Iratemonk est un logiciel malveillant qui infecte des ordinateurs portables et de bureau en attaquant le firmware de disques durs fabriqu¨¦s par Western Digital, Seagate, Maxtor et Samsung, qui sont toutes ¨¤ l¡¯exception de la derni¨¨re, des entreprises am¨¦ricaines. Le firmware, ou microprogramme, concerne l¡¯ensemble des instructions et des structures de donn¨¦es qui sont int¨¦gr¨¦es dans le materiel informatique.
Toteghostly 2.0 est un implant logicel ¨¤ destination du syst¨¨me d¡¯exploitation Windows Mobile, qui permet d¡¯extraire et d¡¯installer des donn¨¦es ¨¤ distance. La NSA peut ainsi acc¨¦der aux SMS, liste de contacts, messages vocaux, g¨¦olocalisation, fichiers audio et vid¨¦o, etc. de l¡¯appareil.
VID¨¦O Alors que sont exp¨¦di¨¦s les premiers kits de d¨¦veloppement, HTC nous a invit¨¦ ¨¤ tester son casque de r¨¦alit¨¦ virtuelle Vive, d¨¦velopp¨¦ en collaboration avec l'am¨¦ricain Valve. Un avant-goût d'une exp¨¦rience qui se veut le summum de ce que la r¨¦alit¨¦ virtuelle a ¨¤ offrir aujourd'hui.
Si des projets low cost comme Google Cardboard ¨¦licitent un enthousiasme certain quant ¨¤ la d¨¦mocratisation de la r¨¦alit¨¦ virtuelle, l'exp¨¦rience qu'ils offrent reste relativement basique. A l'oppos¨¦ du spectre se trouve le HTC Vive, n¨¦ d'un partenariat entre Valve et HTC afin d'offrir une exp¨¦rience la plus premium possible. HTC Europe organisait le 9 juin un ¨¦v¨¨nement au Paris Marriott Rive Gauche pour tester ce syst¨¨me. Il s'agissait de la m¨ºme d¨¦monstration que celle pr¨¦sent¨¦e ¨¤ la Games Developer Conference par Valve en mars dernier.
Arriv¨¦ dans la salle de test, on s'¨¦quipe d'une ceinture qui limite le risque d'emp¨ºtrement dans les cables, on enfile le casque en lui-m¨ºme, on rajoute un casque audio (HTC en fournira un avec le Vive, mais il sera possible d'y substituer son propre ¨¦quipement), et on se saisit pour finir des deux contrôleurs prototypes, imprim¨¦s en 3D par Valve (ils seront sans fil dans la version finale). La d¨¦mo peut commencer !
On commence par une partie didacticielle, avec un exercice pour apprendre ¨¤ manier le mat¨¦riel. On gonfle des ballons de baudruche (dont on peut choisir la couleur) depuis son contrôleur gauche, puis on les frappe avec le droit pour les envoyer au loin. Vient ensuite la maîtrise du d¨¦placement, avec un sol compos¨¦ de piliers qui s'abaissent quand on s'avance, pour s'assurer que le testeur est ¨¤ l'aise dans l'environnement virtuel. Il permet aussi de se rendre compte de la d¨¦limitation de l'espace disponible (4,5 x 4,5 m¨¨tres), une barri¨¨re semi-transparente apparaissant lorsqu'on se rapproche trop d'un mur.
Une fois ces formalit¨¦s exp¨¦di¨¦es, on peut passer aux choses s¨¦rieuses. D'abord avec The Blu, qui nous place sur le pont d'un galion ¨¦chou¨¦ au fond de l'oc¨¦an. On jette (prudemment) un coup d'oeil vers le pr¨¦cipice au-dessus de la balustrade, on y balaie du menu fretin de la main et on regarde passer les raies manta jusqu'¨¤ l'arriv¨¦e majestueuse d'une ¨¦norme baleine bleue, qui s'arr¨ºte devant nous le temps d'un clin d'oeil avant de repartir au loin. L'exp¨¦rience est suffisamment immersive pour qu'il soit difficile de ne pas se baisser quand elle donne son impulsion finale...
