Les avantages de la crowd science sont bien identifi¨¦s : faible coût, vitesse d¡¯acquisition des r¨¦sultats grace ¨¤ des milliers de chercheurs qui travaillent en parall¨¨le, acc¨¨s ¨¤ des id¨¦es nouvelles (pour les projets qui font appel ¨¤ plus de cr¨¦ativit¨¦ de la part des internautes). Sans compter, sur le plan de la communication et de la diffusion de la science, l¡¯implication du grand public ¨¤ grande ¨¦chelle.
Tous les sujets ne s¡¯y pr¨ºtent pas, bien sûr, et ceux qui marchent le mieux font appel ¨¤ la passion de certains internautes (astronomie, ornithologie¡), ou ¨¤ la bonne volont¨¦ de citoyens responsables (sant¨¦, environnement...). Par ailleurs, pour les responsables de recherche qui veulent faire appel ¨¤ la foule, tout l¡¯art est de diviser un projet en une multitude de taches ¨¦l¨¦mentaires facilement r¨¦alisables par tout un chacun. L¡¯avantage, par rapport ¨¤ ce que ferait un ordinateur, est que m¨ºme un non sp¨¦cialiste fait un travail intelligent : identifier un animal sur une photo floue, par exemple.
Les auteurs de l¡¯¨¦tude sur Zooniverse mentionnent des tentatives de crowd science plus avanc¨¦es, qui font par exemple collaborer entre eux les internautes (mettre des ¨¦quipes en comp¨¦tition n¡¯est pas une mauvaise strat¨¦gie...). Y compris sur la r¨¦daction d¡¯articles non scientifiques. Tout cela, gratuitement, ou presque : pr¨¦parer le projet, mettre en place l¡¯infrastructure, interagir avec les milliers de volontaires, demande un engagement certain de la part des chercheurs.
Le cabinet de recherche et d¡¯analyse pr¨¦voit une croissance de + 2,4 % par rapport ¨¤ 2014, inf¨¦rieure toutefois aux + 3,9 % annonc¨¦s il y a quelques mois. Les d¨¦penses en logiciels devraient atteindre 335 milliards de dollars (284 milliards d¡¯euros), en progression de 5,5 %.
En 2015, les logiciels devraient connaître une bonne croissance (+ 5,5 %) et leur march¨¦ atteindre 335 milliards de dollars (284 milliards d¡¯euros). C¡¯est en tout cas ce qu¡¯anticipe Gartner, qui a publi¨¦ le 12 janvier ses pr¨¦visions de d¨¦penses en informatique pour cette ann¨¦e. Selon le cabinet de recherche et d¡¯analyse, les d¨¦penses mondiales en informatique devraient atteindre au total 3 828 milliards de dollars, en petite progression par rapport ¨¤ 2014 (+ 2,4 %, contre les 3,9 % annonc¨¦s il y a quelques mois).
Les d¨¦penses en logiciels enregistreront donc la plus forte progression. Suivies par celles des appareils (ordinateurs, tablettes¡) qui croîtront de + 5,1 % ¨¤ 732 milliards de dollars. Le march¨¦ des services progressera de + 2,5% (981 milliards de dollars tout de m¨ºme), et celui des datacenters de + 1,8 % (143 milliards de dollars). Seul segment en r¨¦gression (- 0,7 %), les services t¨¦l¨¦coms concerneront n¨¦anmoins la rondelette somme de 1 638 milliards de dollars.Des chercheurs britanniques et n¨¦erlandais ont d¨¦velopp¨¦ une nouvelle technique efficace dans 70% des cas pour d¨¦tecter les mensonges (c¡¯est 5% de plus qu¡¯avec les m¨¦thodes employ¨¦es jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent). Ils utilisent une combinaison motion capture qui enregistre et analyse avec ses 23 capteurs la position, l¡¯orientation et la rapidit¨¦ de d¨¦placement du corps dans son int¨¦gralit¨¦, pour d¨¦masquer les affabulateurs.
Les d¨¦tecteurs de mensonges traditionnels, dit polygraphes, analysent un ensemble de facteurs (la fr¨¦quence cardiaque et respiratoire, la pression sanguine, le diam¨¨tre des pupilles¡) pour ne pas se laisser berner par les fabulateurs. Mais ils ne d¨¦tectent que 60% des mensonges. A peine mieux que ce qu¡¯est capable de faire un ¨ºtre humain, qui les rep¨¨re dans 55% des cas en moyenne. Des chercheurs des universit¨¦s de Cambridge et de Lancaster en Angleterre, ainsi que d¡¯Utrecht et d¡¯Enschede aux Pays-Bas, ont mis au point une m¨¦thode plus efficace, bas¨¦e sur la d¨¦tection des mouvements.
