Mais la technologie s'améliorera certainement, et d'ici là, les objets que nous utilisons consommeront moins d'énergie. Un vêtement ou un bracelet connecté ont besoin de beaucoup moins d'électricité pour fonctionner qu'un smartphone, après tout.Après les Swift et Storm en 2015, Wileyfox, marque tout neuve montée à Londres et puisant dans ses propres designs et dans les possibilités des usines chinoises, lance les Spark, Spark X et Spark+. Des mobiles qui ne sont pas là pour bousculer la hiérarchie du milieu ou du haut de gamme, mais pour occuper le terrain des smartphones à moins de 200 € avec l'espoir d'être parmi les plus pertinents. "Il y a un an, nous étions une petite entreprise avec des grandes idées et ambitions", explique Nick Muir, PDG de Wileyfox ; "notre idée est que le smartphone, comme le laptop que vous avez sur les genoux [des Thinkpad et MacBook partout dans la salle de conférence, NDLR], coûtent bien trop cher."
Pour ce faire, Wileyfox pratique une légère montée en gamme au sein des Spark, notamment sur la taille de l'écran, la mémoire vive, la capacité de stockage et celle de la batterie. Le Spark se veut donc un smartphone d'apparence très simple, avec un format d'écran de 5 pouces HD, soit une définition de 1 280 x 720 px sur une diagonale de 12,7 cm, une puce mobile non ronflante de chez MediaTek, à savoir une MT6735A quadricœur cadencée à 1,3 GHz accompagnée d'une mémoire vive de 1 Go. La capacité de stockage, extensible jusqu'à 32 Go supplémentaires via l'ajout d'une carte microSD, plafonne à seulement 8 Go. Côté photo, Wileyfox choisit d'équiper de la même façon avant et arrière du mobile avec des capteurs de 8 Mpx. La batterie, amovible, adopte une capacité de 2 200 mAh. Un smartphone sans prétention, donc, mais dont le prix conseillé de 119,99 € pourrait attirer l'attention.
Cyanogen pour tous, grand écran pour un seul
Le Spark+ vient en quelque sorte combler la plupart des creux de la fiche technique du Spark simple. Ainsi l'écran reste-t-il identique, mais la mémoire vive passe à 2 Go, la capacité de stockage grimpe à 16 Go (toujours extensible via microSD), quand l'appareil photo arrière voit son capteur bondir de 8 à 13 Mpx. La batterie ne bouge pas, malheureusement. Le prix, lui, gagne 30 € et atteint 149,99 €.
Quant au Spark X, il incarne l'expression de Wileyfox sur très grand écran avec un mobile qui passe à 5,5 pouces (14 cm de diagonale) sur une définition HD qui, elle, ne bouge pas. La puce mobile reste la quadricœur MT6735, tandis que la mémoire vive conserve ses 2 Go, tout comme la capacité de stockage extensible qui propose toujours 16 Go au démarrage.
Appareils photo, connectivité, le Spark X est un clone en grand du SparK+, à ceci près qu'il embarque une batterie d'une capacité de 3 000 mAh, histoire d'être à la hauteur de la taille de l'afficheur et de proposer sans doute une grosse autonomie, ce qui est tout à fait possible au regard de l'équipement de ce X. Son tarif indicatif gonfle forcément un peu, pour atteindre 169,99 €.
Enfin, chacun des Spark est compatible 4G LTE (catégorie 3 seulement, soit un débit théorique de 100 Mbps) et possède un double logement pour carte micro SIM, avec la possibilité de cumuler deux SIM et une microSD. Le tout tourne sous Android 6.0 Marshmallow, mais à l'instar des Swift et Storm, c'est bien l'interface Cyanogen OS 13.0 qui prend les commandes. Wileyfox souhaite ainsi garantir le plus de marge de manœuvre possible et de liberté à ses clients sur le logiciel.
Les précommandes débutent dès aujourd'hui sur Amazon, avec des livraisons prévues dans 2 semaines pour le Spark, 4 semaines pour le Spark X et 5 semaines pour le Spark+. La confiance semble de mise chez Wileyfox, du moins d'après l'entrain de Nick Muir : "Nous avons fabriqué et distribué 250 000 smartphones sur la génération Swift et Storm et sommes passés de 6 à 27 employés depuis nos débuts. Cela reste très très petit face au duopole qui s'opère aujourd'hui dans la mobilité, mais nous avançons." Très au fait que le Spark X, n'est finalement qu'un Swift bis remis à peu près aux goûts du jour de 2016 sur l'entrée de gamme, il nous donne rendez-vous plus tard dans l'année pour des annonces sans doute placées sur une gamme supérieure.
Vivo vit dans l'ombre des fabricants chinois comme Huawei ou Xiaomi, mais cela n'empêche pas l'entreprise de présenter des smartphones bien dotés. Les derniers en date, les Vivo X7 et X7 Plus, ont tout ce qu'il faut pour plaire. Tout, sauf la dernière version d'Android.