On a ensuite droit ¨¤ un jeu de figurines style Warhammer, mais qui a pris vie. On se place au centre du terrain de jeu, ¨¤ hauteur du bassin. Les petits soldats se font la guerre en temps r¨¦el, des tanks et des avions tentent de prendre d'assaut des fortifications qui ne lachent rien. On peut en se baissant appr¨¦cier les d¨¦tails de chaque soldat, m¨ºme si ¨¤ ce niveau de r¨¦solution ils apparaissent flous. Les squelettes des fantassins sont m¨ºme visibles sous le sol, au travers duquel on peut regarder ! Si cette d¨¦mo est moins impressionnante en mati¨¨re d'immersion, elle t¨¦moigne d'un grand potentiel ludique et social. Pas toujours ¨¦videmment de se r¨¦unir entre amis pour un apr¨¨s-midi de jeu... Avec la r¨¦alit¨¦ virtuelle, on peut imaginer des joueurs ¨¦parpill¨¦s aux quatre coins du monde se retrouvant quand bon leur semble et s'amusant pour la dur¨¦e qui leur convient, en se concentrant sur le fun.
On passe ensuite ¨¤ Job Simulator, un titre ¨¤ l'aspect cartoon qui tire partie des contrôleurs en faisant "simuler" une approximation volontairement simpliste du travail de cuisinier au 21e si¨¨cle tel que des robots se le repr¨¦sentent dans un futur lointain. On y saisit divers ¨¦l¨¦ments grace aux gachettes des contrôleurs qu'on doit placer dans une marmitte pour obtenir une sauce. Les d¨¦mos s'enchaînent tr¨¨s (trop) vite, et on passe ¨¤ Tilt Brush, une application qui permet de peindre en 3 dimensions. M¨ºme en n'ayant pas particuli¨¨rement la fibre artistique le potentiel saute vite aux yeux, d'autant qu'on peut peindre avec de la lumi¨¨re, du feu ou des ¨¦toiles...L'exp¨¦rience suivante mise sur l'atmosph¨¨re. On est plac¨¦ au centre d'une pi¨¨ce dans laquelle se trouvent plusieurs objets. A notre approche ils s'animent et la pi¨¨ce se transforme pour refl¨¦ter leur histoire. Un appareil d'astronomie antique affiche la voûte c¨¦leste, un appareil photo r¨¦v¨¨le une sc¨¨ne macabre et intrigante, une maquette de navire nous entraîne dans la cale dudit navire...
Puis arrive le clou du spectacle, l'exp¨¦rience conçue par Valve en interne. Elle se d¨¦roule dans l'univers de Portal et mobilise ¨¤ la fois le d¨¦placement et la gestion des mouvements, mais c'est surtout le spectacle narratif (on y retrouve l'humour caract¨¦ristique de la s¨¦rie) et visuel qui est m¨¦morable. Une fois l'exp¨¦rience finie, on n'a qu'une envie : en avoir plus.
Si on n'est pas imm¨¦diatement frapp¨¦ par la prouesse technologique de Valve et HTC en sortant de ces 30 minutes d'essai, c'est pour une raison toute simple : on est tellement proche de la r¨¦alit¨¦ qu'on en oublierait presque qu'on est dans une simulation. C'est surtout ça qui est bluffant.
Plus qu'un aspect technologique sp¨¦cifique, c'est la somme de toutes les innovations qui font la beaut¨¦ de l'exp¨¦rience. Les angles de vision, la fr¨¦quence de rafraîchissement, la qualit¨¦ graphique des exp¨¦riences propos¨¦es, l'absence de latence dans la d¨¦tection des mouvements et bien sûr la possibilit¨¦ de se d¨¦placer (que seul le HTC Vive permet ¨¤ l'heure actuelle), m¨ºme dans un espace relativement restreint.
On attend d¨¦sormais de voir quelles applications et jeux sauront tirer pleinement partie de ce nouveau m¨¦dia. Si une chose est n¨¦anmoins certaine, c'est que le potentiel est vraiment l¨¤, peu importe le fait que ce type d'exp¨¦rience haut de gamme requiert un ordinateur relativement puissant (Yves le Jan, directeur du contenu et des services chez HTC Europe, nous a confirm¨¦ que la puissance n¨¦cessaire sera ¨¦quivalente ¨¤ celle requise par l'Oculus Rift). Une proposition d'abord destin¨¦e aux connaisseurs de jeux vid¨¦o, ¨¦quip¨¦s de puissants ordinateurs, mais qui int¨¦resse aussi des professionnels comme Dassault Syst¨¨mes.
Aux derni¨¨res nouvelles, la sortie du HTC Vive est pr¨¦vue en "fin d'ann¨¦e", sans plus de pr¨¦cision. La France sera l'un des premiers march¨¦s servis, avec les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et quelques autres.