23 CAPTEURS PLAC¨¦S ¨¤ DES POINTS STRAT¨¦GIQUES
Ils ont recrut¨¦ 180 volontaires pour leur poser une s¨¦rie de questions. La moiti¨¦ d¡¯entre eux mentait, l¡¯autre non. Les participants ont enfil¨¦ une combinaison int¨¦grale MVN motion capture, produite par la soci¨¦t¨¦ n¨¦erlandaise Xsens, qui fabrique ces v¨ºtements intelligents pour des animateurs professionnels qui travaillent par exemple sur des films comme X-Men. Ces combinaisons enregistrent la position, l¡¯orientation et la rapidit¨¦ de d¨¦placement de leur corps grace ¨¤ 23 capteurs, plac¨¦s ¨¤ des points strat¨¦giques (coudes, genoux¡). Un ordinateur analyse ces donn¨¦es et d¨¦busque les menteurs dans 70% des cas.
Les chercheurs pensent que leur technique pourrait ¨ºtre am¨¦lior¨¦e et devenir efficace ¨¤ 80%, en analysant de mani¨¨re plus fine les donn¨¦es collect¨¦es pour chaque participant et en utilisant des techniques de questionnement plus performantes. Ils ont pr¨¦vu de d¨¦velopper ¨¤ nouveau leur m¨¦thode en 2015, en utilisant du mat¨¦riel moins cher (la combinaison de Xsens coûte 12 000 dollars) et de la tester dans de multiples environnements.Chaque semaine, L¡¯Usine Digitale dresse le portrait chinois d¡¯une personnalit¨¦ de l¡¯industrie ou du num¨¦rique. Aujourd'hui Jean-Christophe Agobert, dirigeant de la start-up Kubb qui fabrique des ordinateurs made in France, se pr¨ºte au jeu des 13 questions.
Comment combiner l¡¯utilisation d¡¯un portail web de gestion des archives en mode SaaS (Software as a Service) avec le niveau de s¨¦curit¨¦ exig¨¦ par une politique de centralisation des identit¨¦s et des acc¨¨s aux documents dans une soci¨¦t¨¦ ? Herv¨¦ Streiff, responsable conformit¨¦ et s¨¦curit¨¦ de l¡¯information chez Locarchives, soci¨¦t¨¦ sp¨¦cialis¨¦e dans l'archivage de donn¨¦es, donne les principales m¨¦thodes qui permettent aux entreprises d'assurer leur cybers¨¦curit¨¦.
Dans un monde informatique de plus en plus ouvert sur l¡¯ext¨¦rieur, les entreprises souhaitant d¨¦velopper la mobilit¨¦ de leurs collaborateurs recourent souvent ¨¤ des solutions en ligne pour la consultation, le stockage et le partage de documents. D¡¯apr¨¨s le rapport State of It de Spiceworks (mai 2014), dans une vaste r¨¦gion regroupant l'Europe, le Moyen-Orient, et l'Am¨¦rique, 56% des entreprises ont d¨¦j¨¤ adopt¨¦ le cloud.
LES AVANTAGES DES SOLUTIONS SAAS
Techniquement parlant, il s¡¯agit de solutions en mode SaaS (Software as a Service) : le logiciel n¡¯est pas install¨¦ sur le poste de travail des collaborateurs, mais est mutualis¨¦ pour un ensemble d¡¯entreprises sur une plate-forme technique exploit¨¦e par un sous-traitant.
Pour les soci¨¦t¨¦s, le choix d¡¯une solution SaaS pr¨¦sente plusieurs avantages (coût, simplicit¨¦ de gestion et ¨¦volutivit¨¦), mais aussi un inconv¨¦nient important. Une application SaaS accessible en ligne sort des murs de protection que la direction des services informatiques de l¡¯entreprise a ¨¦rig¨¦ contre les intrusions ext¨¦rieures.
L¡¯EXISTENCE D¡¯UN RISQUE SUR LA S¨¦CURIT¨¦ DES DONN¨¦ES
Dans le cas d¡¯un logiciel de gestion et de consultation des archives, cette faille potentielle dans la s¨¦curit¨¦ des donn¨¦es peut mettre en danger la confidentialit¨¦ des documents sensibles de l¡¯entreprise : contrats commerciaux, brevets de R&D, dossiers RH ou m¨¦dicaux¡ La faille peut m¨ºme ¨ºtre aggrav¨¦e par le t¨¦l¨¦travail et le fait que de plus en plus d'employ¨¦s utilisent leur propre smartphone, tablette et ordinateur personnel ¨¤ des fins professionnelles.
Ces terminaux ne sont pas aussi bien s¨¦curis¨¦s que les postes de travail de l¡¯entreprise. Or, d¡¯apr¨¨s l¡¯¨¦tude Verizon Data Breach Investigation (juillet 2011), le vol des droits d¡¯acc¨¨s apparaît comme le moyen le plus utilis¨¦ pour acc¨¦der ill¨¦galement aux r¨¦seaux des entreprises. D¨¨s lors, comment renforcer la s¨¦curit¨¦ des documents sensibles stock¨¦s en ligne ?
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