Au-delà d'un design dont l'inspiration californienne est assez évidente, le Vivo X7 choisit deux couleurs que l'on retrouve également chez Apple, "or" et "or rose". Il embarque une dalle Super Amoled de 5,2 pouces en définition Full HD, peut-être bien la même que l'on trouve sur un Galaxy A5 2016 de Samsung. À l'intérieur, c'est un SoC Qualcomm Snapdragon 652 qui officie. Celui-ci est composé de 8 cœurs (4 x Cortex-A72 à 1,8 GHz et 4 x Cortex-A53 à 1,8 GHz) et d'une puce graphique Adreno 510. Il est associé à 4 Go de RAM. Pour le stockage, on trouve une mémoire interne de 64 Go, extensible par microSD.
Sur le plan de la photo, le Vivo X7 est un des rares smartphones à posséder un capteur avant plus fourni en pixels que son alter ego arrière. Ainsi, 16 Mpx sont alloués aux selfies, alors que seulement 13 Mpx sont présents à l'arrière. Le second est épaulé par une mise au point à détection de phases.Sous l'écran se trouve un lecteur d'empreintes digitales. Malgré ses 7,2 mm d'épaisseur, le Vivo X7 embarque tout de même une batterie de 3 000 mAh. Cette dernière est compatible avec la charge rapide de Qualcomm, au moyen d'un connecteur USB type C. Au registre des connectivités, les Wi-Fi, Bluetooth, NFC et 4G LTE répondent à l'appel. En revanche, côté logiciel, la surcouche Funtouch OS de Vivo vient recouvrir Android 5.1 Lollipop. Cela fait un peu tache à l'heure où l'on parle beaucoup de Marshmallow et même de Nougat.
Le Vivo X7 Plus est, comme son nom le suggère, une version plus grande du smartphone décrit plus haut. La dalle Super Amoled passe ainsi à 5,7 pouces, toujours en Full HD. La batterie connait pour sa part une hausse de sa capacité d'un tiers, pour passer à 4 000 mAh. Enfin, dernière différence avec son petit frère, le X7 Plus profite d'un capteur de 16 Mpx aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.
Le Vivo X7 se lancera sur le marché chinois dès le 7 juillet, pour un tarif de 2499 yuans (environ 338 euros), alors que la version Plus attendra le 15 du même mois pour un prix encore inconnu. La marque Vivo n'étant pas officiellement distribuée en France, il faudra passer par la case import pour s'offrir les services de l'un ou l'autre.
Dévoilé par des rumeurs qui se sont avérées solides, officialisé lors de la conférence Lenovo Tech World, le Motorola Moto Z est un smartphone modulaire qui foulera le pré carré du LG G5 dès la rentrée prochaine. Nous avons pu le prendre en main et essayer ses modules ; voici nos premières impressions.
Le Fairphone 2, le Projet Ara et le LG G5 ont ouvert la voie à la modularité dans la mobilité, chacun avec une vision légèrement différente du concept. À ce trio s'ajoute aujourd'hui Motorola avec son Moto Z, un smartphone modulaire dévoilé lors de la grande conférence annuelle de Lenovo, le Tech World. L'appareil sera disponible à la rentrée prochaine et Motorola a déjà annoncé l'existence de 3 modules.Pour rappel, le Moto Z est un smartphone à la structure d'aluminium, d'un format de 5,5 pouces à écran WQHD en dalle Super Amoled (soit une définition de 2 560 x 1 440 px sur une diagonale de 14 cm) doté d'une puce mobile quadricœur Qualcomm Snapdragon 820 (2 cœurs cadencés à 2,2 GHz + 2 cœurs cadencés à 1,6 GHz), d'une mémoire vive de 4 Go, d'une capacité de 32 Go extensible avec une microSD, d'un appareil photo arrière avec un capteur de 13 Mpx à stabilisation optique et autofocus laser et d'un lecteur d'empreinte digitale.
L'ensemble tourne sous le système d'exploitation Android 6.0 Marshmallow et est alimenté par une batterie de 2 600 mAh. À noter, Motorola supprime ici la prise casque jack 3,5 mm et lui préfère un passage exclusif du son filaire par le port USB-C (un adaptateur USB-C vers jack sera fourni). Une capacité un poil faiblarde, surtout pour un mobile haut de gamme aussi bien bien pourvu en composants puissants, mais, nous le jure un représentant de Motorola lors de notre prise en main, "l'optimisation sur le Moto Z est telle qu'il peut tenir jusqu'à 30 heures". Bien, nous verrons cela en temps voulu !
Un concept malin
Le Moto Z, s'il vise les mêmes objectifs que le G5 sur la partie modulaire, se distingue totalement de ce dernier grâce à un concept bien plus intéressant et intuitif. En effet, avec le Moto Z, nul besoin de retirer une partie du téléphone ni, surtout, de devoir l'éteindre puis le rallumer pour ajouter ou interchanger des modules. Pour ce faire, Motorola a décidé de placer des connecteurs faisant transiter informations et énergie sur la partie inférieure du dos du mobile. Ainsi suffit-il de lui ajouter un appendice au dos pour obtenir de nouvelles capacités.