la semaine dernière Dan Ammann, le président de General Motors, lors de l’annonce du partenariat de son groupe avec Lyft, le concurrent d’Uber. Dans le même laps de temps, le CES s’est transformé en salon mondial de l’automobile.
Après les déclarations d’intention de 2015, l’édition 2016 s’apparente à un catalogue d’annonces stratégiques. Constructeurs et équipementiers ont décidé d’être les leaders de ce changement, d’où l’accent mis sur le véhicule électrique : Chevrolet Bolt, Volkswagen Budd-e ou encore BMW i Vision Future Interaction et sa flotte de i3 en autopartage. Les constructeurs ont compris que, pour rester dans les mégalopoles, ils doivent miser sur des véhicules sans bruit ni émission, dont les conducteurs auront le pouvoir de fluidifier le trafic en quelques clics sur une application pour smartphone à la sauce Uber. Apple n’a pas prévu autre chose pour son projet secret de véhicule.
Les Gafa sont les compagnies que l’automobile cherche à contenir en créant ses propres normes et ses propres logiciels. C’est l’autre grande tendance du CES 2016 : les constructeurs se lancent dans une coopération intrasectorielle, couplée avec des start-up innovantes. Ford fournira son logiciel open source à PSA et Toyota, lequel mise sur l’intelligence artificielle pour se réinventer. Le bouleversement est de fond : l’automobile évolue de l’industrie vers les services.
Avec 210 entreprises françaises, dont 190 start-up, présentes à Las Vegas cette année, la french tech est venue en force. Mais, cette fois, les grandes entreprises hexagonales ne se sont pas contentées d’arpenter les allées pour mener leur veille. Elles se sont au contraire comportées en acteurs actifs. À l’instar d’Engie, le seul grand groupe à exposer au très couru Eureka Park, la section du CES dédiée aux start-up. "Notre volonté était d’être au milieu des start-up pour mieux mettre en avant celles que nous accompagnons", explique Stéphane Quéré, le directeur innovation du groupe. En l’occurrence, les américains Tendril, Ecova et AMS, mais aussi le français Sigfox, également présent avec La Poste, un étage plus haut.
La Poste justement, venue en capitaine de l’équipe de France de l’internet des objets (IoT), cherche depuis un an à fédérer le maximum d’acteurs autour de son hub Numérique. Quinze d’entre eux exposaient sur son stand au côté de grands groupes comme BNP Paribas Immobilier, Malakoff Médéric, Atol et Legrand, venus présenter leurs nouveaux usages des objets connectés. Quant à L’Oréal, c’est presque en voisin qu’il a dévoilé un patch connecté pour contrôler l’exposition de la peau au soleil. Le géant des cosmétiques a ouvert il y a deux ans un incubateur laboratoire à San Francisco.
Les tendances ont beau évoluer, les technologies d’affichage ont toujours leur place au CES. En témoigne l’écran Oled enroulable de 18 pouces du coréen LG, l’une des stars du salon. Les technologies Oled étaient aussi présentes du côté des ordinateurs portables, avec plusieurs annonces, notamment de Dell, de Lenovo et de HP. Au même moment, et alors que les télévisions en résolution 4 K n’en sont encore qu’à leurs débuts sur le marché grand public, Samsung et LG proposaient déjà chacun un modèle LCD 8 K de 98 pouces.
Le salon a aussi été l’occasion pour GoPro de révéler quelques informations sur le Karma, son futur drone, et pour la start-up chinoise Ehang de dévoiler le 184, un étonnant quadricoptère géant capable de transporter un passager. Côté robotique cette fois, le robot domestique Ninebot Segway (qui peut être utilisé comme un Segway classique), développé par Intel, aura marqué les esprits. Tout comme le projet WeDo 2 de Lego, créé pour apprendre la robotique de manière ludique dès le plus jeune âge…
Le fabricant américain d’ordinateurs Hewlett Packard a annoncé le 16 avril 2013 avoir conclu un contrat avec la start up Leap Motion qui propose une solution de contrôle 3D pour les ordinateurs. En quoi consiste-t-elle ?
Après le fabricant d’ordinateurs Asus en janvier 2013, c’est au tour de HP d’intégrer la technologie de reconnaissance des mouvements sur ses ordinateurs. Le partenariat avec la société Leap Motion a été officialisé le 16 avril 2013. La technologie Leap Motion, créée par David Holz, docteur en mathématiques et ancien chercheur à la NASA, s’est inspirée de la Kinect de Microsoft. D'après lui, Leap Motion propose aujourd’hui une détection des mouvements et un contrôle 3D précis au "centième de millimètre".
Destinée à divers usages, la technologie Leap Motion devrait permettre aux utilisateurs d’écrire, de manipuler des données, de jouer en ligne et de naviguer sur le web (voir vidéo ci-dessous). HP et Leap Motion proposent également une boutique d'applications baptisée "Airspace" sur laquelle ils promettent un large éventail de logiciels, de jeux, de musiques, d'images etc.
Susceptible à terme de remplacer nos souris, des boîtiers Leap Motion seront d'abord livrés avec certaines machines avant que le fabricant HP ne généralise l'intégration de cette technologie à tous ses ordinateurs. Pour une valeur estimée à 70 dollars, Leap Motion propose déjà ses boîtiers, connectables par port USB, en pré-commande sur leur site. On ne connaît pas encore la date de lancement de l’opération ni les références des ordinateurs qui en seront équipés. Cependant, HP affirme qu’il sera le premier fabricant à intégrer la technologie directement sur ses machines, dépassant ainsi son concurrent Asus, déjà partenaire de la start-up.