Les mots de passe bientôt obsol¨¨tes ? C'est ce que semble penser Mastercard qui d¨¦ploiera ¨¤ l'¨¦t¨¦ 2016 une application qui permettra de valider un paiement en ligne avec un sefie. Le programme sera dans un premier temps lanc¨¦ aux Etats-Unis, au Canada et dans quelques pays europ¨¦ens comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, a annonc¨¦ la soci¨¦t¨¦ au Mobile World Congress ¨¤ Barcelone le 23 f¨¦vrier.
Les internautes qui font leurs courses en ligne devront toujours rentrer leurs codes de carte bancaire pour effectuer une transaction, d¨¦taille la BBC dans un article. Mais si jamais une authentification suppl¨¦mentaire est demand¨¦e, l'application Mastercard rentre en action. Il suffit ¨¤ ses utilisateurs, une fois qu'ils ont install¨¦ le programme sur leur smartphone, leur tablette, ou leur ordinateur, de cligner des yeux pour prouver qu'ils ne sont pas une photo. L'appareil scanne ensuite leur visage avant de valider le r¨¨glement.
Les internautes qui utilisent ce programme pourront ¨¦galement s'identifier pour des transactions en ligne avec leurs empreintes digitales, si leur appareil mobile est ¨¦quip¨¦ d'un lecteur adapt¨¦. Mastercard a test¨¦ son application aux Etats-Unis et aux Pays-Bas en 2015.
"Les consommateurs d¨¦testent les mots de passe, a d¨¦clar¨¦ Ajay Bhalla, directeur de la division s¨¦curit¨¦ du groupe, repris par la BBC. La plupart des gens utilisent le code 123456, qui n'est pas du tout s¨¦curis¨¦. En plus ils se servent du m¨ºme sur plusieurs sites : il suffit que l'un de leurs profils soit pirat¨¦ pour que tous ceux o¨´ ce m¨ºme mot de passe est utilis¨¦ deviennent vuln¨¦rables. Dans le monde moderne, tout le monde aura un smartphone. Nous devrions tous utiliser des informations biom¨¦triques pour nous authentifier ¨¤ la place des mots de passe." Oui mais... plusieurs sp¨¦cialistes de la s¨¦curit¨¦ en ligne s'interrogent sur les possibilit¨¦s de contourner le syst¨¨me d'authentification de Mastercard, souligne la BBC.
Le groupe n'est pas seul ¨¤ travailler sur des technologies biom¨¦triques : les ¨¦diteurs Microsoft et Intel ont d¨¦voil¨¦ r¨¦cemment un nouveau logiciel de reconnaissance faciale baptis¨¦ Windows Hello. Le g¨¦ant chinois du e-commerce Alibaba a test¨¦ en 2015 le programme de paiement en ligne Smile to pay, ¨¦galement bas¨¦ sur ce syst¨¨me.
ACTUS REUTERS Apple a rachet¨¦ Metaio, l'¨¦diteur allemand d'un logiciel de r¨¦alit¨¦ augment¨¦e qui permet de superposer sur des objets du monde r¨¦el des ¨¦l¨¦ments g¨¦n¨¦r¨¦s par ordinateur, montre un document r¨¦glementaire.
Metaio, l'¨¦diteur allemand d'un logiciel de r¨¦alit¨¦ augment¨¦e qui permet de superposer sur des objets du monde r¨¦el des ¨¦l¨¦ments g¨¦n¨¦r¨¦s par ordinateur, a ¨¦t¨¦ rachet¨¦ par Apple selon un document r¨¦glementaire. Les modalit¨¦s financi¨¨res de l'acquisition n'ont pas ¨¦t¨¦ divulgu¨¦es mais, selon un document publi¨¦ par un tribunal de Munich, Apple est d¨¦sormais l'unique actionnaire de la soci¨¦t¨¦ allemande.
Le logiciel de r¨¦alit¨¦ augment¨¦ de Metaio est utilis¨¦ entre autres par des entreprises de la grande distribution, de l'industrie et de l'automobile. On le retrouve ¨¦galement dans des salles d'exposition pr¨¦sentant des produits virtuels et r¨¦els, comme celles propos¨¦es par Ikea. Il permet aussi de cr¨¦er des guides visuels pour se rep¨¦rer dans des batiments complexes ou dans des ¨¦quipements industriels.
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